Depuis quelques temps on voit régulièrement fleurir sur le web ou dans la presse francophone des propos sur l’ingérence de quelques grand capitaine d’industrie dans le contenu rédactionnel de la presse francophone. Bien entendu les intéressé démentent et les journalistes soucieux comme tout le monde de préserver leur emploi (et qui pourraient leur reprocher) se font très discret la dessus hormis quelques uns dont le renom les mets relativement à l’abri (quoique cela n’a pas empêché l’arrêt d’arrêt sur image).

Mais cette fois il est difficile de passer à coté des propos de Mr Marcel Dassault rapporté par le nouvel observateur. Cet éminent patron d’un des plus gros groupe de presse (si ce n’est le plus gros) a dit lors d’un interview à la radio BFM ni plus ni moins :

Il y a une chose que les journalistes oublient, c’est que quand quelqu’un met de l’argent ce n’est quand même pas pour laisser faire n’importe quoi

Mais aussi

un actionnaire a le droit d’avoir un regard sur son journal notamment son orientation politique.

C’est la qu’est le problème il y a une marge entre « laisser faire n’importe quoi » et « avoir un regard sur l’orientation politique d’un journal » que ce monsieur ne semble pas comprendre. Mr Dassault évoque la liberté d’expression qui devrait pouvoir s’appliquer aussi aux actionnaire mais Mr Dassault en quoi votre liberté d’expression devrait elle se faire aux dépends des autres? Après tout c’est votre journal si vous êtes manque d’espace d’expression il ne devrait pas vous êtes si difficile que ça de pouvoir écrire dans votre propre journal. Certes cela demande un peu de travail et d’investissement personnel et ça peut représenter un risque pour vous car ce serait bien vos propos qui risque éventuellement d’être critiqué.

Il est vrai que c’est beaucoup plus facile de se planquer derrière des exécutants.

En tout cas ça ne va pas améliorer ma méfiance envers la presse.