Bon c’est (pour l’instant) une bonne nouvelle. Je commençais à être sceptique sur la capacité de la CNIL à remplir sa mission (pour rappel son nouveau directeur est l’ancien directeur d’EUROPOL) mais finalement la dernière nouvelle sortie de ses bureaux est plutôt rassurante. La LCEN (loi sur la confiance dans l’économie numérique) permet aux socités d’auteurs et d’ayant droits de faire de la surveillance en masse des échanges P2P sur internet à condition d’en obtenir l’autorisation auprès de la CNIL. Quatres de ces sociètes (la Sacem, la SDRM, la SCPP et la SPPF) en avait fait la demande et l’autorisation leur a été refusé. C’est un premier point de gagné mais ce n’est pas suffisant car cela ne remet pas en cause le principe même de ce flicage privé et il est très probable que ces sociétés vont revoir leurs procédés pour finir par décrocher cette fameuse autorisation.

Cet arret est d’autant plus interressant qu’il remet la justice au centre des institutions ayant seul autoritè pour accéder à certaines données at les exploiter.
Pour plus de détails voir cet article
Libération : La Cnil dit non à la police automatique de la musique
ainsi que celui ci
Silicon-fr P2P: la Cnil retoque la chasse aux pirates

Le document officiel de la CNIL est disponible ici

EDIT Dernières nouvelles

Et évidemment notre cher ministre de la culture revient par la fenêtre vu que l’on a interdit aux majors d’entrer par la porteplus dinfo ici
ça m’écoeure franchement ce genre de maneuvre.