Source : revue de presse du magIT
Et ça continue comme en 40. On avait déjà eu droit à une première loi sur la rétention des données en mars 2006 et bien ça ne suffit pas à ces messieurs les politiques. Et en plus cette fois ci il semble que le nombre de sociétés concerné serait beaucoup plus large puisque d’après ce que j’ai compris l’ensemble des prestataires permettant à quelqu’un de publier des contenus serait tenus de stocker pendant un an l’ensemble des données d’identification et de connexion (y compris les mots de passe!!! Bonjours la sécurité)

à Lire :

C’est vraiment du grand n’importe quoi!! Encore une fois l’anti terrorisme est utilisé pour permettre une surveillance systématique et à priori de tout les citoyens sur internet. Surveillance dont l’utilité est franchement plus que douteuse.

En plus visiblement le texte actuel semble peu clair notamment sur la responsabilité des hébergeurs ce qui ne pourra pas être sans conséquences. Et en même temps soulève beaucoup de question notamment du point de vue du financement. J’imagine mal comment les hébergeurs associatifs (comme l’APINC ou tuxfamily par exemple) pourront mettre en place ce genre de dispositifs.

À chaque fois qu’une loi de ce style sort je ne peux m’empêcher de penser à cette phrase de Benjamin Franklin

ceux qui acceptent d’échanger un peu de liberté contre la sécurité ne méritent ni la liberté ni la sécurité

Ajout du 25 février :
Quand au silence assourdissant de la CNIL sur le sujet l’explication peut être trouvé dans cet autre article