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Suggestion de quelques PPA

L’un des avantages de la distribution Gnu/Linux Ubuntu est l’existence de PPA qui permettent d’ajouter facilement des dépôts contenant des versions plus à jour des logiciels ou d’autres logiciels non présent dans les dépôts existant.

Voici quelques PPA que j’utilise et pourquoi :

Comment ajouter ces dépôts à votre système :C’est très simple vous vous rendez sur la page que j’indique dans le paragraphe « Adding this PPA to your system » vous repérez son l’adresse exact indiqué en gras (du style ppa:blabla/truc) et vous l’utilisez dans la commande suivante :

sudo add-apt-repository ppa:blabla/truc

ensuit mettez à jour la liste de paquets et installez les paquets voulu comme vous procédez habituellement. Pour ceux qui préfèrent la méthode graphique vous pouvez aussi ajouter directement l’adresse du PPA dans la boite de dialogue de synaptic là où il demande « la ligne APT »

Précautions d’usage : Je tiens à préciser qu’il vaut mieux faire attention aux PPA que vous utilisez. Je n’utilise que des PPA recommandé par des sources reconnues et/ou des dépôt adossés à un projet (comme le dépôt claws-mail par exemple). En général ça me permet d’avoir des versions récentes de logiciel sans pour autant me retrouver avec des applis totalement instables.

Et vous vous recommanderiez lesquels?

Correction : Mes plus plates excuses j’avais fait l’énorme erreur en ces temps de sortie de Firefox 4 de vous indiquer les PPA firefox-stable et firefox-next.

 

La nouvelle interface de Firefox 4

La sortie de Firefox 4 approche et cela fait maintenant plusieurs mois que j’utilise la bêta  il est donc temps de faire un état des lieux de son interface qui présente un nombre de nouveautés non négligeable. J’ai laissé la nouvelle interface dans sa configuration par défaut afin de tester ce que les utilisateurs auront par défaut et ce pendant plusieurs mois1 afin de prendre le temps de changer mes habitudes pour ne pas confondre ergonomie et confort de l’habitude.

Pour résumer : J’aime pas du tout

Autant le dire tout de suite je suis loin d’être emballé par cette nouvelle interface. J’ai personnellement suffisamment d’expérience pour faire avec si je n’avais pas le choix mais je crains que l’utilisateur lambda lui ait beaucoup de mal à s’y faire. En fait j’ai le sentiment d’une interface trop réfléchie et pensée qui de ce fait oublie complètement le coté pratique et la simplicité d’usage.

La disparition de la barre d’état fait que vous n’avez plus d’information sur l’avancement de vos téléchargement et oblige donc à utiliser systématique la fenêtre de téléchargement je ne vois pas ce que l’on peut trouver de plus simple dans le fait d’avoir une fenêtre supplémentaire pour avoir une simple indication de progression…

L’organisation de la barre d’outil est l’illustration parfaite de ce que j’exposais en introduction : Les boutons Rafraichir/Arrêter fusionné avec l’extrémité droite de la barre d’adresse ça peut paraître plus intelligent, logique et réfléchi mais en fait à l’usage ça se révèle tout sauf pratique, malgré plusieurs mois d’utilisation impossible de faire en sorte que ces boutons tombent facilement « Sous la souris ». De même pour le bouton « Accueil » positionné à l’extrème droite, j’ai passé mon temps à le chercher… Le problème est que je n’ai pas vraiment d’explication à cela, ce n’est pas non plus quelque chose que l’on peut expliquer et argumenter car c’est en fait une question de ressenti.  Sachant que ce ressenti est souvent une question d’habitude j’ai tenu à tester pendant plusieurs mois mais non rien à faire. C’est peut-être due à l’habitude de lire de gauche à droite qui fait que l’on a tendance à aller chercher les boutons vers le coté gauche de la barre d’outils. je n’en ai vraiment aucune idée et ne je suis incapable de donner une explication rationnelle. Ceci explique peut-être cela d’ailleurs, peut-être qu’en terme d’usage tout n’est pas forcément à rationaliser. C’est d’autant plus difficile à explique que je me suis assez bien fait à la position du menu marques-pages à droite de la barre personnelle.

Le menu des marque-pages justement, autant j’aime bien son positionnement tout à droite de la barre personnelle2 autant je trouve qu’il y a trop d’élément « Technique » dans le haut du menu avant d’arriver aux marque-pages proprement dit. Les regrouper dans un ou deux sous menu aurait été judicieux à mon sens. J’ai partiellement résolu le problème en regroupant les deux éléments « Étiquettes récentes » et « Marqués récemment » dans un sous menu « récent » mais ce n’est pas suffisant à mon goût. Ceci dit ce n’est pas non plus une catastrophe.

Quand au nouveau menu lui il me fait carrément peur, non pas pour moi3 , mais pour l’utilisateur moyen ça risque d’être une autre histoire. Franchement vous voulez expliquer à quelqu’un qui fait à peine la différence entre le bouton démarrer de Windows et le logo de la marque de son écran en bas à gauche4 qu’il faut aller cliquer sur la petite flèche pour accéder au sous menu et que si l’on clique sur le texte ça déclenche autre chose? Franchement je souhaite bon courage aux gars qui font du support utilisateur dans les entreprise qui ont déployé Firefox. Accrochez vous les gars… De plus je ne sais pas comment ça fonctionne sous Windows mais pour la version Gnu/Linux si vous remettez les onglets en dessous de la barre d’adresse le menu suit, bon en même temps c’est . Autre incongruité de ce menu c’est la fonction de zoom qui disparait mais seulement du menu, chez mozilla ils ont inventé la fonctionnalité qui n’existe que par les raccourcis claviers, niveau ergonomie et simplicité d’utilisation on fait mieux, surtout que forcément la possibilité de ne zoomer que le texte a disparue avec.

Supposition et discussion sur le pourquoi du comment de la refonte de l’interface et de son inutilité.

Il ne sert a rien de se le cacher la nouvelle interface de Firefox est directement une réponse à Google qui commence à prendre des parts de marché significative avec son navigateur Chromium. Jusqu’à présent les gens laissaient tomber Internet Explorer pour passer à Firefox mais maintenant ils se dirigent plus facilement vers le Spy-Navigateur de Google. Google  et son aura ont réussi à persuader bon nombre d’utilisateur qu’il fallait totalement revoir l’interface de nos navigateurs soit disant pour gagner de la place pour une meilleur « expérience utilisateur ». C’est surtout un argument marketing parfaitement rodée qui consiste à camoufler l’absence de vrai nouveauté sous une nouvelle interface, Tactique que Microsoft maitrise parfaitement depuis des années avec sa suite bureautique Office. Google n’a fait que reprendre les leçons du maitre es innovations bidonné. Il est dommage que la fondation Mozilla se laisse entrainer sur ce terrain là plutôt que de proposer ses propres solutions et de mettre en avant les réelles avancées de son navigateur. Tenter d’entrer en compétition avec Google sur le terrain du markéting est un jeu dangereux pour la fondation Mozilla qui n’a pas les mêmes moyens. Se différencier des autres a été la voie gagnante depuis le début je ne vois pas l’intérêt de la quitter.

Surtout que le problème du manque de place est un faux problème. Pourquoi aurait-on besoin de gagner de la place à l’écran alors que les diagonales des écrans sont de plus en plus grandes? D’où ça vient cette idée?  Quelqu’un parmi vous a-t-il déjà entendu beaucoup d’utilisateur se plaindre de problème d’affichage de ses sites web favori par manque de place5 ? Personnellement non. Je pense que s’il y a un problème d’affichage des contenus web c’est du à la difficulté de les afficher correctement sur les écrans larges que les fabricants d’écrans ont fini par imposer. Je m’explique :

Le web est, et restera encore très longtemps, un média écrit. La multiplication des vidéos n’y changera rien6 , tant que Google sera sourd et aveugle le seul contenu indéxable (donc réellement existant) sur le web sera le texte. Or l’écrit s’adapte très mal aux formats larges. Ce n’est pas pour rien si les livres sont plus haut que larges depuis plusieurs siècles et que les articles des journaux sont écrit en colonnes. La solution serait pour le web de faire la même chose mais il n’existe toujours pas de solution viable pour afficher correctement du contenu sur plusieurs colonnes. Pour faire de la mise en page globale d’un site ça existe mais pour vraiment formater un texte long sur plusieurs colonnes etde manière dynamique en fonction de la taille de l’écran du visiteur  il n’y a rien. Essayer de grappiller quelques pixels en hauteurs pour compenser n’est au mieux qu’une mauvaise solution. De plus je suis persuadé que ça pourrait être très utile pour l’affichage sur les netbooks et les smartphones.

En conclusion

Attention ne prenez pas le contenu de cette article pour une volonté de descendre le boulot de la Fondation Mozilla. C’est avec un vrai arrière goût que je l’ai écrit. Sur le plan des fonctionnalités j’apprécie énormément Firefox il est, et restera encore longtemps, à mon avis, le meilleur navigateur disponible actuellement. Les critiques qui peuvent être faites sur l’interface ne doivent pas prendre le pas sur les indéniable qualité technique du logiciel, d’autant plus qu’il est tout à fait possible de revenir à l’interface classique ce que je me suis empressé de faire.

À voir plus tard.

Lorsque la version finale sortira je mettrais à jour le PC de mes filles de 11 ans, inutile de vous dire que je guetterais avec attention leurs réactions. Les réactions des enfants (moins formatés que nous par des habitudes) peuvent être de bons indicateurs pour savoir si une interface est intuitive ou non. Il se peut que je reviendrais sur mes propos à ce moment là mais j’en doute.


  1. depuis la sortie de la première bêta en fait 

  2. disposition qui existait déjà du temps de Netscape Cumunicator se je ne me trompes pas 

  3. pour tout dire je m’en sors très bien merci 

  4. ne rigolez pas c’est du vécu 

  5. hors utilisateur de notebook j’entends 

  6. d’autant plus que le ratio poids/utilité est clairement à l’avantage de l’écrit 

Unity dans Ubuntu 11.04 : Essayons de réflechir sans troller.

L’annonce de Mark Shuttleworth à propos de l’utilisation de Unity comme interface principale pour la version 11.04 d’Ubuntu a déclenché une vague de troll en tout genre dans l’univers Ubuntu ce qui a laissé peu de place à la réflexion et l’analyse.

Essayons de réfléchir un peu avant de se faire une opinion ça nous évitera la multiplication inutiles des copains d’Hébus.

Premier point : Qu’est ce que Unity et à quoi sert-il?
Unity ne remplacera pas Gnome mais uniquement Gnome-shell c’est à dire certain composant constituant uniquement l’interface graphique de Gnome.  Limiter Gnome à son interface est un raccourcis qui frise l’insulte pour bon nombre des développeurs qui contribuent à ce projet. Tout le reste de Gnome continuera à être présent sur Ubuntu et ce n’est pas rien, cela intègre un nombre non négligeable de librairies et d’application. Dire que Ubuntu tourne le dos à Gnome est donc totalement faux.
Deuxième Point : Pourquoi rejeter Gnome-shell?
Donc Mark Shuttleworth, en fait, ne veut pas de Gnome-shell. Interface prévue pour Gnome3 qui se veut changer radicalement l’usage de Gnome. Bon pourquoi pas… Le problème est que Gnome-Shell a été lancé en réaction à la sortie de KDE4 qui apportait un réel changement à par rapport à KDE3 ce qui a lancé une vague de réaction dans le style «Regardez KDE ils ont lancé plein de nouveauté de la mort qui tue et les développeurs de Gnome ils ne proposent toujours rien qu’est ce qu’ils foutent ces fainéants?» Le résultat un projet qui part sans savoir à quoi il sert ni ou il va, en général ça ne mène pas loin. Je ne pense pas que ceux qui critique le choix d’Unity ait vraiment testé Gnome-Shell. Honnêtement même si je pense que c’est une interface qui contient de bonnes idées je ne pense pas qu’elle soit vraiment utilisable par le grand public, or c’est quand même la cible d’Ubuntu. Franchement j’imagine très bien la réaction du windowsien migrateur face à Gnome-Shell avec la main sur la souris : «Elle est où la barre des tâches?» «Et mes programmes ? ils sont où?» Certes il est facile de les trouver mais ça ne tombe pas sous la main tout seul contrairement à ce que l’on peut penser… Il ne faut pas oublier que beaucoup d’utilisateur capable de faire preuve d’une vivacité d’esprit par ailleurs sont complétement bloqué face à un ordinateur. C’est un mécanisme très étrange et difficilement compréhensible le l’avoue mais ça existe, c’est comme l’ail pour les vampires on ne sait pas pourquoi c’est comme ça mais c’est le cas. Personnellement je trouve Gnome-Shell hyper efficace mais à condition de t’en servir au clavier, le coup de l’interface graphique à utiliser au clavier franchement ça va être dur à faire avaler à beaucoup. De plus j’ai eu souvent l’occasion de lire que les développeurs de Gnome-Shell étaient assez fermé aux contribution extérieurs en terme de conception de l’interface. Mark Shuttleworth voulant justement bousculer les choses du point de vue de l’interface la scission était peut-être finalement difficilement évitable.
Troisième point : Prendre l’Unity actuelle comme référence n’a pas de sens.
Pour évaluer l’intérêt de Unity pour le desktop tout le monde se base sur la version actuelle utilisé dans la version pour Notebook d’Ubuntu. Or en fouillant un peu on comprends vite que la version desktop ne sera pas la même, certain composant et principes de base vont rester bien sur mais pas tous. Il faut bien comprendre que l’un des critères important dans la conception de la version actuelle, à savoir la faible taille des écrans de notebook, n’existe plus pour la version desktop. Il ne faut pas se tromper ça fait une différence énormes en termes de cahier des charges. De la à se dire que la version finale comportera de grandes différences il n’y a pas un grand pas à faire. Le fait est que l’on a très peu d’information la dessus c’est vrai et c’est probablement le plus regrettable dans l’affaire.
Quatrième point : Posons les questions au lieu de troller ça permettra d’avancer.
On peut résumer tout cela assez simplement en fait : Unity-desktop sera une nouvelle interface dont on ne connait que peu de chose qui remplacera une autre nouvelle interface dont le peu que l’on sait c’est qu’elle sera difficilement exploitable par le grand public. C’est plutôt assez peu pour se faire une opinion ferme sur le sujet et clouer MS au pilori non? Certes cela soulève beaucoup de question, mais tout le monde trolle et personnes ne les pose. Par exemple Unity-desktop utilisera compiz, pourquoi pas, mais dans ce cas quid des problèmes de performance de compiz avec les pilotes libres? Personnellement quand j’active Compiz avec ma radeon 9200 au bout d’un moment ma machine se met à swapper comme une folle. comment je fais avec unity? C’est à cela que j’aimerais avoir des réponse pas besoin d’une foule qui hurle soit à l’abomination soit au génie. Les gens qui réfléchissent avanceront toujours plus que ceux qui hurlent…
Cinquième point : vous pourrez toujours virer Unity.
C’est à croire que même les Linuxiens avertis continuent à penser comme s’ils étaient encore sous Windows. Hé les mecs faut vous réveiller, vous êtes sous Gnu/Linux, un système totalement modulaire, composé d’une multitude de brique en tout genre que vous pouvez aisément remplacer par un autre. Ce n’est pas parce que l’éditeur de votre distribution fait des choix que vous êtes obligé de les suivre. Vous n’êtes plus sous Windows… Vous ne voulez pas de Unity-desktop, dans ce cas vous installerez gnome-shell et puis c’est tout. Et Mark Shuttleworth n’est pas idiot, s’il se rend compte qu’une majorité des utilisateur vire Unity il fera marche arrière, c’est tout. C’est ce qui fait la puissance du logiciel libre, utilisons là au lieu de troller.

Que conclure de tout ça : Je pense que le plus urgent est d’attendre. Attendre en essayant d’en savoir plus dans un premier temps puis essayer de participer de manière constructive au sujet. Pas forcément besoin d’être développeur pour contribuer au libre : En voila un très bon moyen. Au moins ça obligera les trolleurs en tout genre à réfléchir à une argumentation ça nous changer.

Mes impressions sur trois filtres anti-spam.

Comme tout le monde j’ai les boites mails envahies par le spam, Heureusement dans le monde Gnu/Linux les distributions fournissent toutes des filtres anti-spam facilement installables (quand il n’y en a pas un déjà installé par défaut). J’en ai testé plusieurs le temps de trouver celui qui me convienne voici un petit retour d’expérience.

J’en ai testé trois : spamassassin, bogofilter et bsfilter. Attention ce ne sont pas des tests académiques c’est une évaluation suite à un usage quotidien, j’ai fait en sorte de les utiliser suffisamment longtemps pour que l’apprentissage soit le plus efficaces possible (c’est à dire jusqu’à ce que je ne remarque plus d’améliorations). Je les ai utilisé avec claws-mail qui dispose de plugin pour chacun d’entre eux ce qui en facilite leur usage. Attention ce n’est qu’une évaluation dans le cadre d’une utilisation desktop, pas du tout dans un contexte serveur, les critères seraient dans ce cas radicalement différent.

Au final je dirai que le plus efficace est spamassassin l’apprentissage est rapide le filtrage est très efficaces avec peu de faux positifs et dans les quelques cas ou c’est arrivé le simple fait de lui avoir précisé une fois que le message n’était pas un spam a suffi pour éviter la répétition de l’erreur. Il y a aussi régulièrement des spams non détecté mais c’est assez inévitable malheureusement et ils sont peu nombreux. S’il est efficace il souffre par contre de deux défauts : En premier il faut aller changer une option dans un fichier de configuration pour qu’il soit activé… Je trouve la démarche un peu bizarre si on l’installe c’est que l’on veut l’utiliser pourquoi dans ce cas devoir l’activer ailleurs? De plus ce n’est pas vraiment user-friendly notamment pour les débutants.1 Le deuxième défaut c’est sa lourdeur, à moins que ce ne soit du au plugin mais claws-mail pédalait complétement dans la choucroute pendant le filtrage des messages, une horreur pour peu que vous utilisiez l’IMAP.

À l’extrême opposé vous avez bogofilter, pas de problème de configuration, apprentissage là aussi très rapide, super léger avec impact quasi nul à l’utilisation mais ceci entrainant peut-être cela bien moins performant. Très peu de faux positifs mais pas mal de spam non détecté.

Au milieu du gué on trouve bsfilter il est plutôt assez efficace, ne pose pas de problèmes de configuration et même s’il est moins discret que bogofilter il n’a pas la lourdeur d’un spamassassin. C’est à mon avis le compromis idéal si votre PC n’est pas un foudre de guerre. Le plus surprenant c’est que ce filtre semble d’origine japonaise est optimisé pour le filtrage de mail utilisant les caractères japonais mais cela ne l’empêche pas d’être efficace avec le vocabulaire et l’alphabet latin.

Pour conclure je dirais que si vous disposez d’une machine suffisamment performante spamassassin est à conseiller, de même dans le cadre d’une utilisation serveur car il me semble plus fait pour mais ce n’est qu’une impression je n’ai pas creusé ce point la n’en ayant pas l’utilité. Mais si spamassassin est trop lourd pour vous bsfilter est certainement la meilleure alternative.


  1. ça peut s’expliquer par sa vocation plus ciblé serveur peut-être 

Menu Gnome : Quelques alternatives au menu par défaut

L’un des rôles principaux d’un gestionnaire de bureau comme l’est gnome c’est de nous proposer un menu pour accéder aux applications, documents et outils divers. À ce titre gnome dans sa configuration par défaut fournit la barre de menu que nous connaissons bien proposant les trois menus : «Applications», «Raccourcis» et «système». Mais ce n’est pas le seul choix possible, il existe des alternatives dont je vous propose de faire le tour ici.

Le menu principal Gnome

Ce menu reste assez peu utilisé mais il n’en présente pas moins quelques avantages. Il regroupe en fait la barre de menu traditionnelle dans un seul et unique menu… Prenez votre menu «Applications» ajoutez-y à la fin un séparateur, un sous menu «Raccourcis» et un sous-menu «Système» et vous y êtes… Solution simple et efficace, méthode gnome tout craché. C’est une solution que est intéressante pour ceux qui ne veulent utiliser qu’un seul panneau sur leur bureau car elle permet de tout avoir dans un seul élément qui prend peu de place sur le panneau, un seul icône suffit. Les utilisateurs de notebook apprécieront les fans de personnalisation avancé passeront leur chemin.

Menu principal de gnome

Le menu principal de Gnome

Et, il ne faut pas l’oublier, c’est, avec la barre de menu par défaut, la solution la plus réactive et légère.

Le menu «Mint»

Il s’agit du menu disponible dans la distribution LinuxMint. Si je ne me trompe c’est une version modifié du «menu principal» fourni avec SuseLinux. Il regroupe tout les éléments dans une seul fenêtre composé de trois panneaux. Un qui regroupe Les raccourcis et l’accès à différents éléments du systéme, un autre qui regroupe l’accès aux applications où l’on peut basculer entre un affichage des applications favorites et l’affichage de toutes les applications organisé de la même manière que dans le menu gnome traditionnel. Le troisième panneau affiche la liste des derniers fichiers ouverts.

MintMenu en mode Applications favorites

Le Menu Mint affichant les applications favorites

Capture du Menu Mint en mode «Applications»

Le menu Mint en mode Applications

Ces différents éléments sont disponibles via un système de plugin ce qui permet de n’afficher que les éléments que vous utilisez vraiment, chacun d’eux étant aisément configurable. Les développeurs ont su éviter l’écueil de la multiplication des options piège dans lequel bon nombre d’application de personnalisation du bureau tombe à pied joints (cf. les options de cairo-dock totalement inutilisable) Ce menu ne présente pas de gros défaut de mon point de vue. Si ce n’est l’inconvénient lié aux principes même de ces menus : L’affichage dans des dimensions fixes. Regrouper tout les éléments dans un seul affichage impose de fixer la taille de la fenêtre ce qui est un peu gênant il faut bien l’admettre quand on affiche toutes les applications. Un ascenseur est alors affiché. Personnellement cela ne me gêne vraiment que pour accéder aux menus «Administration» et «Préférences» pour les autres l’affichage des favoris me suffit la majorité du temps; mais il est vrai que c’est un point qui peut rebuter beaucoup d’utilisateur. Or il est difficile d’y échapper des que l’on veut utiliser ces menus avancés. À noter que dans l’affichage «Applications» la sélection de la catégorie se fait au survol de celle-ci ce qui permet de se rapprocher du comportement d’un menu classique et évite un clic superflu. Option que l’on peut qui plus est désactiver dans les préférences de l’application.

Gnomenu

Gnomenu est un autre menu avancé plus ou moins inspiré dans son organisation de ce qui a été fait pour le menu de KDE 4. Comme le précédent il regroupe l’ensemble des éléments dans une seule fenêtre en regroupant les différents éléments dans des onglets. Typiquement on a les onglets «Favoris», «Applications», «Ordinateur», «Fichiers récent».Certains thèmes proposant un panneau supplémentaire regroupant ou non les commandes d’extinction et/ou certaines applications d’administration. On touche là le principal défaut de ce menu : La confusion entre l’organisation du menu et son apparence. Le thème choisit impose tout : Les éléments affichés et l’apparence du menu. Si vous voulez retrouver facilement l’accès à synaptic par exemple mais que l’apparence des thèmes qui vous le proposent ne vous plaisent pas et bien tant pis pour vous. De plus ces thèmes sont totalement indépendant de celui de votre bureau, pour l’homogénéité on ira voir ailleurs. Par contre certains thèmes permettent l’accès aux marques-pages de Firefox. C’est une excellente idée mais je n’ai aucune idée de la façon dont il gère la présence de plusieurs profils Firefox ainsi que de plusieurs versions. Quelles sont les favoris affiché mystère. De même l’affichage est fait en vrac sans les dossiers et la barre de recherche n’est pas utilisable ici… Dommage, l’idée est bonne mais pas complète, gageons qu’à l’avenir cela va s’améliorer. Autre défaut : pour accéder aux applications d’une catégorie, il faut cliquer sur la catégorie et la liste s’affiche au même endroit ce qui implique que l’on reclique encore pour retrouver la liste. Certes une fois les applications courantes configurées dans les favoris cela devient moins gênant mais personnellement je ne suis pas fan de ce système. A contrario cela permet d’avoir un menu qui prend moins de place sur ce point c’est vraiment une question de préférence personnel. Autre point que m’énerve c’est la nécessité de redémarrer l’applet des que l’on change quelques choses dans les préférences, ce qui nous donne droit à chaque fois à un message de gnome-panel disant que l’applet s’est fermé et nous demandant si on veut le recharger. De plus l’application des préférences ne se fait qu’en refermant l’a boite de dialogue faisant totalement fi des recommandations d’usage des applications gnome…

Unity

Unity est l’interface proposé par canonical pour la version netbook d’Ubuntu. Bien qu’elle ne soit pas forcément prévue pour rien ne l’empêche de l’utiliser sur un ordinateur de bureau. Autant le dire tout de suite les conditions de tests était loin d’être optimales : Unity est prévue pour les écrans larges alors que j’utilise un écran 4/3,1 et Unity n’a pas bien fonctionné sur ma machine, je soupçonne la carte graphique assez ancienne de poser des problèmes à mutter même si ce n’est pas certain. Bon autant être clair Unity sur un PC de bureau n’a aucune utilité… même si pour une fois une application pense à exploiter la largeur que le marketing des fabricants d’écrans nous pousse à accepter; l’apport en terme d’ergonomie a peu d’intérêt sur un PC du bureau dont l’écran est suffisamment grand. En plus le projet est jeune est peut encore être grandement amélioré. Dans le cadre d’un netbook elle peut être intéressante mais je me ferais un avis définitif quand j’aurais l’occasion de l’utiliser dessus. Il y a par contre deux gros défaut à cette interface : Les applications Système apparaissent toutes ensemble, il n’y a plus de séparation préférences/administration. C’est dommage, c’est un point de facilité que je met souvent en avant auprès de ceux qui découvrent Ubuntu : «Là ce sont tes préférences à toi, tu peux bidouiller ça ne cassera rien d’irrémédiable mais là c’est pour l’administration, on te demande ton mot de passe, il faut faire plus attention» Ça a le mérite de la clarté.C’est le même reproche que je fais au gnome-control-center. On retrouve le même problème que le panneau de configuration de Windows (Ouuuh le gros troll ;) ) Autre défaut, en haut de la fenêtre apparait les différentes catégories du menu mais seules les catégories par défaut sont présentes… Je ne sais pas si c’est un bug ou un choix volontaire mais si c’est un choix c’est un bug… Ce qui fait que les applications qui sont dans d’autres catégories (Programmation dans mon cas) n’apparaissent que si vous faites une recherche? Franchement plutôt incongru comme choix Surtout qu’il n’y a pas de gestion d’applications favorites c’est dommage ça résoudrait je pense pas mal de difficulté d’usage, même celles liées au cas particulier du netbook.

Cardapio

Cardapio se présente à l’affichage sous la forme d’un menu sur deux colonnes. La partie gauche regroupe les catégories et la partie droite affiche ce qui correspond à la catégorie sélectionné. C’est assez simple, l’astuce étant d’ajouter des éléments particulier en tant que catégories. Les raccourcis de Nautilus ou les documents récents apparaissant dans une catégorie supplémentaire par exemple.

Capture du menu Cardapio

Cardapion affichant les applications

À noter que la sélection de la catégorie peut se faire au choix au survol ou au clic tout dépend de ce que vous avez indiqué dans les options. Là aussi les options restent simple et compréhensible. La deuxième partie de la colonne de gauche regroupe quelques éléments particulier dont un nommé «centre de contrôle» qui permet de remplacer les catégories du menu par les catégories du gnome-control-center. L’idée n’est pas mauvaise et plutôt original sauf que encore une fois on perd la distinction préférence/administration qui me parait bien plus judicieuse que le tri par catégorie. La grande spécificité de Cardapio réside dans son système de recherche qui est redoutable et justifierai presque son utilisation à lui tout seul. Grâce à un mécanisme de greffon dont une bonne part fourni par la communauté d’utilisateur la recherche se fera non seulement parmi les éléments du menu mais aussi dans :

  • Les applications installés.
  • Les documents indexé par tracker (si celui-ci est installé)
  • Google
  • Les commandes disponible
  • Les notes Tomboy
  • Les vidéos YouTube
  • Les documents récents
  • et bien d’autres…

Une multitude de greffons en tout genre sont fournis par la communauté d’utilisateur ce qui ouvre des perspectives d’utilisation assez sensationnelles. et le résultat s’intègre directement dans le menu avec comme catégorie les différentes origines de ce qui a été trouvé

Cardapion affichant le résultat d'une recherche

Résultat de la recherche de «mon» dans Cardapio

Ce système est assez bluffant je dois bien le reconnaitre

Le menu idéal :

Allez amusons nous maintenant à faire un peu de prospective. Quel serait le menu idéal? moi je propose

  • un affichage dynamique plus proche d’un menu traditionnel.
  • Une gestion de favoris comme le propose MintMenu
  • Accès aux marque-pages du navigateur web (Firefox mais aussi les autres après tout) comme on peut le trouver dans gnomenu
  • un mécanisme de recherche équivalant à celui de Cardapio

Bon il est vrai que le premier point semble à première vue assez incompatible avec les suivants mais bon on peu toujours rêver.Quand à conseiller l’un plutôt que l’autre je ne m’y risquerais pas tout cela relève quand même beaucoup de la préférence personnelle. Je vous encouragerais plutôt à les tester vous-même.

Pour pouvoir les installer sur Ubuntu

Hormis Unity ces menus ne sont pas disponible par défaut dans les dépôts Ubuntu mais ils le sont tous via des ppa.

Pour le MintMenu ajouter ce ppa : ppa:webupd8team/mintmenu
Pour gnomenu ajouter le ppa : ppa:gnomenu-team/ppa
pour Cardapio ajouter le ppa ppa:cardapio-team/unstable

Maintenant à vous de tester et si vous en connaissez d’autres n’hésitez pas à en parler.


  1. Je suis totalement allergique à ces écrans large absolument pas prévue pour un usage informatique d’un ordinateur, un comble quand même 

Retrouver Pino et Twitter dans Ubuntu 10.10

Cumul de deux problèmes cette semaine : Pino l’excellent client pour twitter et identi.ca n’arrivait plus à se connecter à twitter et en plus il n’existe pas de version disponible dans son ppa pour Ubuntu maverick que j’utilise depuis que la béta est sortie.

J’ai essayé de réutiliser gwibber mais franchement c’est une horreur ce soft. Il s’est bien amélioré par rapport à la version disponible sous Lucid je dois bien le reconnaître mais ça ne le rend pas pour autant utilisable au quotidien à mon goût.

Donc d’abord trouver comme permettra à Pino de se connecter à Twitter : La solution est d’ utiliser supertweet. Vous trouverez là : les explications pour l’utiliser

Mais pour avoir un Pino qui tourne sous Ubuntu Maverick il va falloir se lancer dans une compilation manuelle après avoir très légèrement modifié les sources.1. J’en profite donc pour faire un petit guide de la compilation pour débutants.

Version courte pour habitué

Pour les habitués de la manœuvre qui cherchent simplement à savoir comment compiler Pino voici la version courte :

Télécharger les sources de la version 0.2.11 sur google code et modifiez les fichiers account_action.vala et more_window.vala.
Remplacez
name = "AccountAct"; par GLib.Object(name : "AccountAct");
et type = WindowType.POPUP; par GLib.Object(type : WindowType.POPUP);

Pour la suite toutes les infos de compilation sont comme il se doit dans le fichier INSTALL.

Pour les autres voici la version détaillé

Rendez vous sur cette page et y téléchargez l’archive correspondant à la version 0.2.11

Décompressez cette archive dans un coin de votre disque dur puis allez dans le répertoire pino-0.2.10/src/

Là il vous faut modifier deux fichiers

Dans le fichier account_action.vala
Remplacez la ligne 41 qui contient name = "AccountAct"; par GLib.Object(name : "AccountAct");2
Il est recommandé de commenter la ligne en question plutôt et d’en ajouter une ça vous permettra de revenir en arrière en cas de problèmes.

Dans le fichier more_window.vala
il faut remplacer type = WindowType.POPUP; de la ligne 31 par GLib.Object(type : WindowType.POPUP);

Enregistrez ces deux fichiers et fermez les nous n’en avons plus besoin.

Attaquons maintenant l’étape compilation en prenant les choses dans l’ordre.

Ouvrez le le fichier INSTALL situé dans le répertoire pino-0.2.10 c’est lui qui nous servira de guide.

Il commence par indiquer une liste de librairie qui sont nécessaire pour compiler Pino mais attention comme il s’agit de compiler et non d’installer ce sont les paquets dont le nom contient la mention «-dev» à la fin dont nous avons besoin. Cette étape peut parfois paraitre nébuleuse au non initié car il peut arriver que les noms d’usage des librairies et les noms des paquet diffèrent assez mais là ce n’est pas le cas.

Lancez donc Synaptic et installez les paquets suivants

  • valac
  • gcc
  • intltool
  • gettext
  • libgtk2.0-dev
  • libgee-dev
  • libglib-dev
  • libnotify-dev
  • libsoup2.4-dev
  • libxml2-dev
  • libwebkit-dev
  • libunique-dev
  • libgtkspell-dev
  • libindicate-dev

Une fois les paquets installé ouvrez un terminal dans le répertoire pino-0.2.10 et tapez la commande :
./waf configure --prefix=/usr
À ce stade le script va vérifier que toutes les librairies nécessaires sont bien présentes. Si l’une d’elles manquent vous aurez un message vous avertissant. Si c’est le cas pas de panique retournez dans synaptic faites une recherche avec le nom de la librairie qui vous est indiqué installez le paquet correspondant dont le non contient «-dev» et relancez la commande précédente jusqu’à ce que vous n’ayez plus de messages d’erreur.

Une fois ceci fait on lance la compilation proprement dite avec la commande
./waf build

Si cette étape se termine avec un message d’erreur il est probable que vous ayez fait une erreur dans l’une des étapes précédentes reprenez les tranquillement une par une et vérifiez que vous n’avez rien oublié.

Une fois cette étape finie il ne vous reste plus qu’a l’installer, ça se fait avec la commande :
sudo ./waf install

Si ultérieurement vous désirez désinstaller Pino il vous faudra utiliser la  commande
sudo ./waf uninstall

Voila avec cela vous retrouvez l’un des meilleurs client twitter/identi.ca du monde libre sur votre Ubuntu.


  1. Normalement si vous suivez bien les explications vous ne devriez pas finir comme goose 

  2. Faites attention à la syntaxe, recopiez exactement ce qui est indiqué sans oublier les « ; » 

Synchroniser un Palm avec JPilot sous Ubuntu 10.04

La synchronisation d’un Palm sous GNU/Linux n’a jamais été évidente et l’est encore moins actuellement car le support de ce genre de matériel plutôt ancien n’attire pas vraiment l’attention des développeurs. Après quelques tests j’ai fini par trouver le moyen de faire fonctionner mon matériel, je vous en fais donc profiter ça peut dépanner.

Le matériel en question est un Palm de marque Sony plus précisément un CLIÉ SJ30. Je cherche à le synchroniser avec JPilot pour deux raisons essentielles : JPilot me permet de retrouver mon carnet d’adresse dans Claws-Mail, redoutable client mail s’il en est, et me permet aussi de gérer une sauvegarde de mes mots de passe qui est synchronisé sur le Palm. Ça me permet de toujours les retrouver facilment même en déplacement et je les retrouve facilement quand je suis sur le PC. Je précise cette manipulation marche sur Ubuntu 10.04 Lucid Lynx. Je ne l’ai pas testé avec d’autres distribution ni sous d’autres versions d’Ubuntu. Normalement les grandes lignes devraient être les mêmes, si vous arrivez à le faire sur d’autres plates-formes dites le en commentaire je l’ajouterai au billet.

Pour synchroniser tout cela on va commencer par faire un petit tour par la ligne de commande :
sudo modprobe visor
On charge le module visor à la main pour cette fois si tout marche on fera en sorte de le charger automatiquement au démarrage.
Il faut ensuite installer jpilot, Je vous laisse le choix de la méthode (synaptic ou ligne de commande vous êtes assez grand non?).
Une fois ceci fait, lancer J-Pilot et allez dans les préférences

  • sur l’onglet «Réglages» mettez la valeur de l’option « port série » sur « /dev/ttyUSB1 ».
  • Dans l’onglet «Conduits» pensez à désactiver celle nommé «Expense 1.1» l’application correspondance n’étant pas fournie sur ce modèle.

Et voila normalement tout est prêt. Branchez votre CLIÉ, Lancez la synchronisation puis cliquez dans la foulé sur le bouton de synchronisation de J-Pilot vous devriez entendre la petite musique familière.

Maintenant que cela marche il faut faire en sorte de charger le module visor au démarrage. pour cela il suffit de l’ajouter à la fin du fichier «/etc/modules» qu’il vous faudra éditer avec les droits root bien sur.

Et voila à vous de jouer.

Cacher les partitions à Gnome version Lucid Lynx

Suite à ma migration vers Ubuntu Lucid Lynx ma petite astuce du billet précédent ne marchait plus. Après investigation il semblerait que ce soit du au remplacement de DeviceKit-Disks par uDisks. Donce pour que tout cela marche de nouveau il faut remplacer DKD_PRESENTATION_HIDE par UDISKS_PRESENTATION_HIDE dans le même fichier.
Pour le reste rien ne change.

Cacher certaines partitions de Gnome grace à udev

Allez pour une fois un petit article technique sur ce blog ça faisait longtemps.
Tout dépend bien sur de la façon dont vous utilisez votre ordinateur mais il est probable que vous ayez sur vos disques dur des partitions que vous n’utilisez pas quand vous êtes sous GNU/Linux. Ce peut être la partition Windows que vous n’utilisez que pour jouer, ou la partition de restauration de Windows mis en place par le fabricant de votre ordinateur etc etc…
Si ces partitions ne vous intéressent pas fort logiquement vous ne les montez pas au démarrage mais cela ne les empêche pas d’apparaitre dans Gnome, via les raccourcis et le poste de travail. La question est donc de trouver le moyen de cacher totalement ces partitions à Gnome pour qu’il ne les affiche pas.
C’est grace à ce thread du forum officiel Ubuntu que j’ai fini par trouver la solution. La méthode n’est pas très difficile même si comme pour toutes manipulations des partitions il faut faire attention où on met les doigts.

  1. Repérer le nom de périphérique de la partition que vous voulez masquer (quelque chose du genre sda ou sdb suivi d’un chiffre)1 . Je l’ai fait avec gparted mais il y a peut-être plus simple et déjà disponible en ligne de commande si vous ne l’avez pas installé.
  2. Créer un fichier hide-partitions.rules dans le répertoire /etc/udev/rules.d
    sudo gedit /etc/udev/rules.d/hide-partitions.rules
  3. Dans ce fichier mettre ceci :
    # we only care about block devices
    ACTION!="add|change", GOTO="hide_partitions_end"
    SUBSYSTEM!="block", GOTO="hide_partitions_end"
    KERNEL=="loop*|ram*", GOTO="hide_partitions_end"
    ################################################## ############################
    # Partitions which desktops should not display
    KERNEL=="sda1", ENV{DKD_PRESENTATION_HIDE}="1"
    KERNEL=="fd0", ENV{ID_DRIVE_FLOPPY}="1", ENV{DKD_PRESENTATION_HIDE}="1"
    ################################################## ############################
    LABEL="hide_partitions_end"

    Bien sur il vous faut adapter les mentiions « sda1 » et « fd0 » par le nom de la partition qui vous intéresse. Dans mon cas je cherchais à masquer une partition de restauration de Windows et mon lecteur de disquette 2 .

Et voila vous n’avez plus qu’a redémarrer votre machine pour que ces partitions n’apparaissent plus, Simple et efficace.

Un avantage de cette méthode est que ces partitions restent accessible malgré tout. Certes il faudra les monter en utilisant la ligne de commande mais elles ne sont pas totalement inaccessible.
C’est à mon avis à utiliser pour des partitions qui sont utilisé pour des scripts de sauvegarde de plus en les montant ailleurs que dans /media (/mnt par exemple) elles n’apparaitront jamais même pendant qu’elles sont montées.

Je pense d’ailleurs que ce mécanisme doit pouvoir être exploité pour faire bien plus que cela les courageux peuvent se plonger dans les pages man de udev et DeviceKit-disks pour avoir plus d’information sur le contenu de ce fichier. À mon avis il doit y avoir plein de choses à faire.


  1. il est possible d’utiliser d’autres moyens mais celui ci me semble le plus simple 

  2. oui j’en ai encore un qui traine même s’il ne me sert plus à grand chose je dois bien le reconnaître 

Signature du pacte du logiciel libre : Europe écologie loin devant

Graphique de répartition des signatures

Répartition des signatures.


J’ai fait ce petit graphique à partir des données du site candidats.fr en date de ce soir. Le moins que l’on puisse dire c’est que graphique est éloquent : la moitié des signataires du pacte du logiciel libre sont sur une liste Europe Écologie. Quand je dis qu’il y a une indéniable communauté de valeur entre l’écologie et la culture libre voila un argument supplémentaire.
Certes il est probable que certaines signature relève plus de l’opportunisme politique que de la réelle conviction mais ce doit être la même chose pour toute les listes donc logiquement l’impact doit être le même pour toutes. Et de plus certaines des listes ne sont présent que dans certaines régions alors que d’autres sont présentes dans tout le pays ça fausse un peu le jeu j’en conviens mais cela ne joue qu’a la marge vu le nombre de signature réduit concerné.

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