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Campagne «Pacte du logiciel libre» Vraiment utile?

Si vous suivez l’actualité du monde du logiciel libre vous n’êtes pas sans connaitre la campagne que l’April lance pour inviter les candidats aux prochaines élections régionales à signer le pacte du logiciel libre. On ne peut que saluer l’initiative. Il serait de mauvaise foi de prétendre le contraire mais en ce qui me concerne je suis loin d’être persuadé que ce soit vraiment utile.

Bon certes c’est un peu facile et ça se rapproche un peu du discours «tous pourris» (discours auquel je suis loin d’adhérer) mais franchement j’ai du mal à croire que parmi les signataires il y en ait beaucoup qui ait vraiment signé le document avec conviction et en toutes connaissances de cause. L’initiative est louable comme tout ce qui peut rappeler aux décideurs en tout genre l’existence et l’importance du libre mais n’est ce pas aussi un moyen donné aux candidats de nous la jouer «je vous écoute» alors qu’en fait ils ne captent rien à ce dont ou leur parle.

Certains candidats ont inclus dans leurs programmes quelques déclarations en faveur des logiciels libres n’aurait-il pas été préférable d’aller les chercher sur ce terrain là pour leur en faire dire plus? Pour leur demander plus de détails sur ce qu’ils comptent faire précisément, par exemple dans le domaine de l’éducation? Pour leur montrer que ce qu’ils feront sera surveillé et mis en parallèle de leurs déclaration d’intention? Cela aurait probablement été plus difficile à faire mais peut-être plus utile.

Attention que l’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit, mon propos n’est pas de casser du bois sur le dos de l’April je ne me le permettrais absolument pas, eu égard à ce qu’ils font pour le libre ce serait malvenu, mais malheureusement je n’ai que peu de confiance envers nos élites politiques ce qui m’amène a être particulièrement sceptique.

Par contre je ne peux m’empêcher de remarquer que la liste qui comporte le plus de signataires est « Europe écologie » or j’ai toujours trouvé une certaine communauté de valeur entre l’écologie et le logiciel libre1 visiblement je ne suis pas le seul.


  1. notamment l’idée de bien commun 

Premiers test de la nouvelle Ubuntu.

Comme d’habitude j’ai installé la nouvelle version de la distribution GNU/Linux Ubuntu dès la sortie de la version béta il y a une semaine. Voici un petit tour des principales nouveauté de cette version nommé Karmic Koala (koala charmeur je crois).

Je ne vais pas ici vous faire l’énumération complète de toutes les nouveautés je vais me concentrer sur une présentation un peu plus détaillée des nouveautés les plus visibles, celles auxquelles vous serait confronté dans un usage quotidien.

Petite remarque au passage sur la stabilité, comme d’habitude elle est au rendez vous. J’aimerais voir des versions béta aussi stable plus souvent. Les mises à jours continuent à se succéder rapidement (jusqu’à deux fois par jour parfois) et je n’ai pas eu droit à un seul plantage, de quoi frustrer n’importe quelle testeur. Il m’arrivait parfois (très occasionnellement) d’avoir le PC qui se gelait totalement et pour l’instant cela ne m’est pas arrivé une seule fois mais une semaine est un délai un peu court pour en être certain. Je sais que je le répète à chaque fois mais c’est simplement que je suis à chaque fois impressionné par cette stabilité.

Les nouveautés maintenant :

La première qui saute aux yeux est le processus de démarrage. Non seulement il est bien plus rapide mais en plus il paraît visuellement bien plus léché et finit. La vitesse de chargement s’est améliore que ce soit jusqu’à l’écran de connexion ou jusqu’à l’accès au bureau. L’amélioration de l’aspect visuel a été obtenu en homogénéisant l’aspect graphique des différents écrans de démarrage avant ou après la connexion et ce même écran de connexion. Il en ressort l’impression d’un seul et unique processus et non plus d’une succession d’étapes accompagné de saut d’affichage et de changement de résolution ou de configuration. Un autre changement dans ce processus ce sont les préférences de l’écran de connexion qui ont été largement simplifié, il ne reste plus que la possibilité d’activer ou non la connexion automatique avec ou non un délai d’attente. C’est certes limité mais personnellement je ne me souviens pas en avoir utilisé d’autres.
Évidemment le revers de la médaille de cette simplification est le manque de personnalisation qui en découle puisque l’on ne peut plus changer le thème de l’écran de connexion ni l’écran de l’ouverture de session de Gnome. Je dois bien reconnaître que ça me gêne un peu. L’extrême personnalisation de GNU/Linux est un de ses avantages majeur et c’est un peu dommage de perdre cela mais le choix se tient, Ubuntu est une distribution grand public pour lequel la facilité d’utilisation primera toujours et il faut avouer que la multiplication des options de Gdm avait de quoi faire peur au quidam moyen. Quant à l’apparence visuel elle donne un aspect fini et professionnel qui est nécessaire pour convaincre ce même grand public1 Personnellement je vais continuer à suivre cela et voir son évolution. Je comprends le choix qui a été fait même si je regrette un peu ce que l’on y perd. L’idéal serait de concevoir un outil permettant de gérer les thèmes des différents composants du démarrage en un seul bloc, cela permettrait de concilier personnalisation, homogénéité et simplicité.

La deuxième nouveauté d’importance apparait une fois arrivé sur le bureau Gnome : il s’agit de l’intégration des deux applets de notification à droite du panneau supérieur.
Tout à droite vous avez «l’applet de notification de session». Il regroupe toutes les fonctionnalités de gestion de session (déconnexion, verrouillage, session invité etc…), d’arrêt et redémarrage de l’ordinateur et d’indication de votre statut de messagerie instantanée et ceci sans même charger un logiciel dédié. Cela est rendu possible grâce à l’intégration de Gnome de la librairie telepathy qui supporte de nombreux protocoles de messagerie.2 Évidemment pour les fonctionnalités avancés il vous faudra démarrer Empathy le client adéquat.

C’est justement Empathy que l’on va utiliser comme exemple pour illustrer le fonctionnement du deuxième applet. Nommé «applet de notification», il a pour vocation de regrouper l’ensemble des notifications que les programmes « résidents » type messagerie instantanée proposent. Vous avez lancé Empathy, mais vous n’en avez plus besoin. vous la fermez via la croix de la fenêtre, elle se ferme mais pas l’application en elle même, elle est simplement masqué, les notifications de cette application (contact qui se connecte par exemple) vous seront présenté via le menu de l’applet de notification. Si vous en avez de nouveau besoin ce même menu vous permet de retrouver rapidement la fenêtre. Par contre si vous voulez l’arréter complètement faites le via le menu et vous ne serez plus dérangé. Et cerise sur le gâteau cela sans même changer le statut que vous avez choisi grâce à l’applet de session, Redoutable non? 
Alors quel est vraiment l’intérêt de tout cela.

  1. Tout regrouper au même endroit : que l’application soit lancé ou simplement masqué elle est accessible par le même menu, c’est simple et efficace.
  2. Éviter de multiplier les icônes dans la zone de notification qui n’est pas faites pour cela.
  3. Éviter de multiplier les fonctionnements différents d’une application à l’autre et la multiplications de options correspondantes. ici c’est simple : fermer par le menu je quitte complètement, la croix ne fait que fermer la fenêtre point final, c’est clair et explicites. Certes on peut ne pas être d’accord avec ces choix mais ceux ci on l’immense mérite de l’homogénéité.

Il est vrai que cela peut paraître tordu au début mais on se fait vite la main et pour peu que les applications qui viendront s’y intégrer gardent toutes le même comportement homogène cela va être d’une irrésistible efficacité.
Bien sur tout n’est pas parfait encore. Les applications qui s’intègre a cette applet ne sont pas très nombreuses pour l’instant.3 Et pour certaines l’intégration n’est pas toujours parfaite, notamment Gwibber. Mais aussi il n’est pas toujours facile de distinguer visuellement dans le menu quelles sont les applications qui ne sont pas lancé de celles qui sont simplement masqué. Les premières voyant une description s’afficher sous l’élément lui correspondant dans le menu ce n’est pas ce qui se fait de mieux il faut bien le reconnaître un système d’icône coloré par exemple aurait été pas mal.
J’espère un jour voir claws-mail s’y intégrer, si cela peut être fait de manière optionnelle pour ne pas créer une dépendance envers Gnome. Je ne sais pas si je vais pouvoir m’y attaquer techniquement parlant mais si je peux au moins essayer de pousser en ce sens je n’hésiterais pas.

La troisième nouveauté est bien entendu le « Software Center », tentative de recyclage de l’AppStore d’Apple et de son succès. Dans le milieu du libre ça en fait frémir plus d’un mais pour l’instant il n’y a pas encore de quoi fouetter un chat. Tout les logiciels libre accessible auparavant le sont toujours de la même façon et pour l’instant il n’y a rien d’autre. Il est donc difficile de se faire une opinion. Quand au fait de rendre accessible facilement du logiciel propriétaire ça ne me gêne pas tant que cela si c’est clairement visible, si ça ne m’est pas imposé et si ça ne se fait pas aux dépends d’un équivalent libre. De plus je trouve l’approche par applications trié dans les mêmes catégories que dans le menu plus facile d’accès que l’approche par paquet plus classique d’un synaptic. Personnellement je préfère ce dernier mais je peux comprendre que ça perturbe bon nombre d’utilisateurs débutants.

Voila donc pour ce petit tour des nouveautés les plus visible de la nouvelle Ubuntu Pour avoir plus de détails sur les autres nouveautés vous les trouverez en anglais sur cette page.


  1. auquel se destine toujours Ubuntu, si ça vous pose des problèmes vous n’avez qu’a retourner chez Debian 

  2. notamment les populaires MSN et AIM ainsi que le libre jabber 

  3. Empathy, Gwibber et Évolution pour l’instant 

Mettre Firefox 3.5 en français sous Ubuntu.

Firefox 3.5 est disponible dans les dépôts Ubuntu mais malheureusement on n’y trouve pas de paquets pour l’avoir en Français. Certes ce n’est pas impossible d’utiliser un navigateur web en anglais mais c’est toujours plus agréable d’avoir ses applications dans sa langue.
Pour traduire votre Firefox c’est très simple rendez vous sur le serveur FTP de la fondation Mozilla à l’adresse : ftp://ftp.mozilla.org/pub/firefox/releases/3.5.2/linux-i686/xpi et téléchargez le fichier fr.xpi
Pour installer l’extension il vous suffit de glisser le fichier dans la fenêtre des extensions de Firefox et de redémarrer votre navigateur pour l’avoir en français.

EDIT du 14 Sept : Évidemment lors des prochaines mise à jour de Firefox cette extension sera marqué comme incompatible. Il vous suffira de la télécharger à nouveau en remplaçant le numéro de version dans l’url (ici 3.5.2) par celui de la version que vous avez et de l’installer de la même manière.

Google Chrome OS : Attention tout ce qui brille n’est pas or

Il fallait s’y attendre. Après s’être foutu de nous pendant des années en démentant ce genre de projet à chaque fois que des rimeurs en faisait part1 le Google OS est officiellement annoncé il s’appellera Google Chrome OS.

Évidemment tout internet et la communauté du libre en frémit mais en ce qui me concerne je suis un peu plus prudent. Certes sur le papier ça peut sembler joli. Une base Gnu/Linux, un OS libre, une société avec les moyens financiers adéquat et une marque reconnu à même de concurrencer la marque Windows en notoriété.
Mais sur d’autre point la situation est loin d’être aussi idéale. Le monopole de Google dans son domaine est largement comparable à celui de Microsoft dans celui des systèmes d’exploitation et vu l’évolution actuelle et la multiplication des services web en tout genre un monopole dans le domaine est tout aussi risqué pour les utilisateurs.

Je n’ose imaginer le scénario : Les netbooks prennent de plus en plus de place sur le marché et deviennent les principaux outils d’accès au net avec les smartphones sur lesquels tourne aussi un OS Google. Évidemment ces outils utilisent les mêmes méthodes qui ont conduit Microsoft à sa position actuelle et mettent en avant l’ensemble des services web made in Google qui sont de ce fait de plus en plus utilisé. Je vous laisse imaginer au bout de quelques années ce que cela pourrait donner et la quantité de données personnelles que Google a pu récolter… J’en ai des frissons rien que d’y penser.

Franchement passer de Windows à une telle situation j’appelle ça tomber de Charybde en Cilla. À l’heure ou la question de la liberté et du contrôle de nos données personnelle commence à prendre une place aussi importante que celle de la liberté des logiciels il ne faut pas faire en sorte que cette liberté du logiciel ne soit pas utilisé pour nous faire accepter un contrôle accru de nos données par un tiers quelconque.

Bref avant de nous emballer gardons les yeux ouverts et les neurones au frais et n’oublions pas que sous ces atours bien joli Google cherche avant tout à se remplir les poches. Reste à voir ce qu’ils sont prêt à faire pour cela.

Je vois avec plaisir que je ne suis pas le seul à rester méfiant Opinion : Google Chrome OS, le Minitel des années 2000

J’aime bien cet comparaison avec le minitel. Qui revient d’ailleurs de plus en plus souvent serait-ce révélateur?


  1. faudrait pas nous prendre pour des idiots ils vont pas nous sortir ça du jour au lendemain sans que le projet ait passé du temps dans les labos de Google 

Pourquoi Mono ne pose pas de problème particulier

Ça y est ça faisait longtemps qu’on ne l’avait pas vu celui la. Le bon gros troll anti mono est ressorti de sa grotte pour refaire sa petite promenade sur le net. Non seulement ça me gave sérieux mais en plus ça gagne les sources d’informations sérieuses (le blog de Philippe Scoffoni par exemple). Heureusement Jo Shield l’un des packageurs de mono pour Debian1 s’est fendu d’un courageux billet qui remet les choses à leurs place vous pouvez le lire ici dans sa version originale et une traduction est proposé par Strider sur son blog : Et c’est reparti : Pourquoi Mono n’est pas une menace. Je vous en conseille fortement la lecture.

Il ne me semble pas très utile d’en rajouter ce billet est suffisamment détaillé et explicite notamment sur le faux problème des brevets mais je vais revenir un peu sur mon expérience de développeur utilisant régulièrement ce framework. L’impression qui me vient le plus souvent en l’utilisant régulièrement c’est un sentiment de cohérence, d’équilibre et de plénitude. En général quand je ne trouve pas dans le framework ce que je cherche c’est que je m’y prend mal et en cherchant un peu je fini par trouver. Et si vraiment ce n’est pas le cas il est très facile de l’étendre. Et en plus le principe de supporter plusieurs langages est vraiment excellent. Vous n’aimez pas le C# ce n’est pas un problème vous pouvez très bien utilser l’ensemble de l’API du framework en Python ou en Java directement sans qu’il y ait besoin d’une quelconque passerelle ou autre binding spécifique au langages. De même je peux très bien ajouter une librairie au framework quelle que soit le langage dans lequel elle a été écrite. Je ne crois pas qu’il y ait d’autres solutions qui le permettent et ça ouvre de perspectives de collaboration entre aficionados des différents langages très intéressante mais non certains préfèrent troller…
Pour résumer c’est un «sacré bon framework particulièrement bien foutu». Si en plus vous l’associez à des composants logiciels qui ont fait ce que la plate-forme GNU/Linux est aujourd’hui comme Gtk (via Gtk#) ou les librairies Gnome vous avez de quoi faire de très bonnes applications libres. Certes comme beaucoup d’autres il a aussi ses inconvénients nul n’est parfait et ne le sera jamais mais c’est le cas de toute façon de n’importe quelle solution technique l’important c’est que cela ne nous empêche pas de faire les meilleurs applications libres possibles.

Car n’est ce pas ça qui compte après tout? N’est ce pas le but de ce que nous faisons? Au lieu de troller à longueurs de temps2 ne devrions nous pas faire en sorte que quelqu’un qui découvre GNU/Linux se dise «Ouah! ces softs c’est de la bombe». Et si Mono nous permet d’atteindre cet objectif pourquoi ne pas l’utiliser? 


  1. en général les contributeurs à Debian sont assez pointu et exigeant en ce qui concerne l’éthique et l’intégrité des logiciels libres 

  2. je dis bien troller pas débattre, il ne faut pas confondre, Le débat implique d’écouter ce que les autres ont à dire 

tt-notify : Version béta disponible

Le développement de mon projets de logiciel de notification de nouveaux articles sur l’agrégateur web Tiny Tiny RSS avance bien. Les fonctions de base sont en places et semblent relativement stables, j’ai donc sorti une version béta. L’archive est téléchargeable sur la page du projet sur la forge codingteam. Il s’agit de la version 0.1 béta.

Tout n’y est pas bien sur mais j’ai préféré sortir une première version pour avoir des retours de tests pendant que je travaille sur la prochaine.

Je ne me suis pas encore penché sur la création de paquet pour l’instant je ne pense pas le faire avant la prochaine qui sera plus complète.

Maintenant à vous de tester…

La Ville 2.0 grace aux logiciels libres et aux standards ouverts

Un expérience est en train de se lancer au Canada plus précisément à Vancouver (Colombie britannique). L’idée est à la fois simple et géniale: Rendre les archives et les informations municipales (notamment le cadastre) accessible aux plus grand nombre via des standards ouverts et laisser les citoyens les exploiter pour lancer des services innovants_
S’il te plaît… dessine-moi une ville libre – Framablog. Excellent exemple d’intégration entre vie réelle, web 2.0 et l’esprit de partage profitable à tous des logiciels libres.

Et pendant ce temps en France on met en place Hadopi et la Loppsi se prépare_ On est en train de passer complètement à coté d’une évolution majeure de notre monde et tout ça à cause de politicien trop frileux et jaloux de leurs prérogative_
Je ne dirai qu’un seul mot : Lamentable

tt-notify : mon nouveau projet

Je vous avais parlé de ma migration de google reader vers l’agrégateur Tiny Tiny RSS qui était globalement très satisfaisante surtout depuis que je l’utilise dans Prism. Malheureusement il me manquait une petite chose très pratique pour parfaire le tableau c’est un équivalent à GrNotify qui me prévenait lorsque j’avais de nouveaux articles à lire je l’avais remplacé par une extension Firefox mais comme il m’arrive de ne pas avoir de navigateur ouvert.
Je me suis donc lancé dans le développement de tt-notify.1 Comme d’habitude il est disponible sous licence GPL; si cela vous intéresse libre à vous de tester et de contribuer.


  1. Ce n’est pas très original comme nom je sais si quelqu’un a une meilleure idée je suis preneur 

Migration vers Tiny RSS : 1er bilan

Dans ma quête désespéré de la liberté informatique j’ai décidé de tenter de migrer de Google reader vers un mon propre service en ligne. J’ai donc installé Tiny Tiny RSS sur un serveur et récupéré tout mes flux qui étaient chez Google.

Après plusieurs jours d’utilisation que penser de Tiny-RSS ?
Fonctionnellement il n’y a pas grand chose à lui reprocher les fonctionnalités que l’on attend de ce genre d’outils sont là et fonctionnent correctement. Le seul point un peu dérangeant est le mécanisme de mise à jour. Sur un serveur mutualisé où on n’a pas forcément accès à tout ce n’est pas évident de le faire fonctionner. Il y a des moyens de le contourner mais ce n’est pas vraiment idéal.

Du point de vue de l’utilisation il n’y a pas vraiment de problème majeur mais on reste loin de l’ergonomie particulièrement simple de Google reader. Attention ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, TT-Rss reste est tout à fait utilisable sans difficulté particulière mais là où chez Google en 3 clics de souris on se sent tout de suite à son aise il m’en a fallut un peu plus cette fois ci mais il faut dire que c’est un domaine où google excelle il faut au moins leur reconnaître ce talent.

En y ajoutant l’extension FireFox Tiny RSS Notifier en remplacement de Grnotifier1 cela fait un duo d’enfer particulièrement efficace totalement satisfaisant.


  1. qui ne fonctionne plus avec la dernière version d’ubuntu 

Histoire d’une découverte d’Ubuntu

J’imagine que les plus geek d’entre vous sont déjà au courant mais je le signale pour les autres. Je vous conseille de lire la chronique Linux : le journal d’un novice Il s’agit de l’histoire d’un journaliste confronté à sa première découverte d’un système GNU/Linux en tentant une migration vers Ubuntu
Ces 12 chronique racontent par le menu les différentes étapes de cette migration avec les inévitables inquiétudes et question que cela soulève ainsi que les solutions. Une histoire trés intéressantes qui pourraient achever de convaincre ceux qui hésitent encore.

Je ne peux m’empêcher de citer quelques extraits de l’épilogue :
d’abord ça :

Si vous avez lu les différents épisodes, vous aurez compris que se mettre à Linux n’a rien d’éprouvant. C’est même une expérience plutôt amusante faite de découvertes et de surprises. Je n’avais pas, c’est vrai, de grandes craintes avant de m’attaquer à ce nouveau système. Mais quand même. Je ne m’attendais pas à autant de convivialité.

et ensuite cela :

S’il fallait aujourd’hui que j’installe un système pour un ami qui n’est pas fondu de jeux vidéo, je pense qu’Ubuntu serait le choix le plus judicieux. Ne serait-ce que pour la sécurité de son ordinateur, la simplicité de l’ajout de nouveaux logiciels ou encore l’ergonomie finalement très bien pensée de l’ensemble. Une fois qu’on a un Ubuntu bien installé qui tourne comme il faut, l’utilisation au quotidien est un vrai plaisir.

En résumé Ubuntu/Linux est convivial, sur et simple. Que demander de plus.

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