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Astuce photo : corriger les exifs d’un fichier RAW canon pour identifier correctement l’objectif.

Deuxième petit billet rapide pour vous faire profiter d’une astuce que j’ai découverte il y a quelques temps.

J’avais des problèmes dans Rawtherapee pour appliquer correctement la correction d’objectif car il semblait avoir du mal à identifier correctement l’objectif utilisé. Après quelques recherches je me suis aperçu que c’était due à mon boîtier qui ne l’indiquait pas correctement dans les exif de mes photos (probablement due à son age, mon respectable 350D commence vraiment à être vieux).
Il suffit donc pour corriger ça de modifier les exif de vos fichiers. Sous Linux ça se fait comme cela :

exiv2 -M "Set Exif.CanonCs.LensType «id_objectif»" IMG_3491.CR22

En remplaçant id_objectif par la valeur correspondant à votre objectif bien sur. Vous pourrez trouver ça sur cette page https://sno.phy.queensu.ca/~phil/exiftool/TagNames/Canon.html dans la section intitulé «Canon Lens Type Value»

Rawtherapee, workflow photo, quelques astuces…

Salut tout le monde (s’il me reste encore quelques lecteurs après tout ce temps)
Je vous fais juste un petit billet pour vous filer quelques astuces de workflow que j’utilise pour gérer mes photos.
Le logiciel que j’utilise principalement pour travailler mes photos est rawtherapee, il n’intègre pas de fonction de catalogage ça nécessite donc quelques manip pour pouvoir l’utiliser plus facilement avec d’autres. La gestion de mon catalogue de photo finales est faite avec shotwell

Petit résumé de mon workflow

J’organise mon travail de la façon suivante :

  • J’importe mes photos (fichiers RAW) dans le dossier «Travaux» de mon répertoire images.
  • Je retravaille mes photos
  • Une fois ce travail fait je gère ma collection de photo avec Shotwell

D’abord la question de l’import.

La façon la plus simple de le faire est bien sur de passer par le gestionnaire de fichier mais pour pouvoir intégrer ça dans la suite il faut créer une arborescence de répertoire précise, si l’on peut automatiser ça c’est quand même bien plus pratique.

Pour faire ça je passe par gthumb et sa fonction d’import. L’idée est que les photos soient placées dans une arborescence Année/mois/jour basé sur leurs exif.

Si c’est utile j’ajoute même le nom d’un événement c’est plus facile pour les retrouver plus tard dans gthumb au cas ou. L’arborescence sera alors «Année/mois/jour événement». Ce qui peut se révéler aussi utile si on est amené à devoir passer par le gestionnaire de fichier. Je configure donc l’import de cette façon :

Ce principe pourrait bien sur être appliqué avec Rapid Photo Downloader (ou autre) mais ce dernier gère mal mon appareil qui se fait vieux (le canonique EOS 350D).

Le rendu dans Rawthotwerapee et l’intégration avec shotwell

L’idée est en fait de reprendre l’arborescence créée précédemment pour la répliquer dans le dossier photo utilisé par shotwell. Pour ce faire dans l’onglet «File d’attente» de Rawtherapee il faut configurer le répertoire de sortie comme ceci :

%p5/Photos/%d3/%d2/%d1/%f

Petit outil mnémotechnique pour retrouver la signification des marqueurs à utiliser pour configurer cela : %pn = Path (le chemin complet) et %dn = directory (le répertoire) ; n commençant à 1 pour le dossier parent de la photo et s’incrémentant de 1 en 1 à chaque niveaux (en gros faut juste savoir compter).

À noter que si vous avez ajouté un événement dans gthumb le dernier dossier est de la forme «jj événement» et que vous retrouverez donc aussi le nom de l’événement dans l’arborescence photo.

Ensuite il n’y a plus qu’à ouvrir shotwell, sélectionner la dernière importation pour taguer et classer vos photos comme bon vous semble. Le seul regret est que shotwell ne sait pas retrouver le nom de l’événement automatiquement.

Voilà c’est fini, pas grand chose de révolutionnaire mais c’est le genre de petites astuces qui en automatisant le workflow fait gagner du temps.

 

Quand les marketeux rencontrent la technique…

Ça donne ça :
APN : un capteur 12 mégapixels à éviter ? – Les Numériques.

Ça fait des années que je le répète autour de moi : La course aux mégapixels des appareils photo est une arnaque marketing qui n’a comme seul conséquence un absence totale d’innovation dans les autres domaines et la création d’une obsolescence artificielle qui n’a comme seule but de nous vider le portefeuille. Et surtout des appareils dont les photos sont de qualités plus que douteuse.
à noter cette phrase particulièrement :

il est impossible de différencier à l’oeil nu un tirage de 20×30 cm fait à partir d’une image de 6 mégapixels d’un autre de même taille fait avec 12 mégapixels : le gain en précision est invisible, 6 mégapixels suffisant à atteindre les limites de l’oeil. La différence est en revanche évidente si le 12 mégapixels souffre de bruit, d’une dynamique limitée et de variations colorimétriques…

Enfin lire ça dans le presse spécialisé fait plaisir… J’ai un peu moins l’impression d’être seul au monde à réfléchir.

Non le photo reportage n’est pas mort

À l’heure d’internet, de la télévision omniprésente et de crise économique de la presse on pourrait penser que le photo-reportage n’est plus d’actualité et bien c’est un tort. C’est oublié que la photo peut avoir une force de témoignage assez exceptionnel et associé à un outil de diffusion comme internet cette puissance est plus que décuplé. La preuve le blog big picture publié par le boston globe.

Merci à maitre éolas pour l’info.

PS : par contre je n’ai vu aucune indication de licence ou de droit d’auteur pour une publication géré par un organe de presse ça ne fait pas très sérieux.

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