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Google+ peut-il remplacer tout les autres outils de publications?

C’est une remarque que j’ai vu ressortir deux ou trois fois depuis quelques jours. Google+ peut il remplacer l’intégralité de tout les outils et sites web de publication déjà existant?

Honnêtement je n’y crois pas, même si techniquement cela peut paraître tout à fait faisable ça ne résiste pas à un deuxième examen approfondi. Les service qui pourraient sembler, à première vue, être le plus remis en question par Google+ sont les services de micro-blogging de type twitter ou identi,ca mais ça n’est pas si simple. Si vous voulez n’utilisez plus que Google+ à leur place il y a une condition importante c’est que vos contacts vous suivent. Beaucoup habitué à un certain format ne le feront pas et pour les utilisateurs d’identi.ca c’est encore pire, caverne de geek libriste bien peu accepteront de vous suivre chez le monstre Google (en parti avec raison d’ailleurs). De plus le format des 140 caractères de twitter est justement ce qui donne son identité à twitter. Certes la suppression de cette limitation peut être considéré comme une liberté pour le rédacteur mais en même temps c’est aussi ce qui donne du sens au réseau. Je me vois mal supporter une time-line aussi active sur Google+ que sur twitter simplement parce que sans la limite des 140 caractères le flot serait trop important. De la même façon je ne pense pas que tout ce que j’écris sur identi.ca et twitter devrait être publier sur Google+, il n’y a pas d’explication évidente à ça c’est une question de ressenti par rapport à l’usage possible.

En ce qui concerne le remplacement d’un blog personnel par Google+ la c’est clairement impossible. Il y a une multitude de chose que l’on peut faire sur son propre blog qui y est impossible. À commencer par le choix de la licence. Ça peut paraître incongrue quand on n’est pas trop versé sur le sujet mais permettre à un auteur de décider librement ce que ses lecteurs peuvent faire de ses écrits me semble être important et Google+ ne le permet pas. Ça n’est pas forcément applicable dans tout les cas, la majorité de ce que l’on poste sur un service de ce genre relève plus, dans la démarche, de la conversation que de la publication. et dans ce contexte se poser la question du droit d’auteur peut paraître superflue mais si on veut l’utiliser aussi pour publier il me semble important de pouvoir associer une licence à ce que l’on écrit. Et encore plus confondant je trouve ce n’est pas possible non plus pour les photos alors qu’il me semble que ça pourrait être l’élément ou la question pourrait se poser le plus facilement et que de multiples services d’hébergement de photo le permettent déjà. Mais un blog ne se résume pas à la publication périodique. Un blog ça peut aussi être une ensemble de page de présentation, des liens vers d’autres sites web, un thème dans lequel on peut intégrer divers éléments d’informations. C’est une liberté de publication que Google+ est loin d’offrir et qui est indispensable. Certes ceux qui utilisent des plates-formes hébergées n’y trouveront pas forcément beaucoup de changement mais à cela je dirai, quitte à changer d’outil hébergez votre propre blog sur un service autonome c’est un poil plus compliqué mais ça vaut le coup.

Dernier point à aborder c’est bien sur la question de la pérennité des données, elle est en train d’émerger en ce moment de par la suppression des comptes alors que certaines d’entre elles semblent plutôt controversé. Cette exemple est d’ailleurs édifiant :  http://www.twitlonger.com/show/bt2p2o C’est un cas extrême bien sur mais il montre bien le risque que l’on prend quand l’on confie ses données à un tiers.

Je tiens d’ailleurs à préciser que je vais faire extrêmement attention à l’attitude de Google en ce domaine. Qu’il y ait quelques tâtonnements au début je trouve cela bien compréhensible et je suis prêt à leur laisser du temps mais si ils perdurent ou si Google pratique la coupure de manière trop systématique je me casse, c’est clair et en faisant clairement savoir pourquoi.

Bref pour résumer, il est pour moi hors de question de penser que Google+ puisse remplacer tout le reste. Ce serait même une erreur grave de le croire.

EDIT :

Bon mea-culpa je viens de m’apercevoir qu’il faut aller dans picassa pour préciser la licence sur les photos. Mais malheureusement on a le choix que des licences creatives commons. C’est un peu limité je trouve.

Accord de licence qu’Apple impose aux développeur décortiqué.

Electronic frontier fondation a réussi à utiliser certain point de la législation américaine pour faire en sorte que la NASA lui fournisse le contrat de licence qu’Apple lui a fait accepter, ainsi qu’a toutes les personnes qui veulent développer pour l’iPhone, et l’a décortiqué dans cette article. Pour en faire un rapide résumé « toutes vos applications appartiennent à Apple ».
Voici une tentative de transcription de l’article original. Ce n’est pas une traduction mes modestes capacités en anglais ne me le permettent pas. Je l’ai transcrit tel que j’ai compris le document original en y ajoutant mes propres commentaires. Je ne crois pas avoir trahi le sens de l’article original mais il est fort possible que j’ai pu mal comprendre certains point. Si vous relevez de telles erreurs n’hésitez pas à me les signaler.

Pas de commentaire public
le chapitre 10.4 interdit aux développeurs de faire des commentaires public concernant les termes de cet accord. C’est d’autant plus étranges que cela ne fait pas partie des «informations confidentielle Apple» comme indiqué au chapitre 10.1. En gros c’est tu signes et tu fermes ta gueule
App Store uniquement
Bon on connait depuis longtemps la stratégie d’Apple mais la c’est vraiment claire. Les applications développés à l’aide de kit de développement Apple ne peuvent être diffusé que sur l’App Store. Même celles qui sont refusé ne peuvent être diffusé ailleurs.1. Quand on vous dit qu’Apple cherche à contrôler les contenus.
Interdiction de tout reverse engineering
La section 2.6 interdit tout forme de reverse engineering y compris pour assurer l’interopérabilité que plusieurs cours de justice américaine ont pourtant intégré au «fair use»
Ne pas remplacer les produits Apple
En gros tu n’as pas le droit de fournir des fonctionnalités qui viendrait concurrencer directement les produits Apple. Encore un coup sur l’interopérabilité et la concurrence. Je suis surpris que ce genre de disposition ne tombe pas sous le coup de la loi.
Bloquer votre application n’importe quand
Apple peut révoquer à tout moment l’autorisation de fonctionnement de votre application. C’est la confirmation de ce que Steve jobs avait annoncé Franchement je n’arrive pas à comprendre que des personnes acceptent de signer un accord qui contient ce genre de clause pour pouvoir apparaitre sur la dernière plate-forme à la monde…
Nous ne vous devrons jamais plus de 50$
On contrôle tout vous n’avez aucun droit si ce n’est celui de vous taire et en plus on ne vous doit rien… C’est plutôt gonflé comme clause quand même. Apple tient toute votre réputation de développeur, a le contrôle complet sur le lien qu’il y a entre vous et vos clients et en cas de problèmes ils ne vous devraient rien? Cela signifie qu’une société qui délivre un service quelconque contre rétribution via une application iPhone ne pouvant exécuter le contrat pour lequel elle est payé suite à, par exemple, une fausse maneuvre d’Apple qui bloque son application ne pourrait même pas se retourner contre Apple c’est fort quand même.

Pour résumer c’est tout pour Apple et rien pour les autres. Il est vrai que c’est un domaine où ce genre d’abus ne sont pas exceptionnels. Mais la ou c’est plus surprenant est que cet accord a été signé par près de 100 000 développeurs incluant de grandes compagnies public. Comment cela a-t-il été possible tout simplement parce que l’AppStore est le seul canal de diffusion vers le 40 000 000 d’unités vendus dans le monde.

Sauf que non il existe un canal que Apple ne contrôle pas : Le web. En gros ne faites pas des application iPhone faites des applis web si vous ne voulez pas avoir de menottes.

En tout cas personnellement en tant que développeurs libre je ne suis pas prés de pondre la moindre ligne de code pour cette machine que j’achèterais encore moins.


  1. Je me demande d’ailleurs si le fait de mettre son code sous GPL ne serait pas en contradiction avec cette clause 

Conditions d’utilisation FaceBook : Arnaque à la vie privé.

Source : Standblog
Ceux qui me suivent savent que je ne suis absolument pas fan du tout de Facebook. Et bien s’il me fallait une
dernière raison pour que mon choix soit définitif la voila : Vous trouverez sur le blog AdScriptor un billet présentant une traduction d’extrait des conditions d’utilisation de FaceBook et bien je peux vous dire que c’est affolant. Je cite :

En transférant votre Contenu utilisateur où que ce soit sur le site, automatiquement vous accordez, déclarez et garantissez que vous avez le droit d’accorder à la Société une licence – irrévocable, perpétuelle, non exclusive, transférable, libre de droits, mondiale (assortie du droit de sous-licencier) – d’utiliser, de copier, d’exécuter et d’afficher publiquement, de reformater, de traduire, d’extraire (en tout ou en partie) et de distribuer ce Contenu utilisateur à quelque fin que ce soit, en relation avec le site ou avec sa promotion, ainsi que de mettre au point des produits dérivés et d’incorporer tel Contenu dans d’autres produits, de même que vous accordez et autorisez l’exploitation de sous-licences sur lesdits produits.

Non Mais ils croient quoi chez Facebook.

Et ce n’est pas tout je ne fais que citer une partie le reste étant du même style.

C’est dans ces moments la que je regrette de ne pas maîtriser mieux l’anglais.

Bref c’est ferme clair et définitif je ne mettrais jamais les pieds chez facebook

VVL le Wiki | Licences / Analyse de licences : Gnu GPLV 3 browse

La GPL V3 est sortie depuis quelques temps et on commence à voir apparaître sur le net des articles expliquant les nouveautés de cette version.
J’ai trouvé celui ci sur le wiki de venividilivri :
Veni Vidi Libri Analyse de la licences GPLV 3.

Probablement perfectible il permet malgré tout de comprendre les enjeux de cette nouvelle version.

Solutions Open Source : Surveillez la licence

Évidemment il fallait s’y attendre! Maintenant que de grandes entreprises s’intéressent aux logiciels libres et que le terme Open source est à la mode on se retrouve confronté aux dérives marketing habituel du business. Et ça énerve le président de l’OSI (voir cet article de vnunet) qui se décide enfin à vouloir empêcher n’importe qui d’utiliser le terme « open source » pour n’importe quoi.
La méthode utilisé est simple : un éditeur crée sa propre licence et qualifie son logiciel « d’Open source » sans se préoccuper de savoir si c’est exact. Semblent particulièrement visé des éditeurs de logiciels de GRC (Gestion de la relation Client) notamment ceux de SugarCRM, SplendidCRM et Centric.

Moralité : Vérifiez les licences!! Ne vous contentez pas de gober le discours des éditeurs. Normalement un logiciel est réellement open source si sa licence est approuvé par l’OSI chose qui est relativement simple à vérifier.

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