Informatique, Internet , Logiciels libres, photographie et petites histoires.

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Le serment de la garde du libre

Après la déclaration d’indépendance du cyberespace1 voici :

Le serment de la garde du libre

« Les privateurs se regroupent, et voici que débute mon engagement.
Jusqu’à ma mort numérique je résisterai.
Je ne chercherai gloire, ne ferai fortune ni emprisonnerait l’utilisateur.
Je n’enchaînerai mes utilisateurs à des fins commerciales ou prédatrices. Je partagerai le code, le savoir, la foi.
Je suis le codeur du dimanche, le gardien de notre éthique, le promoteur du libre.
Je suis la flamme de la liberté contre l’obscurantisme privateur, la lumière de la connaissance contre l’obscurité du prêt-à-consommer.
La sirène qui alerte les humains libres des prédateurs mercantiles.
Je voue mon existence, mon savoir et mes compétences au logiciel libre, les les lui voue dès à présent et pour tous les jours à venir. »

Par l’inénarrable @sb_51_


  1. http://editions-hache.com/essais/barlow/barlow2.html 

Astuce photo : corriger les exifs d’un fichier RAW canon pour identifier correctement l’objectif.

Deuxième petit billet rapide pour vous faire profiter d’une astuce que j’ai découverte il y a quelques temps.

J’avais des problèmes dans Rawtherapee pour appliquer correctement la correction d’objectif car il semblait avoir du mal à identifier correctement l’objectif utilisé. Après quelques recherches je me suis aperçu que c’était due à mon boîtier qui ne l’indiquait pas correctement dans les exif de mes photos (probablement due à son age, mon respectable 350D commence vraiment à être vieux).
Il suffit donc pour corriger ça de modifier les exif de vos fichiers. Sous Linux ça se fait comme cela :

exiv2 -M "Set Exif.CanonCs.LensType «id_objectif»" IMG_3491.CR22

En remplaçant id_objectif par la valeur correspondant à votre objectif bien sur. Vous pourrez trouver ça sur cette page https://sno.phy.queensu.ca/~phil/exiftool/TagNames/Canon.html dans la section intitulé «Canon Lens Type Value»

Cybook Horizon : Petit retour.

Je suis depuis quelques temps possesseur d’une liseuse. Un cybook Horizon de chez bookeen. Em voici en petit retour.

Globalement que du bon

.Je dois dire que je suis plutôt fan à la fois du concept et du produit en lui-même. L’écran (de technologie e-ink) est lisible dans bien des conditions où un écran LCD classique aurait baissé les bras. la lecture est très confortable. Certes l’écran tactile n’est certainement pas ce qui se fait de plus réactif mais c’est largement suffisant pour l’usage (le Cybook Odyssey doit être meilleur sur ce plan). Le logiciel utilisé dessus est en grande partie construit sur du logiciel libre (il utilise un noyau Gnu/Linux) seul un logiciel qui fait la lecture est propriété Adobe, logique c’est pour supporter les DRM adobe qui sont en train de s’imposer dans le domaine de l’édition numérique. Le nombre de format supporté est plutôt large et à mon avis largement suffisant. Et il lit les epub (avec et sans DRM) contrairement à d’autres grand noms du marché.

Une fois branché sur l’ordinateur la liseuse est vu comme une clef USB il suffit donc d’y déposer vos fichiers ou vous le voulez le cybook se débrouillera ensuite avec ça. C’est d’ailleurs le seul moyen de classer ses livres et c’est plutôt dommage (détail sur le seul vrai point noir à venir).Mais vous pouvez très bien vous procurez vos livres directement depuis le Cybook grâce au bookeenstore accessible sur internet via Wifi. Pratique pour les vacances sans ordinateur. À noter aussi que FeedBooks et le projet gutenberg sont eux aussi directement accessible via le Cybook1

Une précision, il existe deux sortes d’extinction de l’appareil, une, l’extinction complète, n’est accessible que via les menu et demande un redémarrage complet qui nécessite une vingtaine de secondes environ et l’autre, l’arrêt immédiat, permet un redémarrage cette fois instantanée avec retour sur la dernière page lue ; le redémarrage complet lui, vous ramène sur la page d’accueil. Il faut savoir que branché sur l’ordinateur en état «arrêt rapide» permet de continuer à utiliser le lecteur mais le rend inaccessible du PC. Détail appréciable ; le connecteur USB utilisé est du même type que celui présent sur les smartphones2 votre chargeur sera donc utilisable pour le charger sans ordinateur.

Le point noir.

Venons en maintenant aux point noir de cette machine qui est en fait un problème logiciel. Quand vous parcourez la librairie contenue dans votre liseuse vous ne possédez aucun moyen de filtrer ou de faire des recherches. Vous pouvez juste décider de trier sur différent critère (nom de l’auteur, nom de fichier, titre) mais pas de filtrer. Impossible de n’afficher que les livres de tel auteur ou de tel genre ni même de faire une recherche. C’est vraiment dommage car ça complique pas mal la navigation dans l’ensemble des livres qui peut devenir très lourde pour peu que le nombre de livre augmente.3 Ma solution est de classer les livres dans une arborescence de dossier genre/auteur/série/ ; Ça ne règle pas tout mais c’est la solution la moins pire.

Conclusion

Pour conclure je dirais que c’est globalement un bon produit, si vous lisez régulièrement, et êtes dubitatif sur les systèmes fermé comme peut l’être le Kindle la gamme Cybook est une bonne solution pour des prix de plus relativement correctes.


  1. c’est en fait un accès direct à la version mobile de leurs site 

  2. mini ou micro USB, je ne sais plus 

  3. rappel 2000 livres rien qu’avec le stockage interne 

Clavier Typematrix rêve éveillé de bépoéte.

Je ne reviendrais pas sur la disposition de clavier appelé bépo, ce n’est pas la première fois que j’en parle ici. Si vous voulez plus de détails aller voir là : http://www.bepo.fr . Je vais vous parler de l’arme de demain ultime pour bépoéte1 le clavier typematrix Voici ce que donnes la bête une fois recouverte d’une peau en silicone bépo noire.

 

Clavier Typematrix avec une peau bépo

Petit retour sur les différents avantages :

La disposition orthogonale : la disposition des touches en quinconce est une survivance des claviers de machines à écrire que plus rien ne justifie actuellement mais qui reste par la force de l’habitude. la disposition orthogonale est pourtant bien plus pratique, elle correspond bien mieux au capacités des articulations des doigts. Toutes les touches tombent naturellement sous les doigts et il est très facile de s’y habituer. Ça a demandé un peu plus de temps pour les touches à, x et y mais c’est parce que j’avais pris de mauvaises habitudes avec mon clavier azerty bépoisé.

Les touches centrales : Cette organisation peut paraitre surprenante mais elle est, en réalité, terriblement efficace. Les touche «entrée», «del» et «suppr» au milieux sont bien plus facile à trouver et utilisable des deux mains. En même temps ça libère le petit doigt qui bien que étant l’un des moins mobiles se trouvent être celui qui, sur les claviers classiques, doit utiliser le plus grand nombre de touches différentes. C’est, il faut bien l’avouer, un peu déroutant au début mais on s’y fait très vite. J’avoue avoir lancé la calculatrice à chaque fois que je voulais effacer pendant quelques temps mais l’habitude vient. Je me demande me si on ne pourrait pas pousser la logique encore plus loin en coupant la barre d’espace en deux et en glissant une autre touches particulière entre les deux.

Les touche majuscules verticales : alors ça c’est vraiment génial! ces touches sont de ce fait beaucoup plus accessible par le petit doigt et cela rend la frappe tout de suite plus confortable.

L’accessibilité de la rangée supérieur : L’agencement en colonne ainsi que les touches de tailles légèrement plus petite que les claviers classiques (mais sans être gênant pour autant) rendent l’accès à la rangé supérieur du clavier bien plus facile. Nul besoin de forcer ou de bouger la main pour y accéder il suffit juste de déplier les doigts un peu plus pour y accéder. Et je ne parle pas du décalage vers la droite de la touche @… les twitteurs fous apprécieront grandement je vous le garantis.

Le format compact : Certes ça demande un peu plus de temps pour s’y faire, on a l’habitude d’une certaine amplitude de mouvement pour aller chercher les flèches ou autres touches particulières et comme on les utilise moins la prise d’habitude est plus longue, mais on finit rapidement  par apprécier d’avoir la souris à moins de dix centimètres de la main droite et de pouvoir facilement passer de l’un à l’autre.2.

Présentation à plat : Ça risque de perturber vos habitudes mais ce clavier ne dispose pas de pied pour en sur-élever l’arrière. Dans les faits ça n’est absolument pas un problème. D’abord au vu de la taille du clavier ça serait vraiment incongru ; mais surtout cette habitude d’incliner le clavier est une erreur ergonomique monumentale. Elle oblige à casser les poignets là ou passe tout les tendons qui nous permettent de bouger les doigts (canal carpien). À la longue ça crée un risque supplémentaire de fatigue des tendons et augmente le risque de TMS. Pensez-y des maintenant ou quand vos tendons vous le rappelleront il sera trop tard.

Avec quelques détails appréciables en plus :

  • Les touche multimédia gérées nativement sous Ubuntu 12.04
  • Touches dédiées pour les raccourcis clavier d’édition parfaitement gérées elles aussi sous Ubuntu.
  • Et même chose pour les touches d’arrêt et de mise en veille
  • pavé numérique facilement accessible. Oui contrairement à ce que l’on pourrai croire il est même plus facile d’accès puisqu’il n’est pas nécessaire de déplacer la main pour y accéder.

Et bien sur vous avez toujours les avantages inénarrable de la disposition bépo…

Quelques inconvénients?

Remarquez bien que je pose plus la question que je n’y apporte de  réponse. Beaucoup de ces inconvénients viennent à mon sens de nos habitudes. Il ne faut pas confondre ergonomie et confort de l’habitude.

J’avais pris l’habitude d’utiliser les raccourcis Maj+Inser et Alt+Inser au lieu du Ctrl+C et Ctrl+V pas forcément facile à réaliser en bépo. Vu comment on accède à cette touche ici ce n’est évidemment plus utilisable heureusement il existe des touches dédié pour ces raccourcis mais les habitudes ont la vie dures.

Un autre inconvénient est sa (relative) épaisseur. Bien qu’il soit plus fin qu’une grande majorité de clavier disponible sur le marché j’ai eu l’occasion d’en utiliser des plus fins, suffisamment pour permettre de les utiliser avec les poignets reposant sur le bureau. Ici ce n’est plus possible, le clavier est légèrement trop épais pour le faire. J’envisage donc l’achat d’un repose poignet mais en trouver un d’une taille adapté ne va pas être évident je le crains.

Pour l’instant le point auquel j’ai le plus de mal à m’y faire est le positionnement des touches fléchés,  franchement ça pourrait être plus grave…

Le seul petit défaut que j’arrive à trouver est le maque de visibilité des leds de verrouillages (numérique et majuscule) avec une peau noire.

Quelques photos pour la route

Clavier Typematrix nu en disposition qwerty

Clavier typematrix nu.

Clavier typematrix recouvert d'une skin bépo noire.

Le clavier une fois recouvert de la peau bépo noire

Typematrix en bépo avec ma main

Avec une mai au dessus qui vous ayez une idée de la taille.

Partie gauche du clavier

Partie gauche du clavier avec les raccourcis d’édition et les touches « windows »

Photo de la partie droite du clavier

Partie droite du clavier qui fait aussi clavier numérique.


  1. oui je préfère bépoéte à bépoiste ça fait plus poétique justement 

  2. rien que grâce à ça je me sers bien plus de la recherche du dash unity alors que ça m’a toujours gonflé jusqu’à présent 

Pourquoi je n’aime pas les livres électronique…

Photo de livre électronique

Livre électronique par ceslava http://www.flickr.com/photos/ceslava/

Le livre électronique est la dernière nouveauté à la mode depuis quelques temps. Celle que les marketeux de tout poil (Steve Jobs le premier) essaye de nous vendre en prétendant que ça va changer votre vie alors que ça sert surtout pour l’instant à leur remplir le portefeuille.

Mais en ce qui me concerne même après avoir mis de coté mon allergie a toutes les formes de discours markéting je reste très sceptique sur l’intérêt de la chose.  Si on creuse un peu je trouve qu’en termes d’utilisabilité 1  ces gadgets sont loin d’être enthousiasmant.

La guerre des formats et les DRM.

Et c’est reparti comme en 40 à chaque nouveauté on recommence avec la sempiternelle guerre de formats et brevets. Et pour ne pas faciliter les chose les éditeurs n’ont visiblement rien compris au plantage actuel des maisons de disques et continuent de penser en termes de plates-formes fermées et propriétaire. Même s’il semblerait, aux dernières nouvelles, qu’ils aient commencé à comprendre que les DRM ça ne marche pas ils n’ont pas encore fait tout le chemin intellectuel nécessaire. Que l’on ait forcé les utilisateurs d’ordinateurs à jongler avec ces histoires de formats de fichier incompatible entre eux depuis 20 ans n’est pas une excuse pour continuer surtout sur un produit que l’on destine au grand public.

C’est bien la preuve que pour les éditeurs de logiciel l’intérêt des utilisateurs est le cadet de leur soucis. Le logiciel libre a la possibilité de changer cet aspect mais lui aussi a besoin de changer certaines façon de faire pour réellement satisfaire cet objectif. Si je ne peux pas lire le livre que je veux quand je le veux quelque soit la machine sur laquelle je le lis et quelque soit le magasin ou je l’ai acheté ces livres électronique resteront au placard (enfin j’espère).

Plates-formes de distribution intégré et utilisateur captif.

On va jouer à un petit jeu, Imaginons qu’il y a quelques années vous ayez acheté un lecteur de DVD à la FNAC auriez vous trouvé normal que suite a cet achat les seuls DVD que vous puissiez lire soient ceux que vous achetez à la Fnac? Non bien sur. Dans ce cas pourquoi vous trouvez ça normal quand il s’agit du dernier iTruc sorti? Et sur le marché du livre électronique le cas du Kindle est identique. Faut pas rêver si on nous balance du wifi sur ces appareils c’est bien pour que vous puissiez avoir accès au magasin maison et pas autre chose.

Qu’elles soient dorées ou pas des menottes restent des menottes et même si c’est rigolo, si elles font « pouët » quand on appuie dessus elles servent toujours à enfermer les clients.

Un format figé limitant les capacités de création.

Parmi tout les livres que je lis beaucoup sont dans des formats (physique) différent. Mon journal à une certaine taille , les romans une autre ainsi que les livres d’informatique etc etc… Cette diversité de format n’est pas là pour rien. Si ce sont ceux la qui se sont imposé au fil du temps c’est qu’ils correspondent à des besoins et des usages différents. La BD a besoin d’un minimum de place pour s’exprimer, le livre de poche doit être le moins couteux possible, le livre informatique doit être suffisamment grand pour pouvoir placer des copies d’écrans etc etc. Chacun correspond à un ensemble de besoin et d’usages différents pour les différents intervenants que sont les auteurs, l’éditeur et au final le lecteur.

Mais avec le livre électronique le mécanisme est totalement différent. Vous avez un format physique qui vous est imposé quelque soit le contenu et son usage par un fabriquant extérieur sans aucun lien avec les métier de l’édition ou de la publication. C’est à mon sens une énorme régression. Non seulement pour le lecteur qui devra se débrouiller pour lire un contenu dans un format qui ne lui est pas adapté (vous vous imaginez lire une BD sur un écran de 5″ ? ) mais aussi surtout pour les auteurs qui se verront imposer par les éditeurs des formats d’écriture bien précis bonjour la liberté de création. C’est exactement ce qui s’est passé avec la création musicale où ces « lecteurs universels » que sont les radios ont imposé un format unique à l’origine de la soupe musicale inodore, incolore et sans saveur qui nous est servi quotidiennement. Les pressions commerciales font déjà suffisamment de ravages comme cela il n’est pas nécessaire d’en rajouter une supplémentaire.

Et le libre dans tout ça?

Évidemment le monde du libre a aussi investit ce secteur (notamment grâce à in libro véritas) et propose une alternative potentiellement intéressante. Mais malheureusement ça ne règle pas tout. Même si les formats sont ouverts ils n’en restent pas moins multiples. Rien ne garantit que le nouveau format top moumoute super high-tech de la mort qui tue qui sortira de dans 2 ans sera supporté (d’autant plus si c’est un format propriétaire blindé de brevet qui s’impose) . Et il restera toujours le problème du manque de compatibilité potentiel avec d’autres lecteurs notamment les propriétaires. En fait que ce soit le libre ou le propriétaire il faut obligatoirement que l’un s’impose au détriment de l’autre pour que l’utilisateur retrouve une supposé interopérabilité. Et à mon sens ce n’est pas une bonne solution. Et pour les auteurs  la problématique de la soumission du contenu au format physique existera toujours, ce qui est à mon avis le plus intolérable dans ce système.

Conclusion

Au final on se retrouve avec des appareils avec lesquels il va falloir se prendre la tête pour les faire fonctionner qui ne serviront qu’a nous ligoter à des grosses société pour diffuser le contenu qu’elles voudront bien et qui empêcheront au passage les auteurs d’écrire comme ils le veulent…

Vu comme ça c’est tout de suite moins attirant non?


  1. ben oui Tristan Nitot a inventé bidouillabilité moi j’invente utilisabilité 

Bon alors comment il s’en sort avec le bépo?

Comme promis il y a longtemps, dernier retour d’expérience de mon utilisation de la disposition de clavier bépo1.

Ça fait maintenant suffisamment longtemps que je l’utilise pour pouvoir me faire un avis définitif. Et franchement je n’ai qu’un mot à dire : Génial. Le changement est incomparable. Certes avant le bépo je ne tapais pas en mode dactylo, même si j’utilisais mes 10 doigts je le faisais à l’arraché en regardant le clavier et avec les mains qui bougeaient beaucoup.
Alors il est évident que comparé à cela l’utilisation du bépo est un progrès énorme. Pas forcément en termes de vitesse de frappe2 mais surtout en termes de confort. les mains ne bougent quasiment plus sur le clavier, tous les caractères sont facilement accessible mêmes les accentués. Je suis certain que même les personnes qui ont de longues années de pratique de la frappe dactylo apprécierait la différence en termes de confort. De même pour les personnes passant beaucoup de temps sur un clavier je pense que le risque de TMS3 (notamment le syndrome du canal carpien aussi appelé la tendinite de la secrétaire) doit considérablement être diminué. il ne faut pas oublier qu’avec les 8 touches de base on fait en moyenne 60% d’un texte avec le bépo contre 20% en azerty.

En plus la présence facilité de certains caractères incite à respecter d’autant plus des règles de typographie que beaucoup d’entre nous ignorent (a condition de bien vouloir s’y intéresser bien sur). Comme par exemple l’utilisation des majuscules accentué, pratique que recommande depuis longtemps l’académie française mais que l’usage intensif des machines à écrire nous a fait perdre jusqu’à considérer à tord que c’était une règle.
Règles typographique auxquels nous devrions nous aussi, blogueurs, prêter un peu plus attention. Étant producteur d’un nombre d’écrit non négligeable il y a en ce domaine un savoir et une expérience collective que nous ne devrions pas négliger. Si un jour je trouve un guide de la typographie pour les nulls à l’usage des blogueurs je vous fait signe.

La prochaine étape sera celle de trouver un clavier vraiment adapté. Les claviers actuels issues des antiques machines à écrire sont vraiment une ineptie.avec une disposition vraiment adapté on se rend vite compte que le positionnement des touches comme «Entré» ou «Del» (et ce ne sont que des exemples) est vraiment aberrant en imposant au petit doigt de la main droite un gymkhana impossible. Un clavier avec les touches en colonnes et les deux touches en question au centre par exemple serait vraiment une solution intéressante. Un peu comme le clavier typematrix mais avec un vrai pavée numérique mais ça c’est vraiment une histoire de goût.

Bon allez puisqu’il faut bien le reconnaitre il y a quand même des défauts et ce sont en fait certains positionnement de caractères qui me gênent lorsque je développe. Une variante qui inverserait certain signes de ponctuation (^ et ! ou , et ; par exemple qui sont en plus à chaque fois sur la même touche) fournirait une solution simple et efficace au problème. mais cela obligerait à switcher entre les deux dispositions selon ce que l’on fait je ne suis pas sur que ce que cela entrainerait comme complication à l’usage en vaille vraiment la peine. Mais aussi lorsque l’on veut faire une frappe rapide de quelques caractères dans un formulaire ou dans une application il peut sembler énervant de devoir prendre le temps de placer correctement les deux mains au dessus de clavier, c’est peut-être le seul cas où un véritable clavier bépo serait utile en permettant une saisie rapide non orthodoxe.

Maintenant pour ceux qui voudraient tenter l’expérience quelques petits conseils :
1°) Faites le d’un seul coup ne vous amusez pas à revenir en azerty quand vous avez du mal ou parce que vous n’avez pas le temps (ou faites le le moins possible) ça ne fera que retarder votre apprentissage.
2°) Ne cherchez pas à apprendre la disposition par cœur. Ce sont les gestes des doigts que vous devez automatiser pas un schéma que vous devez apprendre. Donc n’hésitez pas à scotcher sous votre écran un schéma de la disposition (j’en ai même encore un qui me sert pour les caractères peu fréquent). J’ai fait cette erreur et cela m’a vraiment fait perdre du temps.
3°) Si vous voulez vous acheter ou vous faire un vrai clavier bépo (c’est plus ou moins possible) ne le faites pas maintenant. Profitez que ayant un clavier azerty vous ne pouvez vous servir de vos yeux pour vous aider, ceci vous empêchera de regarder votre clavier ce qui ne fait que ralentir votre apprentissage. Et de toute façon par la suite vous n’en aurez plus besoin.
4°)Persévérez.

Maintenant si avec tout ça je ne vous ai pas convaincu franchement je ne sais plus quoi faire.


  1. pour ceux qui n’auraient pas suivi il s’agit d’une disposition de clavier francophone utilisant les critères d’ergonomie et la méthode mise au point par le docteur A Dvorak pour créer la disposition de clavier anglophone éponyme 

  2. au contraire je me contrains à ralentir pour diminuer le nombre de faute de frappe 

  3. Trouble Musculo-Squelettiques 

Accord de licence qu’Apple impose aux développeur décortiqué.

Electronic frontier fondation a réussi à utiliser certain point de la législation américaine pour faire en sorte que la NASA lui fournisse le contrat de licence qu’Apple lui a fait accepter, ainsi qu’a toutes les personnes qui veulent développer pour l’iPhone, et l’a décortiqué dans cette article. Pour en faire un rapide résumé « toutes vos applications appartiennent à Apple ».
Voici une tentative de transcription de l’article original. Ce n’est pas une traduction mes modestes capacités en anglais ne me le permettent pas. Je l’ai transcrit tel que j’ai compris le document original en y ajoutant mes propres commentaires. Je ne crois pas avoir trahi le sens de l’article original mais il est fort possible que j’ai pu mal comprendre certains point. Si vous relevez de telles erreurs n’hésitez pas à me les signaler.

Pas de commentaire public
le chapitre 10.4 interdit aux développeurs de faire des commentaires public concernant les termes de cet accord. C’est d’autant plus étranges que cela ne fait pas partie des «informations confidentielle Apple» comme indiqué au chapitre 10.1. En gros c’est tu signes et tu fermes ta gueule
App Store uniquement
Bon on connait depuis longtemps la stratégie d’Apple mais la c’est vraiment claire. Les applications développés à l’aide de kit de développement Apple ne peuvent être diffusé que sur l’App Store. Même celles qui sont refusé ne peuvent être diffusé ailleurs.1. Quand on vous dit qu’Apple cherche à contrôler les contenus.
Interdiction de tout reverse engineering
La section 2.6 interdit tout forme de reverse engineering y compris pour assurer l’interopérabilité que plusieurs cours de justice américaine ont pourtant intégré au «fair use»
Ne pas remplacer les produits Apple
En gros tu n’as pas le droit de fournir des fonctionnalités qui viendrait concurrencer directement les produits Apple. Encore un coup sur l’interopérabilité et la concurrence. Je suis surpris que ce genre de disposition ne tombe pas sous le coup de la loi.
Bloquer votre application n’importe quand
Apple peut révoquer à tout moment l’autorisation de fonctionnement de votre application. C’est la confirmation de ce que Steve jobs avait annoncé Franchement je n’arrive pas à comprendre que des personnes acceptent de signer un accord qui contient ce genre de clause pour pouvoir apparaitre sur la dernière plate-forme à la monde…
Nous ne vous devrons jamais plus de 50$
On contrôle tout vous n’avez aucun droit si ce n’est celui de vous taire et en plus on ne vous doit rien… C’est plutôt gonflé comme clause quand même. Apple tient toute votre réputation de développeur, a le contrôle complet sur le lien qu’il y a entre vous et vos clients et en cas de problèmes ils ne vous devraient rien? Cela signifie qu’une société qui délivre un service quelconque contre rétribution via une application iPhone ne pouvant exécuter le contrat pour lequel elle est payé suite à, par exemple, une fausse maneuvre d’Apple qui bloque son application ne pourrait même pas se retourner contre Apple c’est fort quand même.

Pour résumer c’est tout pour Apple et rien pour les autres. Il est vrai que c’est un domaine où ce genre d’abus ne sont pas exceptionnels. Mais la ou c’est plus surprenant est que cet accord a été signé par près de 100 000 développeurs incluant de grandes compagnies public. Comment cela a-t-il été possible tout simplement parce que l’AppStore est le seul canal de diffusion vers le 40 000 000 d’unités vendus dans le monde.

Sauf que non il existe un canal que Apple ne contrôle pas : Le web. En gros ne faites pas des application iPhone faites des applis web si vous ne voulez pas avoir de menottes.

En tout cas personnellement en tant que développeurs libre je ne suis pas prés de pondre la moindre ligne de code pour cette machine que j’achèterais encore moins.


  1. Je me demande d’ailleurs si le fait de mettre son code sous GPL ne serait pas en contradiction avec cette clause 

Loppsi : Pas si évident de trancher.

Après la loi Hadopi l’un des gros buzz en ce moment sur le web c’est bien entendu la Loppsi (Loi Organique de Programmation et de Performance pour la Sécurité Intérieure). Je voulais en parler plus tôt mais ça c’est révélé plus compliqué que prévu car tout simplement Loppsi n’est pas Hadopi.

Comme le souligne très bien Samuel dans ce billet la genèse de la loi a été beaucoup plus sérieuse. Elle a été faite par des professionnels plus soucieux d’efficacité que de lobbyisme et cela se comprend vite. l’interview du chef des cyber-flics français sur pc-inpact est assez explicite. On sent bien le professionnel sérieux qui cherche à avoir les outils qu’il estime nécessaire pour bien faire son boulot ni plus ni moins même si d’autre point de vues sont tout aussi défendable. Tout cela ne m’empêche pas de me poser pas mal de question à propos de cette loi.

AJOUT : Je vous conseille d’ailleurs cette article de Jean-Michel Planche Ma position sur la Loppsi Qui détaille beaucoup plus que moi les conséquences potentielles du filtrage du réseau coté opérateurs.

Histoire d’alimenter le débat quelques réflexions issu de mon abîme de perplexité.

  1. D’abord comme pour tout débat sur la sécurité en France il est quasiment impossible d’avoir une analyse juridique complète, claire et pédagogique du contenu de cette loi. Normalement ce devrait être le rôle des médias mais à l’heure ou le contenu se raccourcit de plus en plus autant rêver. Et non maître éolas n’a pas encore abordé le sujet.1
  2. En ce que concerne les mouchards le problème me semble beaucoup plus large et ne concerne pas seulement internet. Si on trouve normal, ou à la limite acceptable, que pour certaines raisons et avec toutes les précautions nécessaire on puisse mettre quelqu’un sous surveillance, écouter ses conversations téléphoniques voire placer des dispositifs d’écoutes chez lui je ne vois pas en quoi l’ordinateur devrait y échapper. Si on est pas d’accord avec ces dispositifs de surveillance c’est à l’ensemble de la politique pénale actuelle qu’il faut s’en prendre et là je dois bien reconnaître atteindre mes limites de compétence.

    Si le principe de recourir à ces méthodes ne me semble pas condamnable en soit, les conditions dans lesquelles on les autorise me paraissent elles beaucoup plus critiquable surtout actuellement. Vouloir attaquer la Loppsi sur ce terrain là me semble être donc un faux problème. De manière générale je dirais que c’est un combat qui doit se mener ailleurs notamment dans les urnes2.

  3. Quand à la problématique du filtrage il faut bien reconnaître que c’est du grand n’importe quoi. Mais en même temps je suis porté à croire que cela relève plus de la bêtise et de la paranoïa que du complot. Même si cela soulève beaucoup de question sur la capacité des hommes politiques à prendre en compte les évolutions de notre société. D’ailleurs à ce sujet je vous conseille ce commentaire de Benjamin Bayart sur le billet que j’ai cité plus haut. C’est à mon avis ça le cœur du problème. On a une élite3 qui en est encore à l’heure du minitel qui n’a toujours pas compris qu’internet est et doit être décentralisé ne serait ce que pour des raisons de sécurité et de fiabilité du réseau.

  1. D’ailleurs si quelqu’un me trouve un article vraiment complet il gagne un billet gratuit ici même 

  2. À ce propos n’oubliez pas de voter dimanche 

  3. pas seulement politique 

Utiliser Dropbox sans nautilus sur plate-forme Debian / Ubuntu

Dropbox est un service en ligne qui fournit un espace de stockage pour vos fichier. Rien de bien extraordinaire me direz vous sauf que ce service a deux particularité qui le rendent intéressant.

  1. Ils fournissent un logiciel de synchronisation automatique aussi pour Gnu/Linux
  2. Ce logiciel est sous licence GPL donc libre

Le service idéal donc? Presque car un petit détail coince encore un peu : À priori ce logiciel n’est prévue pour fonctionne qu’avec Nautilus le navigateur de fichier de Gnome. Mais en fait on peut très bien après quelques manipulations passer outre cette limitation.

Comment faire

Cette procédure est basé sur cette page du wiki dropbox.

Ouvrez une fenêtre de terminal et placez vous dans votre dossier personnel.

Télécharger la version adéquate du client (la version 32 bit ou 64bits) en fonction de votre plate-forme

# par exemple pour la version 32 bit ça donne cela
$ wget -O dropbox.tar.gz http://www.getdropbox.com/download?plat=lnx.x86

On décompresse l’archive avec la commande tar
$ tar zxovf dropbox.tar.gz

On va maintenant utiliser un script python pour compenser l’absence de certaine bibliothèque.
D’abord on le télécharge :
$ wget http://dl.getdropbox.com/u/6995/dbmakefakelib.py
et on l’exécute :
$ python dbmakefakelib.py
À la fin ce script lance dropbox qui vous affichera un assistant permettant d’entrer les informations nécessaire au fonctionnement du service.
J’ai testé en me connectant sur un compte que j’avais créé auparavant directement sur le site dropbox n’ayant pas testé la création de compte via l’assistant je vous conseille de faire de même.

Une fois que cela est fait une icône est présente dans la zone de notification qui vous permettra d’accéder aux services dropbox.
Arrêter l’application pour pouvoir récupérer la main dans le terminal.
Maintenant il va falloir faire en sorte de démarrer dropbox à chaque démarrage de votre ordinateur.
ceci n’est valable que pour les distributions Debian ou basé sur Debian tel que toutes les variantes d’Ubuntu. D’autres scripts sont disponibles sur la page dont je me suis inspiré mais n’ayant pas pu les tester je préfère ne pas m’étendre dessus
Récupérez le code du script ci dessous et collez le dans votre éditeur de texte préféré.

# dropbox service
DROPBOX_USERS="user1 user2"
start() {
echo "Starting dropbox..."
for dbuser in $DROPBOX_USERS; do
HOMEDIR=`getent passwd $dbuser | cut -d: -f6`
if [ -x $HOMEDIR/.dropbox-dist/dropboxd ]; then
start-stop-daemon -b -o -c $dbuser -S -x $HOMEDIR/.dropbox-dist/dropboxd
fi
done
}
stop() {
echo "Stopping dropbox..."
for dbuser in $DROPBOX_USERS; do
HOMEDIR=`getent passwd $dbuser | cut -d: -f6`
if [ -x $HOMEDIR/.dropbox-dist/dropboxd ]; then
start-stop-daemon -o -c $dbuser -K -x $HOMEDIR/.dropbox-dist/dropbox
fi
done
}
status() {
for dbuser in $DROPBOX_USERS; do
dbpid=`pgrep -u $dbuser dropbox`
if [ -z $dbpid ] ; then
echo "dropboxd for USER $dbuser: not running."
else
echo "dropboxd for USER $dbuser: running (pid $dbpid)"
fi
done
}
case "$1" in
start)
start
;;
stop)
stop
;;
restart|reload|force-reload)
stop
start
;;
status)
status
;;
*)
echo "Usage: /etc/init.d/dropbox {start|stop|reload|force-reload|restart|status}"
exit 1
esac
exit 0


À la deuxième ligne du script remplacer user1 et user2 par les login des utilisateurs de votre ordinateur qui pourront utiliser dropbox. Attention n’effacez pas les guillemets et séparez les différents nom par des espaces.

Enregistrez le sous le nom de dropbox puis copiez le dans le répertoire /etc/init.d/
sudo cp dropbox /etc/init.d/dropbox
Il faut maintenant faire en sorte qu’il puisse être exécuté :
sudo chmod +x /etc/init.d/dropbox
Et enfin l’ajouter aux services à démarrer automatiquement
update-rc.d dropbox defaults
Normalement au prochain démarrage de votre ordinateur Dropbox sera directement accessible. Pour qu’il le soit tout de suite sans avoir à redémarrer faites :
sudo /etc/init.d/dropbox start

Quelques (petites) restriction malgré tout.

Il faut bien reconnaître que malgré tout il reste quelques limitations avec cette méthode. L’ensemble de l’intégration disponible dans nautilus n’existe bien entendu pas avec votre navigateur de fichier. Mais la grosse majorité des fonctions est présente et le service est tout à fait utilisable.
Il est d’ailleurs dommage que ses concepteurs n’aient pas pensé à plus séparer les composants de leur application. En fournissant d’un coté le paquet avec le daemon et d’un autre un paquet avec les mécanisme d’intégration au navigateur de fichier il aurait été bien plus facile à la communauté de l’adapter à d’autres environnements.

Voila maintenant à vous de faire…

Dell et Ubuntu : véritable intéret ou simple stratégie de communication?

Je viens de tomber sur ce billet Dell is ashamed of its Ubuntu-powered laptops d’un blogueur espagnol qui raconte une histoire surprenante qu’il a découvert en voulant s’acheter un portable Dell équipé de la distribution GNU/Linux Ubuntu.

l’histoire

Je résume pour les anglophobes : Pour faire son achat il se rend sur le site espagnol de Dell dédié aux ondinateurs vendu avec Ubuntu à l’adresse dell.es/ubuntu et là surprise il n’y a que des netbooks disponibles. Souhaitant se procurer un XPS- M1330 (anciennement disponible avec Ubuntu) il décide de s’en procurer un quitte à se faire rembourser par la suite la licence Windows1 . Afin de s’en assurer il contacte un commercial sur le chat Dell et lui demande comment se procurer ce modèle sans Windows et là énorme surprise le commercial lui fournit ce lien vers le modèle voulu avec Ubuntu2 ! Étrange quand même Dell masquerait volontairement une partie de sa gamme ! surprenant et difficile à comprendre.

Mais encore

Si on fouille un peu on s’aperçoit que c’est l’ensemble des sites européen de Dell qui sont concerné. Sur le site américain (dell.com/ubuntu) l’ensemble de la gamme est disponible.
Pratique difficile à comprendre quand même. Si encore ils cherchaient à limiter la vente à certaines zones géographique ce serait logique mais ce n’est pas le cas puisque dans notre exemple ce blogueur a pu acheter le modèle qu’il voulait. Il faut bien reconnaître que la logique de tout cela semble confuse.

Qu’en conclure

Faut-il en penser que la stratégie de Dell concernant l’offre Ubuntu n’est qu’une campagne de communication à destination des geek et qu’ils ne veulent pas que ces produits se vendent tant que cela? Cela reste difficile à croire quand même car c’est vraiment tordu3 et dans ce cas pourquoi ces mêmes modèles restent ils disponibles sur le site américain?
Ou alors y-a-t-il une réelle différence dans le succès de cette offre entre les états-unis et l’Europe ou une réelle difficulté pour Dell à fournir ces machines sur le vieux continent?
On peut aussi soulever l’option de pression de la part de Microsoft mais dans ce cas pourquoi ne pas mettre les même restriction sur le site américain?
Difficile de vraiment en tirer une conclusion si ce n’est malgré tout l’impression d’un gros foutage de gueule de la part de Dell dont l’image ne va pas vraiment sortir grandie de cette histoire.

Bref ce serait bien que maintenant que le lièvre est soulevé Dell y réponde.


  1. Visiblement il n’y a pas qu’en France où la vente lié commence à être attaqué 

  2. lien en erreur à l’heure actuelle 

  3. même si je ne serais pas surpris qu’un marketeu quelconque puisse avoir ce genre d’idée mais en général ils font ça plus finement 

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