LordPhoenix's Blog

Informatique, Internet , Logiciels libres, photographie et petites histoires.

Non réponse à la consultation du BEREC

Voici la non réponse que j’ai envoyé au BEREC (bureau européen en charge de la régulation des télécoms) pour leur dernières consultation publique sur la neutralité du net. Libre à vous de vous en inspirez pour envoyer la votre. L’adresse où écrire est : pm@berec.europa.eu

Pour plus de détails sur le pourquoi de cette non-réponse voir la publication de la quadrature du net http://www.laquadrature.net/fr/node/5962

Mesdames, Messieurs.

Je vous contacte dans le cadre de la consultation sur la neutralité du
net. Je ne répondrai pas au questionnaire que vous avez diffusé car je
pense que vous avez déjà les réponses.

La neutralité du  réseau en Europe est menacée, vous le savez. Une
étude récente menée par vos services le montre
(http://erg.eu.int/doc/consult/bor_12_30_tm-i_snapshot.pdf), les
témoignages publiés sur respectmynet.eu aussi ; La neutralité du net
est, en europe, une illusion.

Il n’est plus temps de discuter, il n’est plus temps d’espérer qu’une
concurrence libre et non-faussée (totalement faussée par le manque de
compréhension du problème par les consommateurs) privilégie les acteurs
qui la respecteraient. Il est temps de réellement la protéger de la
seule manière efficace qu’il soit : par la loi.

En comptant sur vous pour que cessent ces atermoiements afin que
l’ensemble des européens puisse profiter d’un véritable Internet neutre
et ouvert.

Cybook Horizon : Petit retour.

Je suis depuis quelques temps possesseur d’une liseuse. Un cybook Horizon de chez bookeen. Em voici en petit retour.

Globalement que du bon

.Je dois dire que je suis plutôt fan à la fois du concept et du produit en lui-même. L’écran (de technologie e-ink) est lisible dans bien des conditions où un écran LCD classique aurait baissé les bras. la lecture est très confortable. Certes l’écran tactile n’est certainement pas ce qui se fait de plus réactif mais c’est largement suffisant pour l’usage (le Cybook Odyssey doit être meilleur sur ce plan). Le logiciel utilisé dessus est en grande partie construit sur du logiciel libre (il utilise un noyau Gnu/Linux) seul un logiciel qui fait la lecture est propriété Adobe, logique c’est pour supporter les DRM adobe qui sont en train de s’imposer dans le domaine de l’édition numérique. Le nombre de format supporté est plutôt large et à mon avis largement suffisant. Et il lit les epub (avec et sans DRM) contrairement à d’autres grand noms du marché.

Une fois branché sur l’ordinateur la liseuse est vu comme une clef USB il suffit donc d’y déposer vos fichiers ou vous le voulez le cybook se débrouillera ensuite avec ça. C’est d’ailleurs le seul moyen de classer ses livres et c’est plutôt dommage (détail sur le seul vrai point noir à venir).Mais vous pouvez très bien vous procurez vos livres directement depuis le Cybook grâce au bookeenstore accessible sur internet via Wifi. Pratique pour les vacances sans ordinateur. À noter aussi que FeedBooks et le projet gutenberg sont eux aussi directement accessible via le Cybook1

Une précision, il existe deux sortes d’extinction de l’appareil, une, l’extinction complète, n’est accessible que via les menu et demande un redémarrage complet qui nécessite une vingtaine de secondes environ et l’autre, l’arrêt immédiat, permet un redémarrage cette fois instantanée avec retour sur la dernière page lue ; le redémarrage complet lui, vous ramène sur la page d’accueil. Il faut savoir que branché sur l’ordinateur en état «arrêt rapide» permet de continuer à utiliser le lecteur mais le rend inaccessible du PC. Détail appréciable ; le connecteur USB utilisé est du même type que celui présent sur les smartphones2 votre chargeur sera donc utilisable pour le charger sans ordinateur.

Le point noir.

Venons en maintenant aux point noir de cette machine qui est en fait un problème logiciel. Quand vous parcourez la librairie contenue dans votre liseuse vous ne possédez aucun moyen de filtrer ou de faire des recherches. Vous pouvez juste décider de trier sur différent critère (nom de l’auteur, nom de fichier, titre) mais pas de filtrer. Impossible de n’afficher que les livres de tel auteur ou de tel genre ni même de faire une recherche. C’est vraiment dommage car ça complique pas mal la navigation dans l’ensemble des livres qui peut devenir très lourde pour peu que le nombre de livre augmente.3 Ma solution est de classer les livres dans une arborescence de dossier genre/auteur/série/ ; Ça ne règle pas tout mais c’est la solution la moins pire.

Conclusion

Pour conclure je dirais que c’est globalement un bon produit, si vous lisez régulièrement, et êtes dubitatif sur les systèmes fermé comme peut l’être le Kindle la gamme Cybook est une bonne solution pour des prix de plus relativement correctes.


  1. c’est en fait un accès direct à la version mobile de leurs site 

  2. mini ou micro USB, je ne sais plus 

  3. rappel 2000 livres rien qu’avec le stockage interne 

Ubuntu Web App bonne idée ou pas?

Je teste depuis quelques temps une nouveauté qui devrait normalement être disponible dans la prochaine version d’ubuntu les «Ubuntu Web App». Le principe de celles ci est de permettre, via des extensions du navigateur web (pour l’instant Firefox et Chromiun), à différents services web de venir s’intégrer au bureau via Unity. Vous trouverez dans cet article (en anglais) la liste des services supportés pour l’instant. Pour résumer ces services s’intègrent dans le bureau par l’intermédiaire de deux mécanismes : le dock unity et les notifications. Au moment où vous vous rendez sur ce site il vous pose gentiment la question si vous voulez qu’il s’intègre, à vous de répondre oui ou non. La gestion se faisant par l’intermédiaire du service de «comptes en lignes» disponible dans Gnome3 sur lequel s’appuie Unity.

CORRECTION : Ce projet étant en phase de développement très actif tout cela peut changer beaucoup et rapidement.

À l’utilisation

Même si je trouve l’idée générale asse sympathique (malgré quelques réserves que j’exposerais plus tard) il faut bien reconnaître que ce n’est pas si enthousiasmant à l’usage. Avoir des lanceurs spécifiques pour les services web que l’on utilise souvent pourquoi pas mais les avoir dans des onglets épinglés dans Firefox est tout aussi pratique et au moins ils sont ouverts tout le temps. De plus en utilisant ces lanceurs ça ouvre une fenêtre de navigateur supplémentaire au lieu d’un onglet, c’est loin d’être vraiment pratiques.

Deux points sont plus intéressants je trouve : l’affichage des Google docs dans le dash (pour ceux qui l’utilisent ça peut être pratique) et l’intégration dans Shotwell d’une fonctionnalité qui permet d’envoyer plus facilement ses photos sur picassaweb (et Google Plus en même temps)

Tout cela passe par une extension du navigateur donc les notifications ne sont disponibles que si celui-ci est démarré, mais dans ce cas elles  perdent largement de leurs intérêt puisque vous avez les services directement accessible dans un onglet qui se signale quand le contenu a changé. Dans ce contexte m’indiquer le nombre de nouveau tweet alors que j’ai ma page twitter dans l’onglet à coté est peu utile.

Le principe

L’idée de base peut sembler intéressante mais hormis sa réalisation peu attirante elle soulève aussi un problème. On a encore une fois un mécanisme qui participe à la minitelisation d’internet. Ce n’est pas internet avec tout son choix de service que l’on amène sur notre bureau ce sont encore une fois les grands services centralisateurs que l’on nous propose. De plus en faisant le choix de l’extension de navigateur j’ai peur que ce système ne soit pas facilement extensible. J’ai espéré un moment qu’a la manière d’un greasemonkey on puisse ajouter des services via des scripts perso mais je n’ai rien trouvé de tel.

CORRECTION : je viens de tomber sur cette page qui explique comment on peut intégrer n’importe quel site web dans Unity. Ça lève au final pas mal de doutes.

On a donc une idée qui peut sembler séduisante dont la mise en œuvre est loin d’être enthousiasmante et qui n’est pas sans poser des problèmes.

Pour ceux qui voudraient tester il est possible de passer par un ppa pour l’utiliser dans Ubuntu 12.04

sudo add-apt-repository ppa:webapps/preview
sudo apt-get update
sudo apt-get install unity-webapps-preview
sudo apt-get upgrade

Rassurez vous thunderbird n’est pas mort on le met juste dans le coma…

Il y a quelques temps est sorti sur les internets une nouvelle de taille : La fondation Mozilla cesse le développement de nouveautés pour Thunderbird. Elle continuera d’en assurer la maintenance, le suivi de l’intégration du moteur gecko, la correction des failles ainsi que le suivi et l’intégration du code issu de la communauté mais elle ne s’occupera plus de proposer des nouveautés comptant sur la communauté pour cela. Tout cela associé à un discours qui espère nous faire croire que ce n’est pas un enterrement. Non effectivement dans les faits ça n’en est pas un en réalité c’est une mise en comma artificiel ce qui revient plus ou moins au même. Si la fondation Mozilla comme elle l’affirme ne veut pas laisser tomber Thunderbird elle doit assumer le boulot qui va avec.

Un logiciel qui ne propose plus de nouveauté est un logiciel condamné à terme plus ou moins long…

Il est vrai que le secteur des clients mail est beaucoup moins exigent du point de vue nouveauté que ce qu’il peut être demandé à un navigateur web mais le manque de nouveauté ne risque-t-il pas de lasser les utilisateurs? Voir même est-ce que ça ne jetterait pas le doute sur la capacité de la Fondation à faire évoluer ses produits? L’utilisateur qui patiente (parfois depuis longtemps) en attendant telle ou telle innovation précise (une meilleure gestion des mailing-list par exemple) ne risque-t-il pas de penser qu’elle n’arrivera jamais s’il ne voit aucune autre nouveauté arriver?

Certes la MOFO va continuer à assurer la gestion du projet mais croire que la communauté permettra de fournir le boulot nécessaire est, à mon sens, une erreur. Ça n’est pas que je ne fasse pas confiance à la communauté existante (je ne la connais pas du tout en fait) mais j’ai du mal à croire qu’elle puisse avoir le dynamisme nécessaire. Thunderbird n’est malheureusement pas comme Firefox. Son peu de succès médiatique comparé à son frère navigateur se reflète évidemment dans sa communauté.

Honnêtement j’espère qu’ils ont a fait le bon choix et qu’ils arriveront au bout de ce qu’elle veut mais j’ai des doutes. J’ai peur que la mobilisation de la communauté ne soit pas suffisante pour permettre une survie réelle du projet.

À noter d’ailleurs ce billet de Cyrille Borne qui étend ses interrogations à Firefox. Même si je trouve qu’il va un peu loin dans le raisonnement il n’est pas forcément tout à fait faux. La MOFO entérinerait-elle le passage aux webmails ? Si c’est le cas c’est une grave erreur.

Interrogations sur l’utilisation du microbloging

Ami lecteurs je fais faire appel dans ce billet à votre collaboration… Je suis en train de réfléchir à une application (libre bien sur) pour réseau type twitter un peu inhabituelle dans son fonctionnement mais pour ça j’ai besoin de savoir si elle peut coller à des usages ou habitudes autres que les miennes.

D’où quelques questions auxquelles je vous demanderais de répondre dans les commentaires.

J’appellerais le flux de message timeline quelque soit son origine, l’exemple typique est celui d’un flux twitter mais ça peut aussi s’appliquer à identi.ca ou facebook (beurk).

  • Vous suivez votre timeline principalement sur votre ordinateur ou un terminal mobile?
  • Vous la suivez chez vous? au boulot (lycée/école/fac)?
  • Vous suivez votre timeline en permanence ou vous la consultez «en pointillés»
  • Vous ne pouvez pas suivre votre timeline pendant une journée c’est grave, Inconcevable ou simplement gênant?
  • À la fin de cette journée vous vous contentez des nouveaux qui arrivent ou vous essayez de lire tout ce que vous avez raté?
  • Qu’est ce qui vous intéresse le plus dans votre timeline photos, vidéos, liens ou simplement les messages eux-même?

Merci d’avance à ceux qui répondront, je vous donnerai des nouvelle de ce projet bientôt.

La Quadrature du net ou l’ACTA de quoi voulons nous la fin?

La question est simple en fait : De qui voulons nous la fin? Celle de la quadrature du net ou celle de ACTA, LOPPSI ou autres HADOPI? Si vous avez déjà la réponse vous savez ce qu’il faut faire c’est par là que ça se passe : http://soutien.laquadrature.net.

ACTA et consorts

Pour ceux qui hésiteraient je vous passe la nouvelle du jour : Orange confirme la mise en place d’un mécanisme de filtrage conformément à la loi LOPPSI2. Et ça n’est que le début. Voila ce qui a été annoncé il y a quelques jours : le conseil de l’Union Européenne veut faciliter les mesure de blocage de sites internet toujours bien sur sous prétexte de lutte contre la diffusion contenu pédopornographique bien entendu. Alors vous voulez quoi : http://soutien.laquadrature.net

Autre chose, si vous avez suivi un peu les dossiers récemment, ne croyez pas que l’ACTA soit mort. Les commissions qui ont voté pour son rejet n’avaient dans le processus qu’un rôle mineur. La commission INTA (commerce international), celle pleinement en charge d’ACTA, doit voter le 21 juin. Et cela sera suivi par le vote en séance plénière aux alentours du 3 ou 4 juillet. C’est là ou les lobbyistes vont se déchaîner. Je vois le truc gros comme une maison d’une étude quelconque totalement vide de sens mais avec un gros titre dans le genre «Piracy cost jobs» qui va aterrir sur le bureau des députés. Ce n’est donc pas fini. Il faut continuer, il est impératif que les députés entendent un autre sons de cloche que celui des lobbyistes dans les jours qui vont précéder le vote.

Et pourquoi je parlais de fin au début de ce billet? Tout simplement parce que l’on en n’est pas loin : L’ACTA que l’on croyait inévitable il y a quelques années la quadrature (et bien d’autres mais je les connais moins) ont presque réussi à le dégager. Le boulot qui a été fait est énorme mine de rien, un traité international rejeté par la puissance de la mobilisation des citoyens ça n’est pas une petite anecdote. Largement de quoi comprendre pourquoi Internet leur fait peur après tout… Mais ce n’est pas fini pour autant. Il y a encore du boulot pour achever ACTA, mais aussi pour tout ce qui va arriver par la suite. De mémoire je citerais IPRED2 (directive sur le droit d’auteur) ainsi qu’une autre concernant la lutte contre la diffusion en ligne des abus sexuel sur mineurs. Prétexte bien commode pour faire peur et justifier n’importe quoi. Mais on n’est pas loin aussi d’une autre fin qui elle serait bien plus grave :

La fin de la quadrature?

Ben oui faut pas se tromper ; passer des heures entre Paris, Bruxelles et Strasbourg ça coûte cher. Les heures au téléphone avec les députés européens ça coûte cher. Décortiquer les déclarations des uns et des autres pour pouvoir y répondre intelligemment ça demande du temps donc ça coûte cher. Dégonfler les arguments bidons des lobbyistes en tout genre c’est pareil, ça prend du temps et ça coûte cher. Et les compte de la quadrature malheureusement il n’y a pas de grande multinationales pour les remplir et ces comptes se creusent.

Le constat est simple : Avec le fonctionnement actuel le budget tient jusque août. Avec un peu de chance en serrant les budgets (notamment les salaires des permanents) ça peut marcher sur trois pattes jusqu’à la fin de l’année. Encore une fois on n’a jamais été aussi près de gagner et on pourrait perdre dans la dernière ligne droite… Perdre tout ça pour une simple histoire de sous ça ferait quand même sacrément chier.

donc en gros, au cas où tu n’aurais pas compris : Tu me sors ta carte bleue, ton compte paypal, tes bitcoins tout ce que tu veux ou as et tu vas la : http://soutien.laquadrature.net

Bon allez d’accord disons que t’as pas un radis et que tu préfère acheter un kilo de pâtes pour tes gosses, je te comprends les mômes ça passe avant, alors dans ce cas tu prends ton facebook, ton twitter, ton blog, tout ce que tu as sous la main et tu me diffuse ça : http://soutien.laquadrature.net

Et si tu pouvais en plus faire les deux ça serait l’idéal. Ben oui quoi! racontes nous un peu pourquoi tu soutiens la quadrature!

Soutenez La Quadrature du Net contre ACTA et au-delà !

Clavier Typematrix rêve éveillé de bépoéte.

Je ne reviendrais pas sur la disposition de clavier appelé bépo, ce n’est pas la première fois que j’en parle ici. Si vous voulez plus de détails aller voir là : http://www.bepo.fr . Je vais vous parler de l’arme de demain ultime pour bépoéte1 le clavier typematrix Voici ce que donnes la bête une fois recouverte d’une peau en silicone bépo noire.

 

Clavier Typematrix avec une peau bépo

Petit retour sur les différents avantages :

La disposition orthogonale : la disposition des touches en quinconce est une survivance des claviers de machines à écrire que plus rien ne justifie actuellement mais qui reste par la force de l’habitude. la disposition orthogonale est pourtant bien plus pratique, elle correspond bien mieux au capacités des articulations des doigts. Toutes les touches tombent naturellement sous les doigts et il est très facile de s’y habituer. Ça a demandé un peu plus de temps pour les touches à, x et y mais c’est parce que j’avais pris de mauvaises habitudes avec mon clavier azerty bépoisé.

Les touches centrales : Cette organisation peut paraitre surprenante mais elle est, en réalité, terriblement efficace. Les touche «entrée», «del» et «suppr» au milieux sont bien plus facile à trouver et utilisable des deux mains. En même temps ça libère le petit doigt qui bien que étant l’un des moins mobiles se trouvent être celui qui, sur les claviers classiques, doit utiliser le plus grand nombre de touches différentes. C’est, il faut bien l’avouer, un peu déroutant au début mais on s’y fait très vite. J’avoue avoir lancé la calculatrice à chaque fois que je voulais effacer pendant quelques temps mais l’habitude vient. Je me demande me si on ne pourrait pas pousser la logique encore plus loin en coupant la barre d’espace en deux et en glissant une autre touches particulière entre les deux.

Les touche majuscules verticales : alors ça c’est vraiment génial! ces touches sont de ce fait beaucoup plus accessible par le petit doigt et cela rend la frappe tout de suite plus confortable.

L’accessibilité de la rangée supérieur : L’agencement en colonne ainsi que les touches de tailles légèrement plus petite que les claviers classiques (mais sans être gênant pour autant) rendent l’accès à la rangé supérieur du clavier bien plus facile. Nul besoin de forcer ou de bouger la main pour y accéder il suffit juste de déplier les doigts un peu plus pour y accéder. Et je ne parle pas du décalage vers la droite de la touche @… les twitteurs fous apprécieront grandement je vous le garantis.

Le format compact : Certes ça demande un peu plus de temps pour s’y faire, on a l’habitude d’une certaine amplitude de mouvement pour aller chercher les flèches ou autres touches particulières et comme on les utilise moins la prise d’habitude est plus longue, mais on finit rapidement  par apprécier d’avoir la souris à moins de dix centimètres de la main droite et de pouvoir facilement passer de l’un à l’autre.2.

Présentation à plat : Ça risque de perturber vos habitudes mais ce clavier ne dispose pas de pied pour en sur-élever l’arrière. Dans les faits ça n’est absolument pas un problème. D’abord au vu de la taille du clavier ça serait vraiment incongru ; mais surtout cette habitude d’incliner le clavier est une erreur ergonomique monumentale. Elle oblige à casser les poignets là ou passe tout les tendons qui nous permettent de bouger les doigts (canal carpien). À la longue ça crée un risque supplémentaire de fatigue des tendons et augmente le risque de TMS. Pensez-y des maintenant ou quand vos tendons vous le rappelleront il sera trop tard.

Avec quelques détails appréciables en plus :

  • Les touche multimédia gérées nativement sous Ubuntu 12.04
  • Touches dédiées pour les raccourcis clavier d’édition parfaitement gérées elles aussi sous Ubuntu.
  • Et même chose pour les touches d’arrêt et de mise en veille
  • pavé numérique facilement accessible. Oui contrairement à ce que l’on pourrai croire il est même plus facile d’accès puisqu’il n’est pas nécessaire de déplacer la main pour y accéder.

Et bien sur vous avez toujours les avantages inénarrable de la disposition bépo…

Quelques inconvénients?

Remarquez bien que je pose plus la question que je n’y apporte de  réponse. Beaucoup de ces inconvénients viennent à mon sens de nos habitudes. Il ne faut pas confondre ergonomie et confort de l’habitude.

J’avais pris l’habitude d’utiliser les raccourcis Maj+Inser et Alt+Inser au lieu du Ctrl+C et Ctrl+V pas forcément facile à réaliser en bépo. Vu comment on accède à cette touche ici ce n’est évidemment plus utilisable heureusement il existe des touches dédié pour ces raccourcis mais les habitudes ont la vie dures.

Un autre inconvénient est sa (relative) épaisseur. Bien qu’il soit plus fin qu’une grande majorité de clavier disponible sur le marché j’ai eu l’occasion d’en utiliser des plus fins, suffisamment pour permettre de les utiliser avec les poignets reposant sur le bureau. Ici ce n’est plus possible, le clavier est légèrement trop épais pour le faire. J’envisage donc l’achat d’un repose poignet mais en trouver un d’une taille adapté ne va pas être évident je le crains.

Pour l’instant le point auquel j’ai le plus de mal à m’y faire est le positionnement des touches fléchés,  franchement ça pourrait être plus grave…

Le seul petit défaut que j’arrive à trouver est le maque de visibilité des leds de verrouillages (numérique et majuscule) avec une peau noire.

Quelques photos pour la route

Clavier Typematrix nu en disposition qwerty

Clavier typematrix nu.

Clavier typematrix recouvert d'une skin bépo noire.

Le clavier une fois recouvert de la peau bépo noire

Typematrix en bépo avec ma main

Avec une mai au dessus qui vous ayez une idée de la taille.

Partie gauche du clavier

Partie gauche du clavier avec les raccourcis d’édition et les touches « windows »

Photo de la partie droite du clavier

Partie droite du clavier qui fait aussi clavier numérique.


  1. oui je préfère bépoéte à bépoiste ça fait plus poétique justement 

  2. rien que grâce à ça je me sers bien plus de la recherche du dash unity alors que ça m’a toujours gonflé jusqu’à présent 

Webspotting : Adresse inconnu…

Je me suis intéressé ce week-end à Webspotting, un magazine vidéo destiné à présenter des nouvelles du web et de l’Internet… Je ne reviendrais pas sur le contenu que je vous laisse libre de jugerai ni sur le format de la vidéo que je trouve totalement inadapté au web (trouvez moi un lien hypertexte dans une vidéo…), j’aborderais le mode de diffusion de ce magazine.

Ce magazine est ni plus ni moins SAIF (Sans Adresse Internet Fixe). Il est présent sur une multitude de réseau sociaux (Google+, Facebook, twitter principalement), diffusé via Youtube mais si vous cherchez un site web webspotting vous ne trouverez rien… Je voudrais le faire je ne sais même pas vers quelle page faire un lien… C’est une façon de faire qui me surprend. Se placer dans une telle situation de dépendance vis à vis de société commerciale dont rien ne garantit que les intérêts commerciaux coïncideront toujours avec ceux de leurs visiteurs et des fournisseurs de contenu c’est prendre un risque non négligeable…

C’est la grande force de l’Internet : permettre à n’importe qui de diffuser facilement sa propre production sans être dépendant de qui que ce soit… Se placer volontairement dans la situation inverse est une attitude que je n’arrive pas à comprendre surtout que derrière webspotting on trouve quand même Korben qui est loin d’être un manchot de l’Internet.

J’espère que cet exemple n’est pas révélateur d’une tendance plus générale. Certes c’est déjà le cas pour beaucoup de particulier cette évolution vers le minitel mais de ce point du vue la démarche reste plus compréhensible, l’utilisation de ce genre de service apportant une facilité d’usage loin d’être négligeable, mais si on se place dans une démarche moins individuelle et plus «professionnelle» ça le devient beaucoup moins. Si on se veut vraiment producteur de contenu avec la liberté éditoriale qui va avec il faut savoir se rendre autonome.

J’espère juste que dans le cas de webspotting ce n’est que temporaire le temps que le magazine atteigne un certain succès.

Retour sur Ubuntu 11.10

Bon je débarque peut-être après tout le monde mais je préfère prendre le temps d’utiliser quelque chose avant de donner mon avis. J’utilise Ubuntu 11.10 depuis a béta sur un portable de test cela fait donc maintenant suffisamment de temps pour avoir pu me faire une idée. Je tiens à préciser une chose tout de suite, ceux qui me suivent ici ou ailleurs ont compris que je ne supportais pas Unity mais je ne m’étendrais pas sur le sujet ici, il mérite à lui tout seul un autre billet. Ubuntu ne se limite pas à Unity, il y a suffisamment d’autres sujet à aborder pour occuper ce billet.

Du bien

Commençons par les motifs de satisfaction, car il y en a.  D’abord, l’installation est toujours aussi simple et efficace. Un jour j’essaierais de faire faire une installation par un cobaye lambda mais je suis toujours aussi impressionné par la facilité d’usage de l’installeur.

Le choix de Lightdm comme écran de connexion est aussi une bonne idée selon moi. L’aspect visuel est très agréable et son utilisation efficace. L’accès de la session invité des l’invite de connexion la rend plus facile d’accès. et le fait d’avoir un utilisateur déjà sélectionné accélère la connexion puisqu’il suffit d’entrer le mot de passe directement.

Fournir Deja-dup pour les sauvegardes est  une excellente idée. Je l’utilise régulièrement pour faire des sauvegardes sur un disque externe et il se révèle d’une simplicité propre à permettre son usage par le plus grand monde. J’aurai juste apprécié que certain dossier caché soit déjà dans la liste des dossiers à ignorer (le .cache notamment) mais bon, je pinaille. C’est d’ailleurs de manière générale une application à conseiller pour mettre en place facilement une politique de sauvegarde.

Une petite amélioration à signaler qui peut passer pour un détail mais qui est propre à faciliter l’usage d’Ubuntu par le grand public c’est la demande de confirmation à l’usage de la commande « add-apt-repository ». Elle permet d’éviter l’ajout par erreur de dépôts inexistant du à une faute de frappe. Détail simple mais qui, encore une fois, facilite la vie des utilisateurs moins expérimenté.

Je vous passe la litanie des modification internes auxquels pour lesquels vous avez déjà eu droit à de nombreux articles un peu partout sur le web. De tout cela je ne retiendrais qu’une chose : ça fonctionne sans problème particulier.

La nouvelle version de la logithèque est aussi en progrès, je n’en suis pas un grand utilisateur, préférant de loin synaptic, mais elle remplit plutôt assez bien son rôle. Seul reproche c’est le manque de visibilité des licences libres ou propriétaire. L’information y est; mais je trouve qu’elle pourrait être plus visible.

Et du moins bien

Hormis Unity une seule chose me fâche vraiment dans cette version d’Ubuntu et c’est un gros méchant bug. Il est lié à l’utilisation du chiffrement du dossier personnel. Quand vous activez cette option à l’installation le système chiffre aussi la partition swap. C’est assez logique car cela permet de protéger aussi les données personnelles qui peuvent se trouver dessus notamment si utiliser l’hibernation. Malheureusement l’activation de cette fonctionnalité empêche le montage de la partition de swap, plutôt gênant notamment sur un portable or c’est justement avec les portables que cette fonction est la plus importantes. Je ne sais pas si c’est un problème particulier lié à mon matériel ou pas j’avoue ne pas avoir pu me pencher dessus ni savoir vraiment dans quelle direction cherché. Si quelqu’un a des info la dessus je suis preneur.

Un autre problème mais qui ne me parait pas être spécifique à Ubuntu c’est la gestion de l’autonomie. L’estimation de l’autonomie de la batterie tend vers le n’importe quoi et déclenche des mises en hibernation ou des alertes un peu n’importe quand. Il se met à hurler d’un coup que je n’ai plus que quelques minutes d’autonomie alors que ma batterie et à 40%. Si je débranche mon chargeur en cour d’utilisation il hurle comme quoi la charge n’est pas suffisante et déclenche l’hibernation etc. etc. Plutôt emmerdant et c’est loin d’être rassurant pour un utilisateur moyen.

Je trouve aussi toujours énervant le démarrage automatique du gestionnaire de mise à jour, certes ce n’est pas nouveau mais jusqu’à présent il y avait des moyens de contournement mais malheureusement ils ne semblent plus fonctionner. Je comprends que les développeurs aient voulu attirer l’attention des utilisateurs novices vers la nécessité de faire les mises à jour mais ne pas offrir d’autres solution pour les utilisateurs expérimenté est plus gênant.

Du coté de gwibber l’application de micro-blogging, il progresse1 mais c’est loin d’être suffisant. Il ne permet plus d’afficher séparément les flux des différents comptes et ne permet toujours pas l’affichage des conversations. Pour moi ce sont deux fonctionnalités que je trouve indispensable.

En conclusion

Bon comme cela à première vue le tableau paraît bien sombre mais il ne faut pas oublier que j’ai mis en avant des points particulier, comme d’habitude on parle plus des trains qui arrivent en retard que des trains qui arrivent à l’heure. Une fois les critiques mises à part il ne faut pas oublier qu’Ubuntu reste à la base une distribution particulièrement performante et facile à utiliser. Beaucoup de choses fonctionnent correctement «out of the box ». Globalement parlant votre Ubuntu vous l’installez et ça marche point final et c’est agréable. Certes tout n’est pas parfait mais c’est loin d’en empêcher l’usage au quotidien, la preuve je m’en sers encore, certes je n’ai pas gardé Unity mais Ubuntu ne se limite pas à Unity. Quand à développer ce que je reproche à Unity ce sera pour un prochain billet.


  1. et heureusement vu d’où il vient je ne vois pas comment il aurait pu faire autrement 

Publier des liens sur identi.ca et Google+ directement à partir de Google Reader

Une des fonctionnalités pratique de Google Reader est de permettre de facilement publier des liens vers les articles que vous appréciez sur une multitude de services web en tout genre. L’onglet « Envoyer à » des options permet de choisir quels services vous voulez faire apparaître dans le menu envoyer à en bas de chaque article mais identi.ca et Google+ ne figurent pas dans les choix possibles. Heureusement il existe un moyen simple d’ajouter des des services personnalisé, le tout est de connaître les urls à utiliser.

Dans cet onglet « Envoyer à »  cliquez sur le lien « Créer un lien personnalisé » en bas de la page. Cela fait apparaître trois zone de saisie pour pouvoir entrer le nom du service, l’url à utiliser pour publier le lien et l’url de l’icône du service.

Pour publier sur identi.ca utilisez l’url : http://identi.ca//index.php?action=newnotice&status_textarea=${title} from ${source} (${url}) et http://identi.ca/favicon.ico comme url de l’icône.

Pour publier sur Google+ il faut utiliser : https://plusone.google.com/_/+1/confirm?hl=fr&url=${url} et https://ssl.gstatic.com/s2/oz/images/favicon.ico

Les éléments ${xx} seront remplacé par l’élément correspondant de chaque article.

Voila une petite astuce bien pratique à connaître.

Bien sur si vous connaissez d’autres services à ajouter n’hésitez pas à les signaler en commentaires.

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