Une idée ressort régulièrement d’un bout à l’autre de la blogosphére francophone actuellement c’est le copinage particulièrement poussé des médias et des politiques. Honnêtement je ne sais pas trop comment la prendre.

Autant certains faits peuvent amener facilement à y croire mais en même temps je dois reconnaître que j’ai un peu de mal.

D’abord je suis géné de jeter l’oprobre sur l’ensemble d’un corps professionnel pour le comportement de quelques uns. Ce n’est pas parce que les journalistes que l’on entend le plus se contente de tendre leurs micros et répéter les discours pré-machés qu’il n’en existe plus qui savent poser les questions qui fâchent c’est un discours un peu facile qu’il me semble insultant de répéter.

pourtant certain fait parle d’eux mêmes entre la nomination de l’adjoint du directeur de campagne de Sarkozy à la direction de TF1 (et surtout le peu de réactions qu’elle a suscité dans les médias) et l’accueil fait sur une grande radio national du livre de la juge Eva Joly il y a de quoi se poser des questions (surtout que ce ne sont que deux exemples parmi d’autres).

Le problème avec cette attitude c’est la tentation de céder à la théorie du complot et de tout envoyer paître sans nuances, sans chercher à définir plus exactement ce que l’on reproche à ces médias. Hors cela revient justement à faire ce que l’on est en train de leur reprocher.

Car un tel sujet ne peut se traiter de manière expéditive. Tout les médias ne sont pas concernés de la même façon. Une chaîne de télévision ne fonctionne pas avec les même règles qu’un journal. Tout les journaux n’ont pas la même ligne éditoriale ni la même ligne politique (difficile d’imaginer Libération en pro-sarkozy). Tout jeter dans le même mouvement serait donc un peu facile et expéditif.

Je pense donc que s’il est important de savoir rester éveillé et critique par rapport à la parole que peut nous délivrer l’ensemble des médias il faut se garder aussi de tout paranoïa excessive.

Le problème étant de trouver un juste milieu et d’essayer de se procurer de l’information par une autre source.