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Google SideWiki : Excellent idée mais…

La dernière nouveauté en date inventé par le géant Google s’appèle Google SideWiki. Pour ceux que ne connaitrait pas l’idée de base est simple : permettre à n’importe qui de publier un commentaire sur n’importe quelle page web que le site d’origine le permette ou non.

De prime abord l’idée peut paraître intéressante mais elle soulève quand même un paquet d’interrogation. Sur le principe je trouve l’idée excellente. Internet est devenue un média interactif cette solution en rajoute encore une couche partout où ce n’était pas le cas. Fini les commentaires accessibles aux seules abonnées plus personne ne pourra dire n’importe quoi sans pouvoir être contredit ça change de certains interviews télévisuels.

Maintenant passons aux points plus négatifs.

  1. Il faut la barre d’outil Google et je n’en veux pas. Ça m’énerve ces paquets où il faut prendre 15 trucs inutiles pour avoir le seul qui m’intéresse.
  2. Il s’agit une fois de plus de l’omniprésent Google qui cherche à récupérer des données et des informations nous concernant. Données qu’il ne se gènera pas pour les croiser avec les sujets que vous abordez dans vos mails, avec les thèmes des sujets que vous suivez dans Google Reader tout cela gentiment tagué par vois soins pour pouvoir s’y retrouver plus facilement… Et pour fournir des liens publicitaire sur lesquelles vous aurez plus de chances de cliquer car ils correspondront à ce qui vous intéresse. Le fait que tout cela soit du domaine privé n’a jamais effleuré l’esprit des concepteurs de Google il est illusoire de croire qu’ils vont changer aujourd’hui. Ça me donne le frisson rien que d’y penser.
  3. Il s’agit encore une fois d’une application totalement fermé, encore une fois chez Google une application qui manipule les données des utilisateurs est sous licence propriétaire. C’est systématique certes Google fait beaucoup pour le logiciel libre mais jamais rien pour les « données libres » et franchement je commence à me demander lequel est le plus important.
  4. À partir du moment où Google (ou d’autres à venir) fournit un service de commentaire ils est logique de penser que des concepteurs de site web vont vouloir les intégrer dans leurs propre site cela permet d’y ajouter de l’interactivité à moindre coût. À cet effet, il est fort probable que Google (ainsi que les autres) fournisse une API qui permettra ce genre d’exploitation. Je ne vous raconte pas la galère pour les concepteurs de site web s’ils veulent intégrer les commentaires à leurs sites avec la multiplication des fournisseurs et des API. Certes c’est un boulet que l’on traine depuis l’émergence du web2.0 mais il va bien falloir y mettre fin car le risque de lasser les utilisateurs est loin d’être négligeable.

Encore une fois Google nous gratifie d’un service très intéressant mais les problèmes de politique de confidentialité, d’exploitation de données personnelles, de licence et de formats fermés viennent sérieusement plomber le sujet. La quintessence des inconvénients du Web 2.0 et des logiciels propriétaires en pleine démonstration.

La Ville 2.0 grace aux logiciels libres et aux standards ouverts

Un expérience est en train de se lancer au Canada plus précisément à Vancouver (Colombie britannique). L’idée est à la fois simple et géniale: Rendre les archives et les informations municipales (notamment le cadastre) accessible aux plus grand nombre via des standards ouverts et laisser les citoyens les exploiter pour lancer des services innovants_
S’il te plaît… dessine-moi une ville libre – Framablog. Excellent exemple d’intégration entre vie réelle, web 2.0 et l’esprit de partage profitable à tous des logiciels libres.

Et pendant ce temps en France on met en place Hadopi et la Loppsi se prépare_ On est en train de passer complètement à coté d’une évolution majeure de notre monde et tout ça à cause de politicien trop frileux et jaloux de leurs prérogative_
Je ne dirai qu’un seul mot : Lamentable

De l’intérêt du micro-bloging

Quand mon scepticisme 2.0 est mis à mal.
Personnellement je suis loin d’être un grand fan des système de micro-blogging de type twitter et consorts. Très méfiant à la base en ce qui concerne l’exploitation des données personnelle je trouvais en plus l’intérêt de ces outils plutôt limité. Peu adepte des blogs 3615 MyLife et plus intéressé par ceux ayant plus de fond que de forme je ne me sentais pas vraiment concerné et me contentait de suivre l’existence de ces outils de loin plus comme une curiosité qu’autre chose.

Mais je dois bien reconnaître que je me suis en partie trompé. Car depuis ce week-end le réseau de sites framasoft, l’une des référence en matière d’information sur les logiciels libres à destination du grand public, dispose de son canal sur le site identi.ca : http://identi.ca/framasoft/all

Ce site a en plus l’avantage d’être basé sur un logiciel libre et de mettre le contenu sous licence Creative Commons

Je dois bien reconnaître que c’est ici un contexte où le micro-blogging trouve son utilité. L’ensemble des sites du réseau framasoft a besoin de faire circuler des informations qui ne sont pas toujours d’une importance nécessitant une publication telle qu’un billet sur le framablog dans ce contexte une plate-forme de micro-blogging est un outil adapté.

Comme quoi il ne faut pas confondre l’outil et l’utilisation qui en est faites.

Le web 2.0 c’est mieux quand ça marche

Je cherchais depuis pas mal de temps le moyen de suivre les commentaires rattachés à des billets dont le contenu m’intéressait particulièrement. J’ai donc décidé de tester les services du site cocomments.

Je vais voir sur le site ce qu’ils offrent exactement et ça semblait me convenir. Il suffit d’ajouter un bookmarklet dans les favoris à utiliser avant de valider mon commentaire sur le billet qui m’intéresse pour retrouver la conversation en question dans mes pages utilisateurs sur le site web. Avec en plus la possibilité de garder ces conversations privés, après tout je ne suis pas propriétaire des propos des autres commentateurs je n’ai pas à diffuser leurs propos sur un tel site sans leur accord.

Bref très intéressant sur le principe sauf que ça ne marche pas; du moins avec Firefox.

Une grosse erreur de javascript m’empêche ni plus ni moins de voir le contenu des conversation sur le site avec Firefox et n’importe quel navigateur qui utilise le même moteur de rendu1.Une telle erreur montre bien que le site n’a pas été testé avec ce navigateur.

J’ai du mal à comprendre comment on peut négliger sciemment près de 20% des internautes.

Bref j’ai laissé tombé leur services et j’y ai supprimé mon compte2

Maintenant il va falloir que je trouve un service équivalent quelqu’un en connaîtrait un ? Certes je peux toujours le faire via RSS mais à force ça encombre mon agrégateur. L’idéal serait un logiciel libre que je pourrais mettre sur ce serveur quelqu’un connaîtrait il ça?


  1. Epiphany dans le cas présent 

  2. eux au moins ils le permettent c’est déjà ça 

De la passivité des internautes et des limites du Web 2.0

Je viens de tomber sur cet article qui cite une étude selon laquelle à peine 10% des internautes publieraient du contenu sur internet et moins de 20% réagirait au contenu existant.1

Au delà des aspect sociologique et politique sur la liberté d’expression et de son utilisation ou de l’adaptation des nouvelles technologies à l’utilisateur moyen il y a une question que cette étude soulève c’est la viabilité des modèles économique des sociétés que se sont jeté dans le torrent du Web 2.0.

Comment assurer la rentabilité d’une société avec de la publicité avec une audience potentiel finalement aussi réduite?

Je suis certain qu’un jour ou l’autre cette question va ressortir sous une forme ou sous une autre et la à mon avis ça va encore faire des dégâts.


  1. Par contre on a pas la source de l’étude en question c’est bien dommage 

Information en ligne et web 2.0

Depuis la mode web 2.0 de nombreux site d’information en ligne ont intégré la possibilité de mettre des commertaires aux articles. Franchement quand je vois les commentaires de cet article on peut vraiment trouver ça très peu utile.

C’est vraiment à désespérer de l’intelligence humaine. Et d’autre part je ne suis pas sur que la presse dans son ensemble ait vraiment quelque chose à y gagner.

Réseaux sociaux : Le doute avant la dégringolade?

Source : lemagIT
Je le sentais venir. J’ai toujours été sceptique sur l’intérêt des réseaux sociaux, égéries du Web 2.0, et par conséquent absolument pas convaincu par leur modèle économique. Finalement il semble que la réalité rattrape mes suppositions: quand la bulle va leur exploser à la figure certain vont avoir mal.

« Startup à vendre pas cher!! Qui veux ma de joli startup qui rapporte rien? »

Le NetPC va-t-il enfin avoir du succés?

Cela fait des années que l’on nous parle régulièrement de ces ordinateurs réduit à leur plus simple expression, de faible puissance et n’utilisant que des applications réseau mais il faut bien reconnaître que le succès est loin d’être la.
Mais depuis la naissance du Web 2.0 et la multiplication des services hébergé en tout genre (qui aurait cru à une application comme Google Docs il y a 10 ans?) cela devient de plus en plus crédible. Notamment par l’apparition de produit qui même s’ils ne portent pas cette étiquette NetPC se placent bien dans ce contexte : Je pense à l’Asus EeePC par exemple mini PC portable ou alors à un équivalent desktop : Le Kpc de Shuttle. Même s’ils sont tout a fait autonomes et peuvent être utilisé tels quels ils se placent quand même bien dans cet esprit d’ordinateur simple de puissance réduite dédié à l’utilisation d’application réseau.
Surtout quand on y associe la distribution Linux assez peu connu mais qui a commencé à se faire un nom en étant intégré au PC à 199$ de Wal-Market1 dénommé : gOs dont la version 2.0 vient de sortir (lire chez cedynamix). Basé sur Ubuntu 7.10 elle propose ni plus ni moins que de remplacer les applications bureautique traditionnelles par les services équivalent de Google.2

Finalement le NetPC conçu à l’origine pour faire du client léger d’entreprise va peut être connaître le succès chez les particulier.

Et tout cela est rendue possible en grande partie grâce aux logiciel libres. Le NetPC pour particulier sera-t-il la pierre angulaire de l’entrée de Linux chez le grand public par la grande porte? Je ne sais pas mais à mon avis c’est une piste qu’il faut absolument garder à l’œil.


  1. Chaîne de grande distribution américaine 

  2. Et se pose avec cela de nouveaux le problème de l’omniprésence de Google je sais 

Faire du suivi de tâche via messagerie instantanée

L’une des éléments qui compose la gestion de projet et d’assurer le suivi des tâches. Qu’est ce qu’il y a à faire, qui fait quoi, quand et pendant combien de temps etc etc… Il existe un multitude de logiciel qui font cela plus ou moins bien mais je viens de trouver un service sur le web assez surprenant : TimmyOnTime se propose de vous permettre de faire cela directement grâce à votre messagerie instantanée (si vous utilisez un messagerie de type Jabber).1 L’utilisation en est très simple puisque pour bénéficier des services de bases il suffit d’ajouter un contact dans sa liste et d’utiliser une série de commande (disponible ici) pour y ajouter un projet puis des tâches2. L’inscription sur le site permet de bénéficier de fonctionnalité supplémentaires mais elle n’est pas du tout nécessaire. Des services payant, en cours de révision actuellement, permettront d’en faire encore plus.

Cela peut être un bon moyen simple de gérer une ToDo list par exemple.

C’est un très bon exemple de la souplesse que peut apporter les protocoles de messagerie ouverts et notamment de XMPP3 il est fort probable que ce genre de service se multiplie dans l’avenir et si jabber doit avoir du succée ce sera grâce à ces services supplémentaires.


  1. Je rappelle que tout compte GMail est aussi une adresse GoogleTalk qui est une messagerie Jabber 

  2. qui peuvent même être taggées comme pour tout bon services Web2.0 

  3. protocole utilisé par Jabber 

Donez votre avis sur votre quartier

En général je ne parle pas trop des services types Web 2.0 ou autre car j’ai toujours l’impression de faire de la publicité alors que personnellement j’y suis complètement allergique. Mais finalement je me décide à vous parler de dismoiou.fr

Il s’agit d’un site web participatif, à tendance social (avec contact fan, favoris et autres classique du genre) Qui s’organise autour de carte fournie par google maps et qui vous propose de faire connaître et/ou de commenter les lieux que vous appréciez autour de chez vous ou ailleurs, que ce soit le troquet du coin, un petit resto sympa ou un simple magasin de bricolage. La base de données d’adresse semble d’après mes premiers tests assez bien garni voire même un peu trop puisque certaines informations (changement de dénomination ou disparition d’un magasin par exemple) ne sont pas forcément à jour.
Bien entendu, site participatif oblige, les informations concernant ces lieux sont librement modifiable par tout à chacun et vous pouvez aussi y associer un avis (Conseille/Déconseille) et un commentaire.1

Alors pourquoi j’aime bien ce service ? D’abord par rapport à de nombreux autres services Web2.0 qui se cantonnent au virtuel, dans ce cas on a un service qui qui a un lien avec la réalité. Vous cherchez un bon restaurant, vous voulez faire connaître le boucher en bas de chez vous car vous estimez que c’est un bon professionnel, ce site est la pour ça; ce n’est pas un vague réseaux destiné à regrouper des gens qui ne se connaissent pas forcément sans savoir trop pourquoi ni à quoi ça sert. L’extension réseau social permet de donner un coté plus humain à un type de sites qui existe déjà depuis il est vrai fort longtemps. Cela donne aux avis concernant les lieux un coté plus personnel et moins froid qu’une simple liste d’opinion. C’est peu mais c’est mieux.

Ensuite il y a l’interface, comme beaucoup de services du même genre elle utilise beaucoup de javascript et autre joyeuseté du genre mais j’aime bien son fonctionnement. Elle reprend avec fort à propos le principe des onglets de Firefox. Chaque fois que vous cliquez pour consulter la fiche d’un lieu ou d’un membre vous ajoutez un onglet non pas dans Firefox mais sur la page web. Ce système vous permet de facilement retrouver par la suite le fil de votre navigation puisqu’il vous suffit de revenir à l’onglet ou vous étiez. Que vous ayez déplacé votre position dans la carte ou que vous soyez en train de parcourir une longue liste d’avis sur tel endroit vous ne perdez rien de ce fil en allant consulter une fiche et ça je trouve que c’est rudement bien conçu. Le seul reproche que je lui ferai c’est de ne pas pouvoir afficher une carte de positionnement d’un lieu plus grande à partir de la fiche d’un lieux mais bon ce n’est pas rédhibitoire.

En plus vous avez de nombreuses possibilités d’exporter les données que ce soit pour les utiliser dans un GPS, pour les afficher sur votre site web ou pour les parcourir dans Google Earth tout cela est possible.Et « prochainement » il devrait y avoir aussi un ensemble d’API disponible pour les développeurs.

On a donc un service finalement bien fait potentiellement très utile, à suivre….


  1. un système de notation entre 1 et 5 aurait peut être été plus judicieux mais c’est vraiment une question de préférence personnel 

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