Je me suis intéressé ce week-end à Webspotting, un magazine vidéo destiné à présenter des nouvelles du web et de l’Internet… Je ne reviendrais pas sur le contenu que je vous laisse libre de jugerai ni sur le format de la vidéo que je trouve totalement inadapté au web (trouvez moi un lien hypertexte dans une vidéo…), j’aborderais le mode de diffusion de ce magazine.

Ce magazine est ni plus ni moins SAIF (Sans Adresse Internet Fixe). Il est présent sur une multitude de réseau sociaux (Google+, Facebook, twitter principalement), diffusé via Youtube mais si vous cherchez un site web webspotting vous ne trouverez rien… Je voudrais le faire je ne sais même pas vers quelle page faire un lien… C’est une façon de faire qui me surprend. Se placer dans une telle situation de dépendance vis à vis de société commerciale dont rien ne garantit que les intérêts commerciaux coïncideront toujours avec ceux de leurs visiteurs et des fournisseurs de contenu c’est prendre un risque non négligeable…

C’est la grande force de l’Internet : permettre à n’importe qui de diffuser facilement sa propre production sans être dépendant de qui que ce soit… Se placer volontairement dans la situation inverse est une attitude que je n’arrive pas à comprendre surtout que derrière webspotting on trouve quand même Korben qui est loin d’être un manchot de l’Internet.

J’espère que cet exemple n’est pas révélateur d’une tendance plus générale. Certes c’est déjà le cas pour beaucoup de particulier cette évolution vers le minitel mais de ce point du vue la démarche reste plus compréhensible, l’utilisation de ce genre de service apportant une facilité d’usage loin d’être négligeable, mais si on se place dans une démarche moins individuelle et plus «professionnelle» ça le devient beaucoup moins. Si on se veut vraiment producteur de contenu avec la liberté éditoriale qui va avec il faut savoir se rendre autonome.

J’espère juste que dans le cas de webspotting ce n’est que temporaire le temps que le magazine atteigne un certain succès.