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Interrogations sur l’utilisation du microbloging

Ami lecteurs je fais faire appel dans ce billet à votre collaboration… Je suis en train de réfléchir à une application (libre bien sur) pour réseau type twitter un peu inhabituelle dans son fonctionnement mais pour ça j’ai besoin de savoir si elle peut coller à des usages ou habitudes autres que les miennes.

D’où quelques questions auxquelles je vous demanderais de répondre dans les commentaires.

J’appellerais le flux de message timeline quelque soit son origine, l’exemple typique est celui d’un flux twitter mais ça peut aussi s’appliquer à identi.ca ou facebook (beurk).

  • Vous suivez votre timeline principalement sur votre ordinateur ou un terminal mobile?
  • Vous la suivez chez vous? au boulot (lycée/école/fac)?
  • Vous suivez votre timeline en permanence ou vous la consultez «en pointillés»
  • Vous ne pouvez pas suivre votre timeline pendant une journée c’est grave, Inconcevable ou simplement gênant?
  • À la fin de cette journée vous vous contentez des nouveaux qui arrivent ou vous essayez de lire tout ce que vous avez raté?
  • Qu’est ce qui vous intéresse le plus dans votre timeline photos, vidéos, liens ou simplement les messages eux-même?

Merci d’avance à ceux qui répondront, je vous donnerai des nouvelle de ce projet bientôt.

Pourquoi les sites web concernant le libre ne devrait pas utiliser GoogleAnalytics

Mise à jour du 19 janvier :

J’ai mis la réponse détaillé aux commentaire en fin d’article. Cela apporte quelques précisions intéressante à lire même pour ceux qui découvriraient l’article sur le tard.

Texte d’origine.

J’ai décidé de faire ce billet suite à un échange sur twitter avec @diaspbe après lui avoir fait la remarque à propos de l’utilisation sur diasp.be de GoogleAnalytics. Le format de twitter ne facilitant pas les longues explication je développe mon argumentaire ici.

Le contexte

Petite introduction avec les explications dedans pour ceux qui se demande de quoi on parle, pour les autres passez directement à la suite.

Google Analytics qu’est ce que c’est.

Google Analytics est un outil de calcul de statistiques de fréquentation des sites web fournit par Google. Il permet aux webmestre de suivre la fréquentation de son site, de savoir de quel moteur de recherche viennent les visiteurs, combien sont des visites unique combien de visiteurs reviennent etc etc. Il suffit pour le webmestre de s’enregistrer chez Google puis d’ajouter un petit script dans un endroit de ses pages web, c’est très simple et efficace. Car il faut bien le reconnaître cet outil est, comme souvent chez Google, bien fait et performant. Si vous y ajoutez le fait qu’il est gratuit vous comprendrez vite pourquoi on le retrouve à tout les coins du web.

Quel est le rapport entre statistique et traçage des internautes.

Pour faire ses différents calcul le service de statistique a besoin de vous identifier. En effet pour savoir combien de visiteurs reviennent il faut bien qu’il vous reconnaisse d’une fois sur l’autre ou dans le sens inverse pour calculer le nombre de visiteur unique sure une période il a besoin de savoir si vous êtes déjà venu ou pas. Donc pour assures son fonctionnement le script Google Analytics enregistre dans votre navigateur un cookie, un petit fichier contenant une variable et sa valeur, ici un identifiant unique, qu’il pourra retrouver la prochaine fois que vous venez sur le site. Ce serait très bien si cet identifiant était spécifique au site que vous visitez mais non il est unique pour tout google analytics. Ce qui veut dire que dans tout les sites web utilisant ce service pour leurs statistiques le script va réutiliser le même identifiant pour calculer les statistiques. Et évidemment il est tout à fait possible de remonter dans l’autre sens, à partir de cet identifiant on peut reconstituer une grande partie de vos habitudes de navigation, pour peux qu’a un moment où a un autre vous vous soyez connecté chez Google pour utiliser un de leur service ils peuvent facilement mettre ces données en corrélation avec d’autres le tout associé aux mots clefs que le moteur de recherche a associé aux pages web que vous avez visitez.Le tout bien entendu n’ayant qu’un seul but vous proposer de la publicité personnalisé…

En bref dites moi ce que vous lisez, je vous dirai ce qui vous intéresse et je vous en ferai de la pub.

En quoi cela pose-t-il un problème.

Vu comme ça il est assez aisé de comprendre pourquoi voir Google Analytics sur un site web dont la justification est justement de protéger notre vie privé comme diasp.be me choque.

Mais il n’est pas le seul concerné. De nombreux sites web du monde du libre utilise GA pour leurs statistique. Alors que l’une des idées fondatrice du logiciel libre est de permettre à l’utilisateur de reprendre le contrôle de son outil informatique en toute indépendance des intérêts commerciaux des éditeurs voila que ceux qui les promeuvent participent à la plus grande stratégie de profilage généralisé des internautes! Il y a de quoi trouver cela pour le moins troublant.

Je suis loin de faire parti des libristes les plus intransigeant mais là ça me gêne beaucoup. Je suis bien plus gêné par ça que de savoir qu’il y a des bouts de binaires non libre dans le noyau de ma Ubuntu. Eux au moins ne cherche pas à exploiter quoi que ce soit me concernant dans mon dos. Personnellement j’ai réglé le problème avec l’extension Firefox Ghostery (malheureusement non libre, si quelqu’un connait un équivalent libre, je suis preneur) qui bloque les scripts de statistique et régies publicitaire en tout genre mais ce n’est à mon sens qu’un mauvais palliatif.

Le plus étrange c’est le manque d’écho que je rencontre sur ce sujet de la part d’acteur du libre. J’ai essayé de lancer un gros troll la dessus sur identi.ca et twitter mais il n’a généré quasiment aucune réaction.1  Et celles que j’ai obtenues sont plutôt du genre faiblarde.

C’est  exactement la même inertie que quand on évoque la vente lié avec un windowsien de base. «Ben oui mais c’est compliqué», «J’ai juste besoin d’un truc qui marche», «Oui mais c’est gratuit» etc etc du windowsien pur souche…  Le problème est que ces réactions viennent de personnes à priori au courant et normalement concerné par ce sujet.

Peut on y faire quelque chose?

Une solution serait que chaque site web utilise son propre outil de statistique hébergé sur son propre serveur pour être sur de l’utilisation des données.Mais c’est loin d’être évident. Les solutions de statistique récentes un tant soit peu performantes sont lourdes, une comparaison entre piwik par exemple et son prédécesseur phpmyvisites2 est plutôt révélatrice, ça rend cette solution difficilement réalisable car elle nécessite de ressources pas forcément disponibles.

La parade serait à mon sens de mutualiser les besoins et les ressources. Il ne me parait pas totalement stupide de considérer que plusieurs associations (ou entreprise) du libre pourraient collaborer pour monter un service basé sur une solution libre. Je suis bien conscient que c’est facile à dire assis derrière mon bureau et bien plus difficile à mettre en œuvre mais je pense que l’enjeu est important. Surtout que pour cela il n’est pas nécessaire de mobiliser une énorme communauté.  Quelques administrateur systèmes des associations les plus en vue pourraient suffire même s’il est vrai que ce ne sont pas forcément les plus disponibles.

Je comprends bien que à débarquer comme cela en disant «bouuuu c’est pas bien ce que vous faites» je passe pour le donneur de leçon de service mais ce n’est pas mon intention. J’essaye de soulever ce qui pour moi est un problème et de creuser un peu les solutions possibles.

Si j’étais admin sys je serais bien tenté de lancer quelque chose mais ce n’est malheureusement pas le cas. Je sais faire tourner ma Ubuntu mais c’est tout, prétendre pouvoir en faire plus serait mentir, alors vouloir faire fonctionner de mes petites mains un service de ce genre serait utopique. Mais par contre si une initiative de ce genre vient à être lancé je m’y intéresserais de très très près c’est évident car si je ne peux pas m’occuper de la partie technique il y a d’autres choses à faire.

En espérant que cette contribution puisse faire avancer un tant soit peu les choses.

Réponses aux commentaires :

Quelques point abordé dans les commentaires méritent une réponse détaillé :

Le modèle économique et le problème des coût.

Perso je ne voyais pas du tout la chose sous cette angle, à aucun moment je ne pensais vraiment à un service payant. Ma vision de la chose serait plus dans une collaboration de différents sites pour administrer ensemble un serveur pour leur propres statistiques. Dans ce contexte les coûts seraient géré via un pot commun aux associations concerné. Ce serait certes plus couteux que GoogleAnalytics mais avec suffisamment de participant on peut rendre le coût supportable. L’idée telle que je la vois n’est pas du tout celle d’un service qui serait ouvert à tous du moins dans un premier temps. Ce qui n’exclut pas bien sur qu’il puisse le devenir dans un second temps la participation aux frais pouvant se faire dans ce contexte sous la forme d’une  cotisation à une association.

Pérennité des données :

C’est vrai que je n’ai absolument pas pris ce point en compte mais en même temps si des utilisateurs de GA se plaignent d’être coincé chez Google parce qu’ils ne peuvent pas récupérer leur données j’ai un peu envie de leur dire qu’il fallait y penser avant… Par contre prendre en compte ce problème dans la futur plate-forme (si elle se monte) serait effectivement une bonne chose il reste à voir ce que les outils disponibles actuellement permettent. Et s’ils ne proposent rien après tout un logiciel libre on peut y contribuer non? Mais c’est vrai que ce point ne doit pas être négligé.

L’aspect technique :

Je peux me tromper bien sur mais je ne pense pas qu’un outil de ce genre nécessite forcément un machine très performante. Mis à part le fait que Piwik3 demande des capacités de stockage importantes mais ce n’est pas forcément ce qui coute le plus cher actuellement. Cela réduit d’autant le coût d’une telle solution que la mutualisation rend d’autant plus accessible.


  1. Je ne suis pas un très bon troll non plus je l’admets 

  2. qui a longtemps tourné ici d’ailleurs avant que je me dise que je n’en avais rien à faire des stats 

  3. dans le cas où ce serait la plate-forme retenue 

Signature du pacte du logiciel libre : Europe écologie loin devant

Graphique de répartition des signatures

Répartition des signatures.


J’ai fait ce petit graphique à partir des données du site candidats.fr en date de ce soir. Le moins que l’on puisse dire c’est que graphique est éloquent : la moitié des signataires du pacte du logiciel libre sont sur une liste Europe Écologie. Quand je dis qu’il y a une indéniable communauté de valeur entre l’écologie et la culture libre voila un argument supplémentaire.
Certes il est probable que certaines signature relève plus de l’opportunisme politique que de la réelle conviction mais ce doit être la même chose pour toute les listes donc logiquement l’impact doit être le même pour toutes. Et de plus certaines des listes ne sont présent que dans certaines régions alors que d’autres sont présentes dans tout le pays ça fausse un peu le jeu j’en conviens mais cela ne joue qu’a la marge vu le nombre de signature réduit concerné.

Campagne «Pacte du logiciel libre» Vraiment utile?

Si vous suivez l’actualité du monde du logiciel libre vous n’êtes pas sans connaitre la campagne que l’April lance pour inviter les candidats aux prochaines élections régionales à signer le pacte du logiciel libre. On ne peut que saluer l’initiative. Il serait de mauvaise foi de prétendre le contraire mais en ce qui me concerne je suis loin d’être persuadé que ce soit vraiment utile.

Bon certes c’est un peu facile et ça se rapproche un peu du discours «tous pourris» (discours auquel je suis loin d’adhérer) mais franchement j’ai du mal à croire que parmi les signataires il y en ait beaucoup qui ait vraiment signé le document avec conviction et en toutes connaissances de cause. L’initiative est louable comme tout ce qui peut rappeler aux décideurs en tout genre l’existence et l’importance du libre mais n’est ce pas aussi un moyen donné aux candidats de nous la jouer «je vous écoute» alors qu’en fait ils ne captent rien à ce dont ou leur parle.

Certains candidats ont inclus dans leurs programmes quelques déclarations en faveur des logiciels libres n’aurait-il pas été préférable d’aller les chercher sur ce terrain là pour leur en faire dire plus? Pour leur demander plus de détails sur ce qu’ils comptent faire précisément, par exemple dans le domaine de l’éducation? Pour leur montrer que ce qu’ils feront sera surveillé et mis en parallèle de leurs déclaration d’intention? Cela aurait probablement été plus difficile à faire mais peut-être plus utile.

Attention que l’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit, mon propos n’est pas de casser du bois sur le dos de l’April je ne me le permettrais absolument pas, eu égard à ce qu’ils font pour le libre ce serait malvenu, mais malheureusement je n’ai que peu de confiance envers nos élites politiques ce qui m’amène a être particulièrement sceptique.

Par contre je ne peux m’empêcher de remarquer que la liste qui comporte le plus de signataires est « Europe écologie » or j’ai toujours trouvé une certaine communauté de valeur entre l’écologie et le logiciel libre1 visiblement je ne suis pas le seul.


  1. notamment l’idée de bien commun 

chi.mp ou comment publier votre identité numérique.

A force de publier sur internet la question de l’identité numérique finit par se poser. Comment la gérer comment la protéger etc…

Je ne m’étendrais pas sur les problèmes éthiques, juridiques et politiques de cette question car pour l’instant ces aspects sont loin d’être clair en ce qui me concerne.

Je vais pour l’instant me contenter de vous faire un retour de test du service chi.mp.

Ce service se propose de vous fournir un nom de domaine d’extension .mp qui vous permettra:

  • D’afficher une page récapitulant l’ensemble de ce que vous publiez sur interne
  • De centraliser en un seul endroit l’affichage des différents moyen de vous contacter et des sites web auxquels vous contribuer
  • Utiliser cette adresse comme moyen d’identification universel grâce au standard OpenID

À noter aussi qu’une adresse mail par domaine est fournie, elle sera redirigé vers l’adresse de votre choix.

La fonctionnalité qui est à mon avis la plus intéressante et celle qui permet d’adapter le contenu de la page en fonction de votre visiteur. Vous associez chaque élément que vous voulez rendre visible avec un ou plusieurs profils (3 sont proposé par défaut : Public, Work et Friends mais vous pouvez en créer d’autres.) et ensuite en classant chacun de vos contacts dans l’une des catégories chaque contact verra,en se connectant via OpenID, le contenu correspondant.1

D’abord quelques remarques générales concernant le logiciel et son utilisation. Globalement le système fonctionne plutôt bien, je n’ai pas rencontré de dysfonctionnement majeur ou rendant son utilisation vraiment ardue. Reste à voir plus tard avec la monté en charge si cela restera aussi stable. Malheureusement tout n’est pas parfait, l’interface d’administration n’est pas toujours très claire. On passe pas mal de temps au début (et même après) à chercher sur quel onglet se situe l’information que l’on veut modifier ou ajouter. Même si cela ne rend pas l’outil inutilisable, c’est un peu énervant. On se perd un peu entre le tableau de bord, les pages profils, les pages de contenu et autres. Ensuite je regrette évidemment que le logiciel utilisé ne soit pas libre. Je suis persuadé que les fonctionnalités manquantes (on verra ça en détail plus loin) auraient rapidement pu être mis en place avec un logiciel libre proposant un mécanisme de plugin adéquat. surtout que ce genre de service ne prend tout son intérêt que dans le cadre d’un internet ouvert qui ne se fera pas sans les logiciels libres.

En ce qui concerne son rôle de portail d’identité la principale chose que je regrette c’est le relatif faible nombre de service disponible et le peu d’indication disponible sur les projets en cours.2 J’ai peur qu’ils soient tenter se concentrer plus sur des fonctionnalités liés à l’hébergement de contenu probablement plus génératrices de trafics et donc de monétisation possible que sur l’offre d’intégration d’autres services. Certes il est possibles de compenser avec l’utilisation des flux RSS mais cela reste malgré tout plus limité qu’une API adapté et il faut bien reconnaître que hormis quelques poids lourds il n’est pas proposé grand chose. Les principaux y sont, heureusement, mais d’autres méritent aussi leur place.

L’autre chose qui doit être amélioré à mon sens et c’est malheureusement la fonctionnalité qui pour moi est la plus prometteuse : La connexion des contacts via OpenID. Le principe est d’utiliser OpenID pour permettre à vos contact d’arriver sur une page que vous aurez adaptez pour eux même s’ils n’ont pas de compte chez chi.mp. C’est là que réside le gros intérêt d’OpenID à mon sens, c’est vous qui gérez qui se connecte à quoi indépendamment du fournisseur du service hébergé. Le jour où flickr le fait j’ouvre un compte chez eux promis. Si vous connaissez l’OpenID de votre contact vous pouvez l’ajouter directement dans sa fiche, dans ce cas la connexion est directe et transparente, votre contact voit la page que vous désirez qu’il voit en plus de la page public que est accessible à tous. Si vous ne la connaissez pas lorsqu’il tente de se connecter vous recevez un mail vous demandant si vous l’autorisez ou non. Si vous l’autorisez le système crée toujours un nouveau contact. À vous ensuite si ce contact était déjà présent dans votre liste de fusionner les deux pour n’en avoir plus qu’un seul. Je ne trouve pas vraiment cette méthode très judicieuse il aurait été beaucoup plus simple de permettre la sélection du contact existant lors de l’autorisation et de le modifier en conséquence. De plus ce fonctionnement existe aussi lorsque le contact répond à une invitation de votre part ce qui est incohérent puisque on sait dans ce cas de quel contact il s’agit mais malheureusement dans le mail envogé au contact ne figure que l’URL de connexion standard alors qu’un simple paramètre supplémentaire permettrait de l’identifier. En fait l’idée est bonne excellente même, c’est la première utilisation intelligente d’OpenID que je vois (à quand les galeries privés dans flickr avec ce même principe) mais malheureusement ça pêche encore un peu au niveau de lu finalisation.

Pour résumer je dirais que j’aime beaucoup le principe de ce service je suis même assez fan de l’idée. Sur le plan de la réalisation ça pêche encore mais les idées sont là et elles sont bonnes, espérons qu’ils sauront améliorer le service dans le bon sens. De plus d’un point de vue « Éthique Web 2.0 » j’ai jeté un œil sur les CGU et leur politique de confidentialité et n’y ai pas vu de clause douteuses mais mon anglais étant plutôt limité si quelqu’un pouvait me le confirmer ce ne serait pas plus mal. Dans tout las cas c’est un des rares sites Web2 dont on peut se désinscrire facilement donc vous avez toute liberté de le tester.

PS : Merci à Daria pour le coup de main pendant les tests


  1. Enfin une utilisation intelligente d’OpenID 

  2. et comme ce n’est pas libre… 

Pourquoi Mono ne pose pas de problème particulier

Ça y est ça faisait longtemps qu’on ne l’avait pas vu celui la. Le bon gros troll anti mono est ressorti de sa grotte pour refaire sa petite promenade sur le net. Non seulement ça me gave sérieux mais en plus ça gagne les sources d’informations sérieuses (le blog de Philippe Scoffoni par exemple). Heureusement Jo Shield l’un des packageurs de mono pour Debian1 s’est fendu d’un courageux billet qui remet les choses à leurs place vous pouvez le lire ici dans sa version originale et une traduction est proposé par Strider sur son blog : Et c’est reparti : Pourquoi Mono n’est pas une menace. Je vous en conseille fortement la lecture.

Il ne me semble pas très utile d’en rajouter ce billet est suffisamment détaillé et explicite notamment sur le faux problème des brevets mais je vais revenir un peu sur mon expérience de développeur utilisant régulièrement ce framework. L’impression qui me vient le plus souvent en l’utilisant régulièrement c’est un sentiment de cohérence, d’équilibre et de plénitude. En général quand je ne trouve pas dans le framework ce que je cherche c’est que je m’y prend mal et en cherchant un peu je fini par trouver. Et si vraiment ce n’est pas le cas il est très facile de l’étendre. Et en plus le principe de supporter plusieurs langages est vraiment excellent. Vous n’aimez pas le C# ce n’est pas un problème vous pouvez très bien utilser l’ensemble de l’API du framework en Python ou en Java directement sans qu’il y ait besoin d’une quelconque passerelle ou autre binding spécifique au langages. De même je peux très bien ajouter une librairie au framework quelle que soit le langage dans lequel elle a été écrite. Je ne crois pas qu’il y ait d’autres solutions qui le permettent et ça ouvre de perspectives de collaboration entre aficionados des différents langages très intéressante mais non certains préfèrent troller…
Pour résumer c’est un «sacré bon framework particulièrement bien foutu». Si en plus vous l’associez à des composants logiciels qui ont fait ce que la plate-forme GNU/Linux est aujourd’hui comme Gtk (via Gtk#) ou les librairies Gnome vous avez de quoi faire de très bonnes applications libres. Certes comme beaucoup d’autres il a aussi ses inconvénients nul n’est parfait et ne le sera jamais mais c’est le cas de toute façon de n’importe quelle solution technique l’important c’est que cela ne nous empêche pas de faire les meilleurs applications libres possibles.

Car n’est ce pas ça qui compte après tout? N’est ce pas le but de ce que nous faisons? Au lieu de troller à longueurs de temps2 ne devrions nous pas faire en sorte que quelqu’un qui découvre GNU/Linux se dise «Ouah! ces softs c’est de la bombe». Et si Mono nous permet d’atteindre cet objectif pourquoi ne pas l’utiliser? 


  1. en général les contributeurs à Debian sont assez pointu et exigeant en ce qui concerne l’éthique et l’intégrité des logiciels libres 

  2. je dis bien troller pas débattre, il ne faut pas confondre, Le débat implique d’écouter ce que les autres ont à dire 

La Ville 2.0 grace aux logiciels libres et aux standards ouverts

Un expérience est en train de se lancer au Canada plus précisément à Vancouver (Colombie britannique). L’idée est à la fois simple et géniale: Rendre les archives et les informations municipales (notamment le cadastre) accessible aux plus grand nombre via des standards ouverts et laisser les citoyens les exploiter pour lancer des services innovants_
S’il te plaît… dessine-moi une ville libre – Framablog. Excellent exemple d’intégration entre vie réelle, web 2.0 et l’esprit de partage profitable à tous des logiciels libres.

Et pendant ce temps en France on met en place Hadopi et la Loppsi se prépare_ On est en train de passer complètement à coté d’une évolution majeure de notre monde et tout ça à cause de politicien trop frileux et jaloux de leurs prérogative_
Je ne dirai qu’un seul mot : Lamentable

Brevets logiciel : Ce n’est pas fini

stopsoftwarepatents.eu petition banner
Contrairement à ce que l’on pourrait croire le combat contre les brevets logiciels n’est pas terminé. Une première bataille a été gagné lorsque le parlement européen a réussi a bloquer une tentative de la commission européenne pour les légaliser mais c’est loin d’être fini avec notamment les offices de brevets qui continuent à en accorder créant un risque juridique non négligeable.

Pour cela l’APRIL lance un appel à signer une pétition pour que cette pratique dangereuse puisse être définitivement banni.

L’appel de l’april
La pétition

Je ne reviendrais pas sur les risques que font peser les brevets logiciels sur les logiciels libres et sur l’innovation logicielle en générale.

Visibilité des logiciels libres à la FNAC?

Non ce n’est malheureusement pas aujourd’hui que je vais parler d’un ordinateur sous GNU/Linux à la FNAC mais c’est simplement que j’ai l’impression que petit à petit de plus en plus de livres concernant les logiciels libres font leur apparition dans les rayons de la FNAC.
Je viens de tomber aux hasards de mes périgrination sur internet sur les nouveautés du catalogue informatique et sur les 5 premier livres de la liste il y en a 3 qui concernent des logiciels libres : TinyERP, Gimp et Linux. Et de manière générale j’ai vraiment l’impression d’en voir de plus en plus dans les rayons du magasin à coté de chez moi.
Bon de la à en faire une généralité il y a un pas que je ne ferais pas pour l’instant mais j’aimerais bien savoir si d’autres personnes que moi on le même sentiment?

En tout cas si c’est vrai c’est une très bonne nouvelle pour la visibilité des logiciels libres auprès du grand public car une plus grande visibilité de la documentation en rassurera certainement plus d’un. Même si dans la réalité les ressources disponibles sur internet seront toujours plus riches et à jours beaucoup d’utilisateurs ne sont pas encore habitué à cette tournure d’esprit et apprécient d’avoir de la bonne vieille documentation papier.

En mars on fête aussi le libre

Le 21 mars le premier jour du printemps annonce non seulement l’arrivée des beaux jours mais aussi le déroulement de l’initiative « Libre en fête ». Cette initiative est destinés à faire découvrir les logiciels libres et le libre en général grâce à une multitude d’événements qui se doivent d’être festif.

N’hésitez pas à profiter de cette occasion pour découvrir ou faire découvrir le monde du libre ou si vous êtes déjà convaincu pour rencontrer d’autres passionnés.

Pour en savoir plus :

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