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Retour sur Ubuntu 11.10

Bon je débarque peut-être après tout le monde mais je préfère prendre le temps d’utiliser quelque chose avant de donner mon avis. J’utilise Ubuntu 11.10 depuis a béta sur un portable de test cela fait donc maintenant suffisamment de temps pour avoir pu me faire une idée. Je tiens à préciser une chose tout de suite, ceux qui me suivent ici ou ailleurs ont compris que je ne supportais pas Unity mais je ne m’étendrais pas sur le sujet ici, il mérite à lui tout seul un autre billet. Ubuntu ne se limite pas à Unity, il y a suffisamment d’autres sujet à aborder pour occuper ce billet.

Du bien

Commençons par les motifs de satisfaction, car il y en a.  D’abord, l’installation est toujours aussi simple et efficace. Un jour j’essaierais de faire faire une installation par un cobaye lambda mais je suis toujours aussi impressionné par la facilité d’usage de l’installeur.

Le choix de Lightdm comme écran de connexion est aussi une bonne idée selon moi. L’aspect visuel est très agréable et son utilisation efficace. L’accès de la session invité des l’invite de connexion la rend plus facile d’accès. et le fait d’avoir un utilisateur déjà sélectionné accélère la connexion puisqu’il suffit d’entrer le mot de passe directement.

Fournir Deja-dup pour les sauvegardes est  une excellente idée. Je l’utilise régulièrement pour faire des sauvegardes sur un disque externe et il se révèle d’une simplicité propre à permettre son usage par le plus grand monde. J’aurai juste apprécié que certain dossier caché soit déjà dans la liste des dossiers à ignorer (le .cache notamment) mais bon, je pinaille. C’est d’ailleurs de manière générale une application à conseiller pour mettre en place facilement une politique de sauvegarde.

Une petite amélioration à signaler qui peut passer pour un détail mais qui est propre à faciliter l’usage d’Ubuntu par le grand public c’est la demande de confirmation à l’usage de la commande « add-apt-repository ». Elle permet d’éviter l’ajout par erreur de dépôts inexistant du à une faute de frappe. Détail simple mais qui, encore une fois, facilite la vie des utilisateurs moins expérimenté.

Je vous passe la litanie des modification internes auxquels pour lesquels vous avez déjà eu droit à de nombreux articles un peu partout sur le web. De tout cela je ne retiendrais qu’une chose : ça fonctionne sans problème particulier.

La nouvelle version de la logithèque est aussi en progrès, je n’en suis pas un grand utilisateur, préférant de loin synaptic, mais elle remplit plutôt assez bien son rôle. Seul reproche c’est le manque de visibilité des licences libres ou propriétaire. L’information y est; mais je trouve qu’elle pourrait être plus visible.

Et du moins bien

Hormis Unity une seule chose me fâche vraiment dans cette version d’Ubuntu et c’est un gros méchant bug. Il est lié à l’utilisation du chiffrement du dossier personnel. Quand vous activez cette option à l’installation le système chiffre aussi la partition swap. C’est assez logique car cela permet de protéger aussi les données personnelles qui peuvent se trouver dessus notamment si utiliser l’hibernation. Malheureusement l’activation de cette fonctionnalité empêche le montage de la partition de swap, plutôt gênant notamment sur un portable or c’est justement avec les portables que cette fonction est la plus importantes. Je ne sais pas si c’est un problème particulier lié à mon matériel ou pas j’avoue ne pas avoir pu me pencher dessus ni savoir vraiment dans quelle direction cherché. Si quelqu’un a des info la dessus je suis preneur.

Un autre problème mais qui ne me parait pas être spécifique à Ubuntu c’est la gestion de l’autonomie. L’estimation de l’autonomie de la batterie tend vers le n’importe quoi et déclenche des mises en hibernation ou des alertes un peu n’importe quand. Il se met à hurler d’un coup que je n’ai plus que quelques minutes d’autonomie alors que ma batterie et à 40%. Si je débranche mon chargeur en cour d’utilisation il hurle comme quoi la charge n’est pas suffisante et déclenche l’hibernation etc. etc. Plutôt emmerdant et c’est loin d’être rassurant pour un utilisateur moyen.

Je trouve aussi toujours énervant le démarrage automatique du gestionnaire de mise à jour, certes ce n’est pas nouveau mais jusqu’à présent il y avait des moyens de contournement mais malheureusement ils ne semblent plus fonctionner. Je comprends que les développeurs aient voulu attirer l’attention des utilisateurs novices vers la nécessité de faire les mises à jour mais ne pas offrir d’autres solution pour les utilisateurs expérimenté est plus gênant.

Du coté de gwibber l’application de micro-blogging, il progresse1 mais c’est loin d’être suffisant. Il ne permet plus d’afficher séparément les flux des différents comptes et ne permet toujours pas l’affichage des conversations. Pour moi ce sont deux fonctionnalités que je trouve indispensable.

En conclusion

Bon comme cela à première vue le tableau paraît bien sombre mais il ne faut pas oublier que j’ai mis en avant des points particulier, comme d’habitude on parle plus des trains qui arrivent en retard que des trains qui arrivent à l’heure. Une fois les critiques mises à part il ne faut pas oublier qu’Ubuntu reste à la base une distribution particulièrement performante et facile à utiliser. Beaucoup de choses fonctionnent correctement «out of the box ». Globalement parlant votre Ubuntu vous l’installez et ça marche point final et c’est agréable. Certes tout n’est pas parfait mais c’est loin d’en empêcher l’usage au quotidien, la preuve je m’en sers encore, certes je n’ai pas gardé Unity mais Ubuntu ne se limite pas à Unity. Quand à développer ce que je reproche à Unity ce sera pour un prochain billet.


  1. et heureusement vu d’où il vient je ne vois pas comment il aurait pu faire autrement 

Un moyen pour avoir un bloc-note multi-plateforme synchronisé.

Trouver une solution pour pouvoir avoir à porté de clavier un moyen de prendre des notes facilement n’est pas forcément évident. Si en plus on veut pouvoir retrouver ces notes sur plusieurs ordinateurs voir y travailler à plusieurs et qui permet aussi d’avoir une mise en forme un peu plus évolué que ce que permet un simple format texte la ça devient tout de suite encore plus ardu.
Je vais vous présenter la solution que j’ai mis en place, ce n’et probablement pas la meilleure mais elle a le mérite d’être assez simple à mettre en œuvre.

D’abord j’utilise pour faire la prise de note une application assez peu connu mais qui gagnerait à l’être davantage  Zim qui se définit elle même comme un wiki de bureau. La formule à l’avantage d’être clair. Une syntaxe de mise en forme classique type Wiki1, associé à une organisation des pages en arborescence avec possibilité de créer des liens entre elles. Voila rapidement présenté les principes de fonctionnement. Si à cela on ajoute une multitude plugin en tout genre on obtient au final un outil léger et performant qui permet de rapidement écrire des textes sans sacrifier les moyens de mise en page.
Cerise sur le gâteau Zim stocke toutes les pages dans des fichiers textes dans une arborescence de dossier reproduisant celle de vos pages. Pour qui veut faire mumuse après, pour extraire ces textes et les manipuler à sa guise nul besoin de se fader un format de fichier incompréhensible et non documenté.

Après reste le problème de la synchronisation. Un bloc-notes zim étant un dossier contenenant un ensemble de fichier texte il vous suffit d’utiliser n’importe quel service d’hébergement et de synchronisation de données. Moi j’utilise UbuntOne, mais libre à vous d’utiliser le système que vous voulez. En fonction de votre niveau de geekitude c’est à vous de choisir. De plus zim sachant gérer plusierus bloc-notes vous n’être pas obligé de tout synchroniser. Et selon le service que vous utilisez il doit même être possible d’exclure de la synchro certaines page d’un bloc-notes à priori synchronisé.

Petite précision par contre il faut penser dans zim à reconstruire l’index. Il ne détecte pas quand de nouveaux fichiers ont été ajouté via l’extérieur dans le bloc note.

Pour les plus geeek d’entre vous il y a aussi moyen de recourir au gestionnaire de version bzr. zim propose un plugin qui, en utilisant bzr, permet de faire de la gestion de version. Vous pouvez donc à ce moment gérer la réplications es pages grâce à bzr. J’avoue que ça me semble être la façon de faire la plus élégante mais elle n’est pas forcément accessible au pus grand nombre.

Et pour ne rien gâcher Zim est multi-plateforme, il existe en version Gnu/Linux, MAC et Windows. Pas de version mobile donc mais techniquement ce ne doit pas être infaisable non? (au moins en lecture). Si parmi vous il y a un développeur androïd en mal d’inspiration un petit soft capable de lire des pages utilisant  une syntaxe Wiki ça peut être un projet intéressant non?

Certes il y a certainement une multitude d’autre solution mais ce que j’apprécie dans celle ci c’est le fait de séparer les deux fonctionnalités de prise de note et de synchronisation. Ça me permet d’être indépendant du prestataire choisie. Si demain je ne suis plus d’accord avec les conditions d’utilisation d’UbuntuOne je pourrais facilement remettre cela en place en passant par un autre.


  1. assez proche de celle de Dokuwiki d’ailleurs pour ceux qui connaissent 

Chromium ou Firefox? Firefox ou Chromium? Dilemme libriste.

C’est l’un des dilemme du moment pour tout utilisateur de logiciel libre. L’inévitable Firefox a un concurrent de plus en plus significatif en la personne de Chromium. Migrer ou pas j’en suis encore à me poser la question voici quelques pistes de réflexion.

Je précise bien que je parle ici de Chromium la base libre qui est utilisé par Google pour faire son navigateur Google Chrome. Il est hors de question pour moi d’utiliser Chrome.

Les avantages de chromium :

D’abord et loin devant son concurrent la vitesse, Chromium est bien plus rapide que Firefox et ce à tout les points de vue. Démarrage, affichage des pages tout va bien plus vite. Firefox a fait de gros progrès récemment mais il reste encore un ton en dessous de ce point de vue c’est indéniable. Utilisant un ordinateur qui n’est plus de première jeunesse j’apprécie particulièrement la différence. Même les vidéos sur youtube passent correctement là où il m’arrive d’avoir quelques saccades.

Autre avantage, je me suis aperçu récemment que Chromium enregistrait les mots de passe dans le gestionnaire de Gnome… C’est clairement le point qui pourrait me faire basculer, depuis le temps que j’attends ça de Firefox ça rend Chromium bien tentant.

Autre point : je ne sais pas exactement à quoi c’est du mais le script de rafraichissement automatique du site http://identi.ca marche très bien sous Chromium et pas sous Firefox, probablement une fonctionnalité javascript géré differemment entre les deux navigateurs je n’en sais rien, ce que je vois c’est que le site est bien plus utilisable avec Chromium1.

La barre de favoris qui ne s’affiche intégré sur la page d’accueil. Alors ça c’est excellent. Comment gagner de la place en n’affichant pas de barre de favoris tout en permettant de l’avoir sous la main quand on en a besoin…

Les avantages de Firefox,

Parce qu’il en a le vénérable ancêtre, d’abord ses extensions, certes Chromium en possède lui aussi mais je n’ai pas encore réussi à trouver leurs équivalent respectif, notamment pour celles qui concernent la protection de la vie privée.

il me manque des équivalent à :

  • Better Privacy
  • Beef taco
  • share me not

Pour l’instant j’ai réussi à trouver ghostery qui existe aussi pour Chromium et KB SSL enforcer qui peut remplacer Https Everywhere. C’est mieux que rien mais est-ce suffisant ? Pour l’instant je n’en sais trop rien, si vous avez des suggestion d’extensions intéressantes sur le sujet j’accueillerais avec plaisir vos propositions.

Un avantage indéniable qui reste à Firefox et sur lequel il est imbattable c’est la confiance. La Fondation Mozilla on la connait… Ils ont des valeurs là ou Google a des actionnaires. Chromium a beau être libre, on ne sait pas quel est la marge de manœuvre que les développeurs peuvent avoir par rapport à Googgle. Combien de contributeurs sont des salariés de Google? Combien n’en sont pas? On a malheureusement aucune information la dessus. Quels sont leurs objectif et leur ambition? Aucune idée alors que de son coté la fondation Mozilla a son manifeste. Ça fait quand même une sacré différence.

Bref moi qui était resté fidèle à Firefox malgré la tentation je dois bien avouer que je me laisserais bien tenter… Je crois que je vais au moins tester Chromium pendant pas mal de temps et prendre le temps de trouver ce qui pourrait me manquer notamment pour les extensions.


  1. on peut aussi se demander si les dev d’identi.ca ont testé leur site avec Firefox et si non pourquoi? 

Rockbox : Le firmware libre qui fait du bien à votre lecteur audio.

J’ai récemment fait l’acquisition d’un iPod Mini d’occasion. Libriste convaincu il était hors de question de mettre le doigt dans l’engrenage du système complètement verrouillé d’apple j’ai donc décidé d’utiliser rockbox qui est un firmware libre compatible avec plusieurs des lecteurs audio du marché dont ceux de la marque à la pomme. Excellente occasion d’en faire une petit revue de détail.

D’abord au niveau du matos : Il s’agit d’un iPod Mini de 6Go. Ce n’est donc pas du matos récent et ça ne l’empêche d’être totalement fonctionnel. Quand je vois l’état de certain lecteurs premier prix des copines de mes filles je me dis que la qualité finalement ça se paye. Je pense que ceux qui râlent contre le prix des produits Apple devraient y penser un peu plus.

Ensuite Rockbox : Il s’agit d’un firmware (logiciel embarqué dans un système autonome) alternatif, compatible avec une multitude de lecteur audio et surtout libre. L’installation est très simple et se résume à quelques étapes. J’ai fait tout ça sous Ubuntu/Linux mais c’est identique quelque soit la distribution et certainement très proche sous Windows (y’en a encore par ici?)

D’abord Télécharger Rockbox Utility et ensuite :

  1. Brancher votre iPod
  2. Démarrer Rockbox Utility avec les droits root,
  3. Éventuellement (si il ne le détecte pas tout seul) indiquez quel est le modèle de votre iPod et où est son point de montage
  4. Cliquez sur le bouton « installation complète »
  5. Une fois fini, démonter l’iPod du système de fichier.
  6. Faites un reset de l’ipod.

Il faut préciser que Rockbox s’installe en plus du logiciel d’origine Apple, il est très facile de redémarrer son lecteur sous le système d’origine et de supprimer Rockbox. Ça peut être utile en cas de recours au SAV Apple mais je ne sais pas s’ils savent le détecter ou pas (je ne serais pas surpris que ce soit pour eux une raison de faire sauter la garantie).

Pour la suite cela se complique un peu, il faut bien le reconnaître. Rockbox est très riche et donc un peu ardu de premier abord. Beaucoup d’options de réglages vous laisseront dubitatif quand à leur utilité : dans le doute abstenez vous d’y toucher. Du point de vue de la simple utilisation il faut savoir que Rockbox fonctionne, à priori, en utilisant un accès via une arborescence de fichiers. Il est possible de naviguer via les métadonnées des fichiers mais lors de l’ajout de fichier il faut un certain temps pour que la base de données se mette à jour. Certaines options sont à activer si vous comptez l’utiliser beaucoup pour accélérer cela (et au pire des cas redémarrer le lecteur suffit).

Un autre défaut lié à la richesse de ce firmware est que dans un premier temps la navigation peut semble confuse. Le nombre de touche réduit fait que les fonctions associé à chaque touche se multiplient et changent selon le contexte c’est un peu déroutant au début mais sans pour autant trop compliquer l’utilisation courante.

Hormis ces quelques petits défauts qui, je le rappelle, ne gêne pas l’utilisation le reste c’est du bonheur. L’utilisation reste très réactive même sur un lecteur un peu ancien, le nombre de format audio supporté est impressionnant (plus d’une vingtaine à ce jour), et bien évidemment plus besoin de logiciel particulier pour mettre votre musique sur voter lecteur. Le navigateur de fichier suffit amplement; même si l’utilisation via des lecteurs audio tel rhythmbox ou banshee est possible. À ce sujet j’aurai tendance à déconseiller le premier qui met les dossiers directement à la racine tandis que Banshee les mets dans le dossier Music tel que le conseillent les développeurs de Rockbox (à savoir si vous le faites à la main). D’ailleurs si vous avez des précisions sur l’utilisation avec d’autres logiciels n’hésitez pas à le préciser dans les commentaires. Petite fonctionnalité amusante au passage, quand il est branché sur votre PC le lecteur peut faire office de clavier multimédia, c’est un peu gadget mais ça n’en est pas moins sympa.

Pour conclure je dirai que si vous cherchez un lecteur audio pas cher sans rogner sur les fonctionnalités le couple iPod d’occasion + Rockbox est redoutable. Et si vous avez déjà un autre lecteur, que vous vous emmerdez avec des softs proprio et/ou pourri pour l’utiliser alors qu’il est supporté par Rockbox installez le vous ne le regretterez pas.

Petit retour sur Unity

Vous n’avez pas du passer à coté la nouvelle version d’Ubuntu est sortie et avec elle son nouveau bureau made in Canonical Unity.
J’ai toujours été sceptique à propos de ce bureau mais j’ai préféré attendre la sortie de la version finale pour pouvoir la tester avant de m’exprimer car je n’aime pas lancpo des pierres sur des gens pendant qu’ils sont en train de faire le boulot. Que je ne sois pas d’accord avec ce qu’ils font n’est pas une raison. De plus il et difficile de se faire une opinion sur un outil en cours de développement.
D’abord coupons court à la première critique : Non je ne suis pas hostile au changement, bien au contraire, Pas mal de choses ont changé depuis la sortie de Gnome2. Nous sommes passés aux écrans larges, on utilise les GPU pour motoriser les interfaces graphiques, l’utilisation des ordinateurs portable (et parmi eux les netbooks) a remplacé majoritairement l’utilisation de l’ordinateur de bureau. Tout cela peut légitimement nous amener à penser qu’une mise à jour de nos interfaces graphiques pouvait être nécessaire. (Moi aussi j’ai souvent râlé contre les deux panel gnome sur mon netbook). Mais Unity est elle une bonne solution? Même si certains éléments me semble être de bonnes idées l’ensemble ne m’a pas totalement convaincue

De bonnes idées quand même

Commençons d’abord par ce que j’apprécie. L’idée de placer un dock sur le bord gauche de l’écran me semble plutôt bonne en fait. C’est un moyen simple pour exploiter le mieux possible les  écrans larges et ça rend les écrans de taille réduite des portable plus exploitables notamment pour les netbooks.
Ensuite le fonctionnement du dock où les icônes font office à la fois de lanceur et de barre des tâches c’est un peu déroutant au début (je cherche encore ma barre des tâches en bas) mais en fait ça se révèle assez efficace.
Enfin le menu global, j’ai été très sceptique à son propos au début mais depuis que j’utilise un netbook je reconnais apprécier le gain de place. C’est perturbant au début mais on finit par s’y faire plus facilement que je ne l’aurais cru. Par contre je ne pense pas le garder sur mon ordinateur de bureau mais c’est à tester. Petit détail gênant ce système empêche de fermer les fenêtres en arrière plan si elles sont agrandies mais ça reste un inconvénient minime.

Mais quelques problème sur le plan pratique

Maintenant abordons les points qui fâchent et essayons de faire cela sans recourir au troll, c’est à dire en essayant d’argumenter. Ce qui me gène énormément dans Unity c’est l’utilisation des dash. Je ne sais pas si c’est parce que c’est mal utilisé dans Unity ou si c’est le concept en lui même qui est mauvais mais pour l’instant je ne trouve pas cela pratique du tout.

Si vous voulez lancer une application que vous n’utilisez pas souvent il vous faudra jusqu’à 5 clics et naviguer d’un bord à l’autre de l’écran, Je vous dis pas la galère sur un netbook ou n’importe quel portable que vous utilisez au touchpad. Certes il y a des solutions alternatives pour les applications que vous utilisez le plus souvent mais du point de vue logique de conception je trouve ça assez bizarre de faire quelque chose qui de base est peu pratique auquel il faut ajouter quelque chose pour en faciliter l’utilisation.
Je n’arrive vraiment pas à trouver ce cela apporte de plus en terme de facilité d’utilisation, et d’efficacité que le menu application de Gnome21.

Le deuxième point qui me gêne est le mélange entre les applications classiques et tout ce que relève de la configuration des préférences et du système2. Certes tous les outils sont disponible dans leur propre catégorie mais vu comment il est intuitif d’accéder aux différentes catégories c’est loin d’éclaircir les choses. Et si vous avez le malheur de déplier la liste compête des applications disponibles sur le dash des applications tout y est mélangé, franchement comme modèle de clarté on fait mieux. Et donc, de la même manière que précédemment, pour « simplifier » le problème on a mis un accès à un simili panneau de configuration3 dans le menu de déconnexion! Quelqu’un peut me dire en quoi il est logique de le mettre à cette endroit là ? Qui irait chercher les outils de configuration dans le menu dédié à l’arrêt du système?4 Encore une fois on a une mauvaise solution du à une mauvais idée de base ou une mauvaise exploitation de celle-ci. Je voudrais troller, je dirais que ça me fait penser à l’outil de défragmentation du disque fourni avec Windows 95.

Autre chose d’ennuyeux aussi c’est le positionnement des deux icône de lancement des dash d’application ou de gestion des fichiers. Ils sont situé dans le bas du dash après les lanceurs et les applications ouvertes. Résultat, selon le nombre d’application que vous avez lancé, ils ne sont pas toujours au même endroit. Je veux bien que l’on ne passe pas son temps à lancer des applications mais quand même à l’usage c’est loin d’être pratique et j’ai peur du résultat sur un l’écran plus grand de mon desktop.

Le point suivant qui me gène c’est l’affichage des applications à installer. Je comprend l’envie qu’a eu Canonical de mettre en avant la simplicité d’installer des application et la richesse du catalogue disponible dans les dépôts mais je trouve vraiment que ça n’est pas pratique. D’une part l’utilisateur avancé est au courant et n’en a pas besoin, et d’autre part l’utilisateur lambda risque d’être submergé par des informations dont il ne sait que faire. Pour peu qu’il ne voit pas la mention « Applications à installer » il risque de cliquer sur des icônes qui l’amèneront directement vers la logithèque sans comprendre de quoi il s’agit. Un lien vers la logithèque indiquant le nombre d’application disponible dans la catégorie aurait été tout aussi efficace, tout aussi visible et moins source d’erreur. De plus sur l’écran d’un netbook c’est une perte de place très désagréable. Si encore on pouvait désactiver cette affichage mais ce n’est pas possible.

Quelques idées d’amélioration :

Ce n’est pas tout de critiquer, c’est bien mieux si on peut proposer quelque chose,  voici donc quelques idées en vrac pour améliorer Unity.

  • Déplacer les boutons Applications et Dossiers vers la haut du dock. et placer les icône de la barre des tâches en dessous.
  • Rendre les catégories plus utilisable dans le dash application. Présenter une liste des catégories sur la gauche sensible au survol de la souris pour n’afficher que les applications d’une catégorie serait une solution à creuser. Ça permettrait aussi de régler le problème de l’affichage des applications d’administration et des préférences utilisateurs en les regroupant dans leurs propre catégories.
  • Afficher uniquement le nombre d’application installable par catégorie sous forme d’un lien vers la logithèque dans le bas du dash plutôt qu’une liste d’application.

En conclusion

Après cette assassinat en règle essayons quand même de relativiser tout ça. Il ne faut pas dramatiser; mes propos peuvent paraître durs mais il n’en reste pas moins que Unity est largement utilisable. Elle a ses défauts, comme toutes interfaces graphiques peut en avoir, mais ensuite c’est à vous de voir en fonction de votre utilisation. N’hésitez pas à la tester avant de vous faire votre propre opinion, et surtout prenez du temps pour le faire, c’est un sujet où nos habitudes nous empêche souvent de percevoir les avantages de tel ou tel système.

Pour comparer j’ai voulu tester EasyPeasy, c’est une distribution basé sur Ubuntu qui se veut optimisé pour les netbooks. Elle propose pour cela un lanceur d’application spécifique et simple qui prend tout le bureau mais est très efficace. La version actuellement disponible (la 1.6) est basé sur Ubuntu 10.04 et la prochaine est censé être basé sur la 11.O4. Je ne sais pas ce qu’ils vont faire de Unity mais un mélange entre le dock et leur lanceur spécifique peut se révéler sympathique. Quand à la comparaison avec gnome-shell, je dirai à première vue que je ferais le même genre de critiques mais je ne l’ai pas assez testé pour l’instant pour être totalement affirmatif.


  1. et sur ce point on pourrait faire le même reproche à Gnome-shell mais ce sera pour un autre billet 

  2. et je ne parle même pas de séparer préférences et administration visiblement c’est une idée totalement enterré 

  3. avec tout les défauts que cela implique 

  4. Ça me fait penser à la blague à propos de Windows où pour arrêter l’ordinateur il faut cliquer sur le bouton démarrer 

Corrigez l’affichage de Plymouth si vous utilisez burg

L’affichage de Plymouth (l’écran de démarrage d’Ubuntu/Linux) pose problème quand on utilise les drivers propriétaire Nvidia (à ce qu’il parait c’est aussi le cas pour ATI mais je n’ai pas testé). Les tutoriels pour résoudre ce problème se sont multiplié sur le Net, il n’est pas nécessaire d’aller chercher bien loin mais ils sont fait pour le gestionnaire de démarrage par défaut d’Ubuntu : grub. Si comme moi vous utilisez burg en plus pour avoir un joli écran de choix plutôt que l’horrible menu texte de grub il vous faut une version adapté c’est ce que je propose ici.
Au passage merci à Clapico pour la version originale de ce tuto que je me suis contenté d’adapter pour burg.

Commencer par installer le paquet v86d
sudo apt-get install v86d
Ouvrir le fichier /etc/default/burg avec les droits administrateur :
sudo gedit /etc/default/burg
Modifiez la ligne
GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet splash"
pour qu’elle ressemble à ça :
GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet splash nomodeset video=uvesafb:mode_option=1024x768-24,mtrr=3,scroll=ywrap"

Veillez à remplacer l’indication 1024×768 par la résolution qui va bien en fonction des caractéristiques de votre écran bien sur.

et ensuite dé-commentez la ligne (en enlevant le # au début)
#GRUB_GFXMODE=800x600 et modifiez la résolution avec celle que vous voulez, prenez garde bien sur à bien indiquer la même que dans l’étape précédente.

Ouvrez le fichier /etc/initramfs-tools/modules avec les droits administrateur et ajoutez-y cette ligne
uvesafb mode_option=1024x768-24 mtrr=3 scroll=ywrap
Ensuite modifiez le fichier /etc/initramfs-tools/conf.d/splash toujours avec les droits d’administrateur et ajoutez-y
FRAMEBUFFER=y
Mettez à jour la configuration de burg avec la commande
sudo update-burg
Ainsi que celle de initramfs avec cette commande :
sudo update-initramfs -u

Et voila il ne vous reste plus qu’à redémarrer votre ordinateur pour profiter d’un écran de démarrage correct.

Suggestion de quelques PPA

L’un des avantages de la distribution Gnu/Linux Ubuntu est l’existence de PPA qui permettent d’ajouter facilement des dépôts contenant des versions plus à jour des logiciels ou d’autres logiciels non présent dans les dépôts existant.

Voici quelques PPA que j’utilise et pourquoi :

Comment ajouter ces dépôts à votre système :C’est très simple vous vous rendez sur la page que j’indique dans le paragraphe « Adding this PPA to your system » vous repérez son l’adresse exact indiqué en gras (du style ppa:blabla/truc) et vous l’utilisez dans la commande suivante :

sudo add-apt-repository ppa:blabla/truc

ensuit mettez à jour la liste de paquets et installez les paquets voulu comme vous procédez habituellement. Pour ceux qui préfèrent la méthode graphique vous pouvez aussi ajouter directement l’adresse du PPA dans la boite de dialogue de synaptic là où il demande « la ligne APT »

Précautions d’usage : Je tiens à préciser qu’il vaut mieux faire attention aux PPA que vous utilisez. Je n’utilise que des PPA recommandé par des sources reconnues et/ou des dépôt adossés à un projet (comme le dépôt claws-mail par exemple). En général ça me permet d’avoir des versions récentes de logiciel sans pour autant me retrouver avec des applis totalement instables.

Et vous vous recommanderiez lesquels?

Correction : Mes plus plates excuses j’avais fait l’énorme erreur en ces temps de sortie de Firefox 4 de vous indiquer les PPA firefox-stable et firefox-next.

 

La nouvelle interface de Firefox 4

La sortie de Firefox 4 approche et cela fait maintenant plusieurs mois que j’utilise la bêta  il est donc temps de faire un état des lieux de son interface qui présente un nombre de nouveautés non négligeable. J’ai laissé la nouvelle interface dans sa configuration par défaut afin de tester ce que les utilisateurs auront par défaut et ce pendant plusieurs mois1 afin de prendre le temps de changer mes habitudes pour ne pas confondre ergonomie et confort de l’habitude.

Pour résumer : J’aime pas du tout

Autant le dire tout de suite je suis loin d’être emballé par cette nouvelle interface. J’ai personnellement suffisamment d’expérience pour faire avec si je n’avais pas le choix mais je crains que l’utilisateur lambda lui ait beaucoup de mal à s’y faire. En fait j’ai le sentiment d’une interface trop réfléchie et pensée qui de ce fait oublie complètement le coté pratique et la simplicité d’usage.

La disparition de la barre d’état fait que vous n’avez plus d’information sur l’avancement de vos téléchargement et oblige donc à utiliser systématique la fenêtre de téléchargement je ne vois pas ce que l’on peut trouver de plus simple dans le fait d’avoir une fenêtre supplémentaire pour avoir une simple indication de progression…

L’organisation de la barre d’outil est l’illustration parfaite de ce que j’exposais en introduction : Les boutons Rafraichir/Arrêter fusionné avec l’extrémité droite de la barre d’adresse ça peut paraître plus intelligent, logique et réfléchi mais en fait à l’usage ça se révèle tout sauf pratique, malgré plusieurs mois d’utilisation impossible de faire en sorte que ces boutons tombent facilement « Sous la souris ». De même pour le bouton « Accueil » positionné à l’extrème droite, j’ai passé mon temps à le chercher… Le problème est que je n’ai pas vraiment d’explication à cela, ce n’est pas non plus quelque chose que l’on peut expliquer et argumenter car c’est en fait une question de ressenti.  Sachant que ce ressenti est souvent une question d’habitude j’ai tenu à tester pendant plusieurs mois mais non rien à faire. C’est peut-être due à l’habitude de lire de gauche à droite qui fait que l’on a tendance à aller chercher les boutons vers le coté gauche de la barre d’outils. je n’en ai vraiment aucune idée et ne je suis incapable de donner une explication rationnelle. Ceci explique peut-être cela d’ailleurs, peut-être qu’en terme d’usage tout n’est pas forcément à rationaliser. C’est d’autant plus difficile à explique que je me suis assez bien fait à la position du menu marques-pages à droite de la barre personnelle.

Le menu des marque-pages justement, autant j’aime bien son positionnement tout à droite de la barre personnelle2 autant je trouve qu’il y a trop d’élément « Technique » dans le haut du menu avant d’arriver aux marque-pages proprement dit. Les regrouper dans un ou deux sous menu aurait été judicieux à mon sens. J’ai partiellement résolu le problème en regroupant les deux éléments « Étiquettes récentes » et « Marqués récemment » dans un sous menu « récent » mais ce n’est pas suffisant à mon goût. Ceci dit ce n’est pas non plus une catastrophe.

Quand au nouveau menu lui il me fait carrément peur, non pas pour moi3 , mais pour l’utilisateur moyen ça risque d’être une autre histoire. Franchement vous voulez expliquer à quelqu’un qui fait à peine la différence entre le bouton démarrer de Windows et le logo de la marque de son écran en bas à gauche4 qu’il faut aller cliquer sur la petite flèche pour accéder au sous menu et que si l’on clique sur le texte ça déclenche autre chose? Franchement je souhaite bon courage aux gars qui font du support utilisateur dans les entreprise qui ont déployé Firefox. Accrochez vous les gars… De plus je ne sais pas comment ça fonctionne sous Windows mais pour la version Gnu/Linux si vous remettez les onglets en dessous de la barre d’adresse le menu suit, bon en même temps c’est . Autre incongruité de ce menu c’est la fonction de zoom qui disparait mais seulement du menu, chez mozilla ils ont inventé la fonctionnalité qui n’existe que par les raccourcis claviers, niveau ergonomie et simplicité d’utilisation on fait mieux, surtout que forcément la possibilité de ne zoomer que le texte a disparue avec.

Supposition et discussion sur le pourquoi du comment de la refonte de l’interface et de son inutilité.

Il ne sert a rien de se le cacher la nouvelle interface de Firefox est directement une réponse à Google qui commence à prendre des parts de marché significative avec son navigateur Chromium. Jusqu’à présent les gens laissaient tomber Internet Explorer pour passer à Firefox mais maintenant ils se dirigent plus facilement vers le Spy-Navigateur de Google. Google  et son aura ont réussi à persuader bon nombre d’utilisateur qu’il fallait totalement revoir l’interface de nos navigateurs soit disant pour gagner de la place pour une meilleur « expérience utilisateur ». C’est surtout un argument marketing parfaitement rodée qui consiste à camoufler l’absence de vrai nouveauté sous une nouvelle interface, Tactique que Microsoft maitrise parfaitement depuis des années avec sa suite bureautique Office. Google n’a fait que reprendre les leçons du maitre es innovations bidonné. Il est dommage que la fondation Mozilla se laisse entrainer sur ce terrain là plutôt que de proposer ses propres solutions et de mettre en avant les réelles avancées de son navigateur. Tenter d’entrer en compétition avec Google sur le terrain du markéting est un jeu dangereux pour la fondation Mozilla qui n’a pas les mêmes moyens. Se différencier des autres a été la voie gagnante depuis le début je ne vois pas l’intérêt de la quitter.

Surtout que le problème du manque de place est un faux problème. Pourquoi aurait-on besoin de gagner de la place à l’écran alors que les diagonales des écrans sont de plus en plus grandes? D’où ça vient cette idée?  Quelqu’un parmi vous a-t-il déjà entendu beaucoup d’utilisateur se plaindre de problème d’affichage de ses sites web favori par manque de place5 ? Personnellement non. Je pense que s’il y a un problème d’affichage des contenus web c’est du à la difficulté de les afficher correctement sur les écrans larges que les fabricants d’écrans ont fini par imposer. Je m’explique :

Le web est, et restera encore très longtemps, un média écrit. La multiplication des vidéos n’y changera rien6 , tant que Google sera sourd et aveugle le seul contenu indéxable (donc réellement existant) sur le web sera le texte. Or l’écrit s’adapte très mal aux formats larges. Ce n’est pas pour rien si les livres sont plus haut que larges depuis plusieurs siècles et que les articles des journaux sont écrit en colonnes. La solution serait pour le web de faire la même chose mais il n’existe toujours pas de solution viable pour afficher correctement du contenu sur plusieurs colonnes. Pour faire de la mise en page globale d’un site ça existe mais pour vraiment formater un texte long sur plusieurs colonnes etde manière dynamique en fonction de la taille de l’écran du visiteur  il n’y a rien. Essayer de grappiller quelques pixels en hauteurs pour compenser n’est au mieux qu’une mauvaise solution. De plus je suis persuadé que ça pourrait être très utile pour l’affichage sur les netbooks et les smartphones.

En conclusion

Attention ne prenez pas le contenu de cette article pour une volonté de descendre le boulot de la Fondation Mozilla. C’est avec un vrai arrière goût que je l’ai écrit. Sur le plan des fonctionnalités j’apprécie énormément Firefox il est, et restera encore longtemps, à mon avis, le meilleur navigateur disponible actuellement. Les critiques qui peuvent être faites sur l’interface ne doivent pas prendre le pas sur les indéniable qualité technique du logiciel, d’autant plus qu’il est tout à fait possible de revenir à l’interface classique ce que je me suis empressé de faire.

À voir plus tard.

Lorsque la version finale sortira je mettrais à jour le PC de mes filles de 11 ans, inutile de vous dire que je guetterais avec attention leurs réactions. Les réactions des enfants (moins formatés que nous par des habitudes) peuvent être de bons indicateurs pour savoir si une interface est intuitive ou non. Il se peut que je reviendrais sur mes propos à ce moment là mais j’en doute.


  1. depuis la sortie de la première bêta en fait 

  2. disposition qui existait déjà du temps de Netscape Cumunicator se je ne me trompes pas 

  3. pour tout dire je m’en sors très bien merci 

  4. ne rigolez pas c’est du vécu 

  5. hors utilisateur de notebook j’entends 

  6. d’autant plus que le ratio poids/utilité est clairement à l’avantage de l’écrit 

Télécharger directement votre musique en Ogg Vorbis sur Jamendo

Jamendo bien que proposant de la musique en téléchargement libre a toujours eu une politique plus que bizarre avec le format Ogg Vorbis. Au lieu de le proposer en téléchargement direct comme le MP3 il fallait passer bittorrent… Jamais compris l’intérêt du truc… Vouloir économiser de la bande passante sur la consommation d’une fraction infime de leurs utilisateur n’a pas vraiment de sens. Résultat ça a toujours été une galère pas possible pour avoir sa musique dans ce format. Ils ont d’abord tenté de faire tourner leur propre tracker, puis se sont rabattus sur des trackers public qui ont été contraint de fermer pour cause de procédures judiciaire de nos amis de la mpaa… Enfin bref si vous voulez écouter de la musique libre dans un format libre ce n’était pas la joie.

J’ai finalement trouvé cette solution dans ce post sur le forum jamendo

Créer un fichier html quelque part sur votre disque dur et mettez y ça :

<html>
<head>
<script type="text/javascript">
var prefix = 'http://www.jamendo.com/get/album/id/album/archiverestricted/redirect/';
var suffix = '/?p2pnet=bittorrent&are=ogg3';
function download() {
var albumID = document.downloadform.album.value;
var downloadURL = prefix + albumID + suffix;
win = window.open(downloadURL, "fenster1", "width=600,height=400,status=yes,scrollbars=yes,resizable=yes");
win.focus();
}
</script>
</head>
<body>
<form name="downloadform">
Album-Id: <input name="album"/>
<input type="submit" value="Download Album as OGG" onclick="download();">
</form>
</body>
</html>

Pour télécharger un album il vous suffit de repérer son identifiant visible à la fin de l’url de la page web de l’album, d’ouvrir le fichier que vous venez de créer dans votre navigateur, de mettre l’identifiant dans le formulaire et enfin de valider.

Simple non, Maintenant à vous…

Pourquoi les sites web concernant le libre ne devrait pas utiliser GoogleAnalytics

Mise à jour du 19 janvier :

J’ai mis la réponse détaillé aux commentaire en fin d’article. Cela apporte quelques précisions intéressante à lire même pour ceux qui découvriraient l’article sur le tard.

Texte d’origine.

J’ai décidé de faire ce billet suite à un échange sur twitter avec @diaspbe après lui avoir fait la remarque à propos de l’utilisation sur diasp.be de GoogleAnalytics. Le format de twitter ne facilitant pas les longues explication je développe mon argumentaire ici.

Le contexte

Petite introduction avec les explications dedans pour ceux qui se demande de quoi on parle, pour les autres passez directement à la suite.

Google Analytics qu’est ce que c’est.

Google Analytics est un outil de calcul de statistiques de fréquentation des sites web fournit par Google. Il permet aux webmestre de suivre la fréquentation de son site, de savoir de quel moteur de recherche viennent les visiteurs, combien sont des visites unique combien de visiteurs reviennent etc etc. Il suffit pour le webmestre de s’enregistrer chez Google puis d’ajouter un petit script dans un endroit de ses pages web, c’est très simple et efficace. Car il faut bien le reconnaître cet outil est, comme souvent chez Google, bien fait et performant. Si vous y ajoutez le fait qu’il est gratuit vous comprendrez vite pourquoi on le retrouve à tout les coins du web.

Quel est le rapport entre statistique et traçage des internautes.

Pour faire ses différents calcul le service de statistique a besoin de vous identifier. En effet pour savoir combien de visiteurs reviennent il faut bien qu’il vous reconnaisse d’une fois sur l’autre ou dans le sens inverse pour calculer le nombre de visiteur unique sure une période il a besoin de savoir si vous êtes déjà venu ou pas. Donc pour assures son fonctionnement le script Google Analytics enregistre dans votre navigateur un cookie, un petit fichier contenant une variable et sa valeur, ici un identifiant unique, qu’il pourra retrouver la prochaine fois que vous venez sur le site. Ce serait très bien si cet identifiant était spécifique au site que vous visitez mais non il est unique pour tout google analytics. Ce qui veut dire que dans tout les sites web utilisant ce service pour leurs statistiques le script va réutiliser le même identifiant pour calculer les statistiques. Et évidemment il est tout à fait possible de remonter dans l’autre sens, à partir de cet identifiant on peut reconstituer une grande partie de vos habitudes de navigation, pour peux qu’a un moment où a un autre vous vous soyez connecté chez Google pour utiliser un de leur service ils peuvent facilement mettre ces données en corrélation avec d’autres le tout associé aux mots clefs que le moteur de recherche a associé aux pages web que vous avez visitez.Le tout bien entendu n’ayant qu’un seul but vous proposer de la publicité personnalisé…

En bref dites moi ce que vous lisez, je vous dirai ce qui vous intéresse et je vous en ferai de la pub.

En quoi cela pose-t-il un problème.

Vu comme ça il est assez aisé de comprendre pourquoi voir Google Analytics sur un site web dont la justification est justement de protéger notre vie privé comme diasp.be me choque.

Mais il n’est pas le seul concerné. De nombreux sites web du monde du libre utilise GA pour leurs statistique. Alors que l’une des idées fondatrice du logiciel libre est de permettre à l’utilisateur de reprendre le contrôle de son outil informatique en toute indépendance des intérêts commerciaux des éditeurs voila que ceux qui les promeuvent participent à la plus grande stratégie de profilage généralisé des internautes! Il y a de quoi trouver cela pour le moins troublant.

Je suis loin de faire parti des libristes les plus intransigeant mais là ça me gêne beaucoup. Je suis bien plus gêné par ça que de savoir qu’il y a des bouts de binaires non libre dans le noyau de ma Ubuntu. Eux au moins ne cherche pas à exploiter quoi que ce soit me concernant dans mon dos. Personnellement j’ai réglé le problème avec l’extension Firefox Ghostery (malheureusement non libre, si quelqu’un connait un équivalent libre, je suis preneur) qui bloque les scripts de statistique et régies publicitaire en tout genre mais ce n’est à mon sens qu’un mauvais palliatif.

Le plus étrange c’est le manque d’écho que je rencontre sur ce sujet de la part d’acteur du libre. J’ai essayé de lancer un gros troll la dessus sur identi.ca et twitter mais il n’a généré quasiment aucune réaction.1  Et celles que j’ai obtenues sont plutôt du genre faiblarde.

C’est  exactement la même inertie que quand on évoque la vente lié avec un windowsien de base. «Ben oui mais c’est compliqué», «J’ai juste besoin d’un truc qui marche», «Oui mais c’est gratuit» etc etc du windowsien pur souche…  Le problème est que ces réactions viennent de personnes à priori au courant et normalement concerné par ce sujet.

Peut on y faire quelque chose?

Une solution serait que chaque site web utilise son propre outil de statistique hébergé sur son propre serveur pour être sur de l’utilisation des données.Mais c’est loin d’être évident. Les solutions de statistique récentes un tant soit peu performantes sont lourdes, une comparaison entre piwik par exemple et son prédécesseur phpmyvisites2 est plutôt révélatrice, ça rend cette solution difficilement réalisable car elle nécessite de ressources pas forcément disponibles.

La parade serait à mon sens de mutualiser les besoins et les ressources. Il ne me parait pas totalement stupide de considérer que plusieurs associations (ou entreprise) du libre pourraient collaborer pour monter un service basé sur une solution libre. Je suis bien conscient que c’est facile à dire assis derrière mon bureau et bien plus difficile à mettre en œuvre mais je pense que l’enjeu est important. Surtout que pour cela il n’est pas nécessaire de mobiliser une énorme communauté.  Quelques administrateur systèmes des associations les plus en vue pourraient suffire même s’il est vrai que ce ne sont pas forcément les plus disponibles.

Je comprends bien que à débarquer comme cela en disant «bouuuu c’est pas bien ce que vous faites» je passe pour le donneur de leçon de service mais ce n’est pas mon intention. J’essaye de soulever ce qui pour moi est un problème et de creuser un peu les solutions possibles.

Si j’étais admin sys je serais bien tenté de lancer quelque chose mais ce n’est malheureusement pas le cas. Je sais faire tourner ma Ubuntu mais c’est tout, prétendre pouvoir en faire plus serait mentir, alors vouloir faire fonctionner de mes petites mains un service de ce genre serait utopique. Mais par contre si une initiative de ce genre vient à être lancé je m’y intéresserais de très très près c’est évident car si je ne peux pas m’occuper de la partie technique il y a d’autres choses à faire.

En espérant que cette contribution puisse faire avancer un tant soit peu les choses.

Réponses aux commentaires :

Quelques point abordé dans les commentaires méritent une réponse détaillé :

Le modèle économique et le problème des coût.

Perso je ne voyais pas du tout la chose sous cette angle, à aucun moment je ne pensais vraiment à un service payant. Ma vision de la chose serait plus dans une collaboration de différents sites pour administrer ensemble un serveur pour leur propres statistiques. Dans ce contexte les coûts seraient géré via un pot commun aux associations concerné. Ce serait certes plus couteux que GoogleAnalytics mais avec suffisamment de participant on peut rendre le coût supportable. L’idée telle que je la vois n’est pas du tout celle d’un service qui serait ouvert à tous du moins dans un premier temps. Ce qui n’exclut pas bien sur qu’il puisse le devenir dans un second temps la participation aux frais pouvant se faire dans ce contexte sous la forme d’une  cotisation à une association.

Pérennité des données :

C’est vrai que je n’ai absolument pas pris ce point en compte mais en même temps si des utilisateurs de GA se plaignent d’être coincé chez Google parce qu’ils ne peuvent pas récupérer leur données j’ai un peu envie de leur dire qu’il fallait y penser avant… Par contre prendre en compte ce problème dans la futur plate-forme (si elle se monte) serait effectivement une bonne chose il reste à voir ce que les outils disponibles actuellement permettent. Et s’ils ne proposent rien après tout un logiciel libre on peut y contribuer non? Mais c’est vrai que ce point ne doit pas être négligé.

L’aspect technique :

Je peux me tromper bien sur mais je ne pense pas qu’un outil de ce genre nécessite forcément un machine très performante. Mis à part le fait que Piwik3 demande des capacités de stockage importantes mais ce n’est pas forcément ce qui coute le plus cher actuellement. Cela réduit d’autant le coût d’une telle solution que la mutualisation rend d’autant plus accessible.


  1. Je ne suis pas un très bon troll non plus je l’admets 

  2. qui a longtemps tourné ici d’ailleurs avant que je me dise que je n’en avais rien à faire des stats 

  3. dans le cas où ce serait la plate-forme retenue 

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